L’ancien entraineur et directeur technique du Centre Salif Keïta, (CSK), Samballa Sissoko est décédé, mardi, à Bougouni, à la suite d’une longue maladie.
Il a été conduit, hier en sa dernière demeure au cimetière de Sotuba par une foule de parents, d’amis, de collègues, et de responsables sportifs. Âgé de 67 ans, Samballa Sissoko a connu une longue et riche carrière sportive. Le technicien a d’abord fait ses classes de sportif, comme athlète dans sa ville natale, à Kayes. Ce qui lui a valu, un stage d’entraineur d’athlétisme en ex république démocratique d’Allemagne, en 1969.
Diplômé de l’institut sportif de Berlin, (Allemagne), ce professeur d’éducation physique, se reconvertit dans l’entrainement en football, après l’obtention d’un diplôme de second degré de technicien, en 1976. Il dirigera par la suite plusieurs clubs dont le Debo club de Mopti, (1979-82), l’AS Biton de Ségou, en 1987, l’AS Sogemork de Kalana en 1989, le Stade malien en 1990, avec lequel, il remporte la coupe du Mali, l’USFAS en 1984 et le CSK. Samballa Sissoko fut également entraineur de la sélection nationale cadette.
Le monde sportif national, gardera toujours de lui, l’image d’un technicien qui avait la ferme conviction que le développement du sport en général et du football d’élite en particulier, passe obligatoirement par la formation à la base. C’est d’ailleurs pour cette intime conviction que Samballa Sissoko devint l’un des piliers essentiels de la création du Centre Salif Keita, le 23 août 1993. Pour avoir sauvé plusieurs clubs en difficulté avec sa légendaire ‘’Baraka’’, celui que la presse sportive surnommait le ‘’pompier de service’’, retrouvait avec le CSK, le meilleur cadre d’inculquer son savoir faire extraordinaire aux footballeurs en herbe.
Les Amadou Coulibaly dit Amadou Sion, Abdramane Coulibaly, dit Scifo, Mahamadou Diarra dit Djila, Seydou Keita, Mintou Doucouré pour ne citer que ces joueurs, ont été forgés dans la moule de ce technicien d’exception. Homme de rigueur et de discipline, Samballa Sissoko conduira le CSK en première avec la génération joueurs cités plus haut. Le technicien laisse derrière lui, des enfants, des petits-fils et des amis inconsolables.
Dors en paix, coach !
L’ESSOR du vendredi 22 avril 2011, par Modibo Naman Traoré
