Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hamane Niang, a rencontré, hier mardi 16 octobre, les associations, organisations et mouvements de jeunesse et les différentes fédérations sportives. Cette rencontre, qui s”est déroulée dans la salle de conférence du Stade du 26 Mars, a permis de clarifier sa vision et ses méthodes de travail. Il compte désormais développer la récompense du mérite pour stimuler l”émulation et valoriser les compétences.
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La salle de conférence du Stade du 26 Mars de Yirimadio a servi de cadre, hier mardi 16 octobre, à la rencontre de prise de contact du ministre de la Jeunesse et des Sports, Hamane Niang avec les associations, organisations et mouvement de jeunesse et les responsables des 27 fédérations sportives du Mali.
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Cette rencontre s”est déroulée en deux phases. Le ministre Hamane Niang a, tout d”abord, rencontré les associations, organisations et mouvement de jeunesse. D”entrée de jeu, Hamane Niang estime que "les actions de la jeunesse et du département doivent se compléter et non se contrarier". "C”est en synergie que nous allons évoluer. En tant que partenaires, je vous invite à maintenir et à développer un dialogue franc et sincère avec le département à travers la Direction nationale de la jeunesse. Ce dialogue aura pour levier l”anticipation qui, de mon humble avis, est l”arme efficace pour la résolution des problèmes qui pourront se poser à nous" a déclaré le ministre Hamane Niang pour planter le décor.
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C”est après que le Secrétaire général du Conseil national de la jeunesse (CNJ) Alioune Guèye a pris la parole pour présenter sa structure. Aux dires de Alioune Guèye, le CNJ a été créé suite à une très forte recommandation de la Conférence nationale souveraine du Mali en 1991. Qui insista sur la nécessité de la convocation des états généraux de la jeunesse et de l”emploi en 1993. Ces états généraux, a rappelé Alioune Guèye, décidèrent de la création d”un cadre regroupant l”ensemble des structures de jeunesse dans un Conseil national de la jeunesse du Mali.
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Structure relevant de la société civile, le Conseil national de la jeunesse du Mali regroupe l”ensemble des associations, organisations et mouvements de jeunesse. C”est un cadre de concertation, d”orientation et de coordination des actions de la jeunesse malienne. C”est en juillet 2000 que le Conseil national de la jeunesse a vu le jour à Bamako. Il dispose, aujourd”hui, de plus de 20 000 élus et de millions de militants et de sympathisants. Pour Alioune Guèye, le CNJ-Mali est "l”interlocuteur direct de l”Etat en matière de promotion de la jeunesse et travaille étroitement avec le ministère de la Jeunesse et des Sports sur la base d”une convention de partenariat".
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Pour mener à bien sa mission, le CNJ s”est fixé comme objectifs de renforcer la capacité des organisations et associations membres, la conscience civique et patriotique des jeunes ; de favoriser l”insertion socioprofessionnelle des jeunes et leur participation au développement du pays. Il s’agit de contribuer au renforcement de l”unité de la jeunesse malienne, à la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité, à la préservation de l”environnement ; accompagner les pouvoirs publics et les décideurs dans le cadre de la promotion de la jeunesse.
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Le CNJ-Mali intervient dans plusieurs domaines liés à la promotion et à l”épanouissement de la jeunesse comme l”éducation, l”emploi, la culture, la santé et le VIH-Sida, le sport, le développement social et l”économie solidaire, les droits humains. Sans oublier l”intégration sous-régionale, régionale, africaine et la maîtrise des Nouvelles technologies de l”Information et de la Communication (NTIC).
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Le CNJ-Mali a également exécuté plusieurs projets en faveur de la jeunesse. Il s”agit du financement des projets initiés par des centaines de jeunes à travers tout le pays par le Fonds national de l”emploi des jeunes ; l”organisation des fora au Mali, notamment le forum de la jeunesse africaine en prélude au 23ème Sommet Afrique-France et le Forum de la jeunesse africaine pour l”Union Africaine. Qui a abouti, sur la proposition de la Charte Africaine de la Jeunesse. Autres activités du CNJ-Mali, c”est la formation des jeunes dans le cadre de l”initiation en informatique et Internet en collaboration avec le FAFPA et le CFIB ; l”accompagnement dans la formation des jeunes dans les camps de jeunesse Toukoto, Soufouroulaye et Kidal ; la dotation des jeunes en situation difficile de chariots et matériels d”exploitation et de vente des produits Nestlé. Le CNJ-Mali a également participé à la signature de l”accord de partenariat pour une école apaisée et performante et l”organisation de l”opération «citoyen jusqu”au bout» en collaboration avec l”Agence de communication Star-Com et la Coordination des Associations et ONG Féminines (CAFO) aux élections présidentielle et législatives de 2007.
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Selon Alioune Guèye, le CNJ-Mali dispose d”un Plan d”action des jeunes de lutte contre le VIH-Sida pour la période 2007-2010. S”agissant des perspectives, le CNJ-Mali veut renforcer le fonctionnement des structures de base de la structure, dynamiser les actions des associations à caractère national affiliées au CNJ-Mali, renforcer la coopération décentralisée dans le cadre de la vie inter-associative et favoriser la promotion des jeunes à des postes de responsabilité.
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Après cette intervention, le responsable de l”Association des Pionniers du Mali, Lassana Samaké, a fait un aperçu pour son regroupement. "C”est au cours du Congrès constitutif de la jeunesse de l”Union Soudanaise RDA tenu en décembre 1959 à Bamako qu”il a été décidé de la création du Mouvement national des pionniers. En exécution de cette décision, l”organisation est née le 21 avril 1960 à Katibougou. Le Mouvement national regroupait tous les jeunes en son sein dans le cadre du parti unique" a-t-il rappelé.
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Après la prise du pouvoir par l”armée le 19 novembre 1968 et suite à une vaste campagne de dénigrement de la part du Comité militaire de libération nationale, le Mouvement, a souligné Lassana Samaké, a connu une période d”hibernation.
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Avant d”ajouter que "le gouvernement a vite perçu la nécessité de reprendre cette organisation, véritable structure d”éducation appropriée de notre jeunesse". Avec l”avènement de la démocratie et du pluralisme politique au Mali, l”Etat s”est désengagé de la gestion de cette institution, a déclaré le responsable de l”Association des Pionniers du Mali.
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L”Association des Pionniers du Mali mobilise et organise les jeunes dans le but de compléter l”éducation familiale et scolaire par l”organisation des loisirs sains, la formation morale, civique, patriotique et physique. Il s’agit aussi de préparer les jeunes à leur participation à la vie active par la valorisation d”activités techniques et pratiques de production ; de cultiver le sentiment patriotique, le dévouement, l”abnégation et l”esprit de sacrifice. L”Association a déjà un nouveau bureau fédéral composé de 17 membres élus lors de la dernière assemblée générale à Gao en août dernier.
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Après avoir écouté les uns et les autres, le ministre Hamane Niang a pris bonne note des différentes préoccupations. Hamane Niang est convaincu qu” "on ne peut rien faire, si l’on n’est pas ensemble". Raison pour laquelle, il a pris l”engagement de mieux gérer les ressources humaines et financières.
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Après cette rencontre, le ministre de la Jeunesse et des Sports a pris contact avec les différentes fédérations sportives du Mali. Pour la circonstance, il avait à ses côtés le Président du Comité national olympique et sportif du Mali, Habib Sissoko, le Secrétaire général du département de la Jeunesse et des Sports, Bréhima Mariko.
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Habib Sissoko a, tout d”abord, remercié le Président de la République, Amadou Toumani Touré et le Premier ministre Modibo Sidibé pour le choix porté sur Hamane Niang de diriger le département de la Jeunesse et des Sports. Il s”est ensuite réjoui de la qualification de l”équipe nationale senior de football "Les Aigles" à la Coupe d”Afrique des Nations Ghana 2008, de la qualification de Daba Modibo Kéïta et des Aigles Dames de basket-ball aux prochains Jeux Olympiques. "Monsieur le ministre, nous sommes prêts à vous accompagner dans votre noble mission. Nous sommes convaincus que vous êtes un homme d”action" a déclaré Habib Sissoko.
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Hamane Niang dira pour sa part : "il y a une quelques jours, j”étais le Président de la Fédération malienne de basket-ball, aujourd”hui j”ai la lourde tâche de diriger le ministère de la Jeunesse et des Sports. C”est vous dire que nous sommes ensemble et c”est ensemble que nous pourrons relever les défis pour l”intérêt du sport au Mali". "Je pense que vous devez au niveau de vos fédérations respectives former une équipe solide, solidaire et faire une bonne gestion des ressources humaines, matérielles et financières dont vous disposer et que l”Etat peut toujours compléter" a-t-il ajouté.
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Pour pouvoir relever les défis, Hamane Niang insiste sur l”esprit d”anticipation et d”imagination. "Je pense que l”anticipation va de paire avec le dialogue franc et constructif avec comme socle la loyauté et le respect réciproque. En cultivant ces différentes valeurs, nous formerons une seule et grande famille pour le développement de notre sport. J”entends développer la récompense du mérite pour stimuler l”émulation et valoriser les compétences" a-t-il conclu.
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Après cette prise de contact, le ministre de la Jeunesse et des Sports Hamane Niang envisage de rencontrer chacune des fédérations sportives afin de prendre en compte leurs préoccupations spécifiques. Il souhaite commencer par le Comité national olympique et sportif du Mali.
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Alou Badra HAIDARA
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