En dépit de l’annonce faite par la Caf concernant les incidents de Lomé qui seront aujourd’hui au menu de la réunion du Comité d’organisation de la Can 2008, les Togolais restent zen et disent s’attendre à tout, car estimant que la Caf a déjà commencé à aiguiser le couteau qui va les achever, après leur élimination.
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rnNotre passage, ce mardi à Lomé, nous a permis de mesurer la tonalité des propos après les incidents de Kégué.
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rn«Nous avons fait du remboursé. Car rappelez-vous, on avait subit le même sort à Bamako», peste ce supporter des Eperviers. Ce dernier fait allusion aux incidents qui avaient émaillé en 2005 la rencontre Mali-Togo comptant pour les éliminatoires combinées de la Can et du Mondial 2006 disputé à Bamako. Alors que les Togolais venaient d’inscrire leur second but, les supporters furieux étaient descendus sur la pelouse obligeant l’arbitre à arrêter la partie. Ces incidents de Bamako s’étaient poursuivis dans la ville où plusieurs commerces et voitures ont été saccagés, obligeant les forces de l’ordre à procéder à plusieurs arrestations. Et un autre de nos interlocuteurs d’avertir : «Après ce sera le tour du Bénin, car eux aussi, ils nous avaient agressés à Cotonou.»
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rnQuid de la sanction qui pourrait frapper le football togolais : «On s’en fout ! On sait que la sentence est déjà prononcée et que la Caf ne va pas nous rater. Mais cela ne nous perturbe nullement. Car nous savons qu’il y a deux poids deux mesures. Le Togo est visé, mais nous allons assumer.» Des joueurs et des supporters du Mali, qui a battu le Togo (2-0), ont été victimes de violence à la fin de la rencontre qui a vu l’équipe locale se faire éliminer de la Can. Les internationaux maliens, Frédéric Kanouté et Mamady Sidibé, ont été blessés au cours des échauffourées. Le coach des Aigles, Jean François Jodar, avait fait état, lundi à Bamako, de sa grande frayeur et de celle de ses poulains lors de ces violences qui n’honorent pas le football africain.
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rnHyacinthe DIANDY (lequotidien.sn)
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