Le Clasico a été fidèle à sa réputation : ce Barça-Real, 167e du nom en Liga, fut un match âpre, enlevé, riche en occasions. Un bon cru, en somme, qui a choisi son camp sur deux éclairs. Pour une fois, ces éclairs ne portent ni la griffe de Lionel Messi, ni celle de Cristiano Ronaldo. Ils sont l’œuvre d’un Brésilien et d’un Chilien. Neymar a mis les Blaugrana sur les bons rails, avec l’aide d’Andres Iniesta et celle, involontaire, de Carvajal (1-0, 19e). Alexis Sanchez s’est chargé de mettre le Barça à l’abri, d’un lob aussi astucieux que génial (2-0, 80e).
Voilà comment le Barça reste en haut de l’affiche, confortablement assis dans son fauteuil de leader. Les Catalans ont engrangé 28 points en dix matches. Désormais, ils en ont six d’avance sur le Real. En mai prochain, à l’heure des comptes, ces six longueurs pèseront forcément lourd dans la balance.
Le Real a poussé en vain
En alignant Sergio Ramos au milieu, juste devant la charnière Pepe-Varane, Carlo Ancelotti a pourtant tenté un coup de poker, censé contrarier le jeu barcelonais. Mauvaise inspiration : au lieu de ça, le Real s’est longtemps cherché. Il s’est mieux trouvé en seconde période, pour revenir dans les ultimes secondes.
Mais quand Jesé a exploité un service de Cristiano Ronaldo (2-1, 90e+1), il était trop tard : Khedira avait déjà buté sur Victor Valdes (21e et 86e), Benzema avait déjà trouvé la transversale dix minutes après son entrée (72e). Pour couronner le tout, ni la main d’Adriano dans la surface (21e), ni la poussette de Mascherano sur Cristiano Ronaldo (71e), n’avaient accouché d’un penalty. Ce n’était pas la soirée du Real.
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Par Gil BAUDU | Eurosport
le foot c,est la merde………………………….
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