Née depuis le 10 janvier 2015 lors de l’Assemblée générale ordinaire de la Fédération malienne de football, la crise que connait actuellement le football malien ne cesse de prendre des tournures inquiétantes pour notre sport roi. Si les Contestataires exigent la reprogrammation de la 6ème journée du championnat qu’ils avaient boycottée, la Fédération Malienne de football ne l’entend pas de cette oreille et veut poursuivre la compétition en organisant la 13ème journée. Un bras de fer qui a conduit le mercredi dernier, à l’interpellation de plusieurs dirigeants du football malien qui ont organisé une marche sur la Fédération malienne de football.
Face à l’ampleur grandissante de la situation, le ministre des Sports, Housseini Amion Guindo est sorti de sa réserve. ” Je tiens à rappeler que le jour où cette crise est née, le Mali n’avait pas de gouvernement. Peut-être que si on avait un gouvernement ce jour-là, on aurait pu l’éviter. Pour apaiser la tension, j’ai plaidé auprès de la Fédération Malienne de Football pour obtenir la suspension du championnat national lors de la CAN 2015. Et, après la CAN, j’ai rencontré les deux camps à plusieurs reprises afin de résoudre le problème. Et, le lundi dernier, j’ai été informé que les contestataires voulaient prendre en otage le match AS Réal – Stade Malien de Bamako et faire un sit-in. Je les ai appelés à la retenue. Malheureusement, ils en ont décidé autrement “ a-t-il expliqué.
S’agissant de sa position et de son rôle dans cette crise, Poulô a été très clair : “Il faut d’abord retenir que je ne suis pas partisan. A aucun moment, je n’ai pris position pour qui que ce soit. Je joue la médiation et mon rôle n’est pas de trancher entre les deux camps. Mais il faut retenir que la fédération est souveraine et il n’a qu’un seul président, à savoir Boubacar Baba Diarra “.Le ministre des Sports s’est dit également optimiste quant à la résolution de la crise. “Je suis très optimiste et déterminé à gérer ce problème. J’ai saisi ma hiérarchie et notre médiation continue pour une sortie de crise ” a-t-il souligné
Sory I. Coulibaly
