Les responsables des clubs et ligues majoritaires face à la presse : L’étau se resserre autour de Baba Diarra et de sa nébuleuse bande

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Monzon-Moussa-KonateEtaient présents Moussa Konaté, président du COB, Boubacar Monzon Traoré, Mamadou Sow respectivement présidents des ligues de Bamako et de Ségou, Yéli Sissoko, président de la commission des finances, Gaoussou N’Pa Sylla, président du CS Duguwolofila, Ali Ag vice-président de la ligue de Kidal. Et depuis on assiste à une panique généralisée chez les partisans de Baba Diarra de ses agitateurs enragés et qui au lieu d’apporter des arguments contraires tombent honteusement dans des dénigrements outranciers, d’accusations mensongères et fallacieuses comme eux seuls possèdent le secret.

Comme on le sait le football malien traverse une crise de confiance entre les acteurs suite au clash de l’assemblée générale ordinaire survenue le 10 janvier 2015. Mais la participation du Mali à la coupe d’Afrique des nations du 17 janvier au 8 Février 2015, les légalistes avaient fait profile bas pour ne pas perturber la sérénité des Aigles du Mali. Une fois la phase finale terminée, les clubs et ligues majoritaires ont rencontré la presse nationale pour expliquer les raisons de ce clash prémédité en réalité par Baba Diarra. C’est le vice- président de la ligue de Kidal qui a donné le ton en rappelant la violation flagrante de l’article 30.1 des statuts et règlements de la fédération malienne de football qui stipule «l’Assemblée générale ordinaire doit être convoquée au plus tard 90 jours après l’arrêt des comptes prévue le 30 septembre ». Du coup la FEMAFOOT avait donc trois mois à partir du 30 septembre pour organiser l’GO au plus tard le 31 décembre 2014. « En organisant l’AGO le 10 janvier 2015, Baba Diarra et sa bande violent les textes qui l’ont permis d’être élus. C’est pour protester contre cette violation que le président du CSD7 a introduit une demande argumentée de révocation du président du comité exécutif conformément à l’article 31.4. Au lieu d’envoyer cette demande aux membres de l’AGO, on a eu droit à une suspension de trois ans de Pa Sylla dans l’unique dessein de l’empêcher de participer à l’assemblée générale et de défendre ainsi sa demande de révocation. La FIFA ayant été saisi par M. Sylla, avait clairement indiqué dans une correspondance adressée à la FEMAFOOT le 22 décembre 2014 SG/tre/pco signé du secrétaire général de la FIFA que la présence de N’Pa Sylla s’imposait dans la salle pour y défendre sa demande de révocation de Baba Diarra.  La FIFA avait aussi émis un avis favorable à la participation à l’AGO de Yéli Sissoko, injustement suspendu par Baba Diarra pour exposer devant les membres cde l’assemblée générale en toute légalité ses points de vue dans le litige qui l’oppose au comité exécutif. Autre violation dénoncé au cours de la conférence de presse c’est que le rapport financier ainsi que le rapport d’audit des comptes auraient dû être transmis aux délégués au moins 21 jours avant la tenue de l’AGO conformément à l’article 31.3 des statuts de la FEMAFOOT. Or c’est dans la salle que ces deux rapports ont été distribués aux délégués et ce qui démontre toute l’opacité de la gestion des fonds gérés par Baba Diarra. Et pire les observations faites par les ligues de Bamako, Ségou et Kidal et du CS Duguwolofila n’ont pas été transmises aux membres de l’AGO en violation de l’article 31.3. Comme cela ne suffisait pas les clubs et ligues majoritaires ont assisté à un comportement outrageant et antidémocratique de Baba Diarra en violation flagrante  des textes réglementaires de la fédération malienne de football en s’arrogeant le droit de faire expulser de la salle Me Bassalifou Sylla, délégué du Djoliba AC. En guise de solidarité avec Me Sylla et pour protester contre les méthodes inacceptables et insultantes de ce policier qui se croyait être dans un commissariat de police, d’autres membres ont décidé de se retirer de la salle. C’est ainsi que sur les 55 délégués de l’AGO, 29 ont décidé de se retrouver dans une autre salle pour tenir l’assemblée conformément à l’article 34.1 des statuts de la FEMAFOOT que la condition  « 50% plus une voix » est nécessaire pour que l’assemblée puisse tenir. C’est à l’issue de cette assemblée des résolutions ont été envoyées à la FIFA même si la réponse tarde à venir. Et Moussa Konaté d’expliquer cette situation  que Baba Diarra et sa bande ont trainé d’envoyer leur P.V en invoquant le motif de leur présence à la CAN qui s’est disputée en Guinée Equatoriale.  Or tout le monde sait que ce prétexte est fallacieux d’autant que son secrétaire général, Yacouba Traoré et l’ensemble du staff administratif ainsi que les présidents des commissions de la fédération n’étaient pas présents à la CAN. Pour le président du COB, il s’agissait donc là ni plus ni moins que d’une manœuvre dilatoire destinée à gagner du temps. Malgré cette évidence patente Baba Diarra et ses agitateurs enragés n’ont eu d’autre moyen que de tomber honteusement dans des dénigrements outranciers, d’accusations mensongères et fallacieuses. Rappelons que les statuts et règlements de la fédération malienne de football ont été adoptés par l’assemblée générale extraordinaire le 22 Mai 2011 par les délégués qui sont actuellement membres du comité exécutif de la FEMAFOOT à savoir Boukary Sidibé, Sékou Maciré Sylla, Souleymane Magassouba, Sidi Békaye Magassa, Mamoutou Touré. A les entendre crier partout, Moussa Konaté, Boubacar Monzon Traoré, Mamadou Sow, Hammadoun Kolado Cissé doivent attendre la fin du mandat de Baba Diarra et de sa bande de voyous comme si le mandat les donnait le droit de violer les statuts et de voler à visage découvert les fonds de la fédération malienne de football. Où bien qu’ils aient le courage de souligner les articles contenus dans les statuts de la fédération autorisant les violations flagrantes et le vol caractérisé.

Said BOCOUM

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