Le Mali à la CAN 2015 : Mes 10 enseignements

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 Le Mali à la  CAN 2015 : Mes 10 enseignements
Alassane Souleymane et Seydou Keita

Le Mali sort de la compétition en Guinée Equatoriale par le sort du tirage au sort. Beaucoup de tristesse pour vous et moi mais ça restera le football par cela même qui le rend bon, le subjectif.

J’ai personnellement savouré chaque instant de cette CAN qui était la quatrième que j’ai physiquement vécue après 2002, 2008, 2010.  En Guinée équatoriale, j’ai représenté la Commission nationale ad hoc de préparation de nos sélections de football et de basketball mise en place en décembre dernier puisque vous devez le savoir, nous avons trois CAN de foot (senior, cadets et juniors) un mondial  et quatre Afrobasket en 2015. Alors je vous parle de cette CAN équato-guinéenne bien et tristement mémorable pour nous Maliens.

1-VAINCU INVAINCU : oui nous nous mordons les doigts parce qu’à l’heure des comptes dans le groupe D, nous sortons invaincus avec 3 nuls intenses mais nous sommes vaincus au tirage au sort pour finaliser le classement et trouver un deuxième qualifié. La Guinée est l’heureuse tirée.

2- SEYDOU KEITA, LE PATRIOTE : le capitaine emblématique des Aigles voulait réussir sa 7e et surement sa dernière CAN (même s’il lui reste de beaux restes) de belle forte manière mais hélas le sort l’a voulu autrement. Ce n’est pas faute d’avoir essayé pour celui qui est vu comme un vétéran mais qui court sur le terrain comme en 1999 avec un statut junior et un ballon d’or remporté au mondial au Nigéria. Il a mouillé le maillot et s’est sacrifié à la sueur comme ses coéquipiers.

3- LE SACRIFICE: Seydou Kéïta a raté un penalty stratégique contre la Guinée mais il faut saluer le courage et la témérité du capitaine sur le coup. A un moment où la Guinée mène, un penalty favorable sifflé était l’occasion idéale d’égaliser et de chercher à inverser la tendance. Seydou en grand capitaine et ainé savait que le choix de tout autre de ses camarades pouvait peser sur les épaules et un ratage couterait aussi au malheureux candidat jusque dans sa carrière. Pour protéger les jeunes fantassins, il a décidé de tirer et de porter le chapeau en cas d’échec. C’est le geste des grands. Tous les jours n’étant pas grands même pour les grands, il a raté son tir et manqué ce tournant psychologique. Alors rien à reprocher à Seydou.

4- MANQUE D’AUDACE ? : oui le sélectionneur a été critiqué sur les trois matches pour des remplacements jugés tatillons ou pour une propension à se retenir sur les remplacements aux bons moments. Mon analyse personnelle est qu’il a manqué d’audace mais par prudence. La phase éliminatoire n’a pas permis à Kasperszak d’avoir la marge tactique  nécessaire pour dégager un groupe compact et un noyau dur de titulaires indiscutables. L’on se souvient qu’après une entame de bon aloi contre le Malawi, ses poulains ont trébuché à Alger avant de bien repartir à addis Abeba avec une belle victoire. Mais les deux défaites d’affilée contre l’Ethiopie à domicile à Bamako et au Malawi ont créé un réel doute dans la tête du sélectionneur et dont il ne s’est pas repris malgré la qualification contre l’Algérie. Ce doute a persisté  jusqu’aux phases finales.

La lourde défaite 3-0 contre l’Afrique du sud en phase préparatoire au Gabon a maintenu ces doutes même si cela pouvait être relativisé à ce niveau. Pour résumer, coach Henri n’a pas eu le recul nécessaire pour jauger la capacité de chaque individualité à répondre au défis tactiques inhérents aux changements pour conserver un acquis ou changer le cours du jeu. Ce qui est plus sûr mais hélas regrettable, c’est que si les Aigles arrivaient à dépasser le premier tour, les performances contre des équipes comme le Cameroun ou la Cote d’ivoire allaient l’aider à avoir plus confiance à son groupe.

5-LA SERENITE AUTOUR DES AIGLES : Oui il y a eu deux médailles de bronze de suite en 2012 et 2013 mais cette année également les Aigles pouvaient prétendre à mieux car il y a eu de la vraie sérénité autour de l’équipe. Pas de grande mésentente, pas de scandales, pas de crise d’égo, pas de revendications encore moins des doléances non satisfaites. Les primes ont été payées avant le début du tournoi. L’Etat et la fédération ont mis les petits plats dans les grands.

6- LE 12è AIGLE : L’Union nationale des supporters du Mali avait du souci pour réussir un déplacement massif sur la Guinée équatoriale. Des soucis d’argent au regard de la situation générale du pays. Mais ce souci s’est avéré très vite inutile car en guinée équatoriale, le Mali est bien présent par sa communauté qui est la première des étrangères du pays. La mobilisation a été totale sinon monstre à Malabo, Bata, Mongomo et bien d’autres contrées dont les ressortissants n’ont pas hésité à faire le déplacement. Grace à l’ambassadeur du Mali en Guinée équatoriale et au Conseil des Maliens, le 12è aigle a bien glati dans les tribunes de l’estadio de Malabo et de celui de Mongomo et les Aigles avaient de quoi être fiers en regardant le vert- jaune-rouge massif.

7- KASPERSZAK : avec l’élimination au premier tour, la question est presque unique : va-t-on ou non garder le sélectionneur ? Son contrat était lié à cette phase finale de la CAN 2015, un contrat d’objectif. Mais d’ores et déjà à la FEMAFOOT l’heure est à la réflexion pour répondre à cette question. A notre avis, en attendant la réponse, il serait préférable de ne pas tomber dans le piège du passé, soit un entraineur par an ou par CAN.

Pour cette fois soyons pragmatique et jouons pour la continuité. Les arguments sont pourtant là : l’équipe est en place techniquement et tactiquement et bientôt les éliminatoires de la CAN 2017 et du mondial 2018. Coach Henri doit continuer quitte a lui de fixer des objectifs plus pointus dans un contrat assez contraignant.

8-DEUX POUMONS, UN CORPS : la Guinée et le Mali, dit-on, selon l’esprit des pères fondateurs des deux pays, sont deux poumons d’un même corps. Cette assertion a été bien vérifiée à Mongomo au lendemain du choc 1-1 entre les deux pays. A l’aéroport de la ville, et en route pour Malabo pour attendre le verdict du tirage au sort fatidique, les joueurs des deux équipes ont communié dans la fraternité. Des moments forts de retrouvailles pendant les deux heures d’attente. Causeries, jeux de carte, partage de musique ont comblé le temps, comme une seule équipe. C’était du grand art de ce que le football peut avoir de beau, d’humanisme, de fraternité, de solidarité, de cohésion et de paix.

9- Le  PANAFRICANISME EQUATO GUINEEN : Organiser la CAN en moins de deux mois, c’est bien évidemment l’exploit unique dans l’histoire que la Guinée équatoriale a réussie en acceptant d’organiser la 30è CAN après le désistement tardif du Maroc. Le président Obiang Nguéma a sorti la carte panafricaniste pour sauver la CAF et le Continent constamment exposés aux critiques récurrentes d’inorganisation, d”’arrierisme”. La CAN s’est déroulée dans des conditions au dessus de la moyenne et la compétition sauvée là où on la destinait en Europe ou en Asie. Bravo à la Guinée équatoriale, son président et son peuple.

10- L’AVENIR : les Aigles sortis au premier tour, il faut vite se remobiliser. Il faut tirer les enseignements techniques et tactiques des trois matches et regarder devant. Autant les Aigles ont été considérés par bien d’observateurs comme une des plus belles équipes, autant ces mêmes observateurs n’ont pas bien compris que cette équipe est très apte à ouvrir le score mais se fait rattraper très vite à la marque, laisse filer une victoire pourtant à portée de main, comme ce fut le cas contre la Côte d’ivoire et le Cameroun.

Contre la Guinée, les joueurs maliens ont vécu l’inverse, en prenant d’abord un but avant d’égaliser non sans avoir raté un penalty. Là ils ont eu les ressources morales et psychologiques pour remonter la marque. La deuxième mi-temps contre la Guinée a été très abordable pour Seydou Keita et ses camarades mais disons aussi que la baraka a manqué. Il faut donc tirer le bilan, gérer la question de l’entraineur et se remettre en ordre de bataille pour la CAN 2017 et le mondial 2018. Les hommes sont là, le potentiel aussi.

Alassane Souleymane

 Journaliste, ancien membre de la Fédération Malienne de Football

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13 COMMENTAIRES

  1. Bilan de la CAN 2015
    A l’issue des trois matches de poule, les Aigles ont fait trois matches nuls, trois buts encaissés, trois bits marqués sur lesquels on avait d’abord ouvert le score. Sur les trois matches, le meilleur joueur du match a toujours été malien: Sambou Yattabaré contre le Cameroun, Seydou KEITA contre la RCI et Modibo MAIGA contre la Guinée. Dans ce derbier match, Molla WAGUE a été le joueur fair play. Sur les trois matches, on a pris 6 cartons jaunes contre zéro carton rouge.

    On a rarement vu une vraie équipe malienne avec autant de fighting spirit (esprit de combat). C’était à la limite des bandes de copains. Avec un capitaine deuxième relai du coach. Franchement, chapeau, les jeunes ! Il faut tout simplement maintenir cette dynamique autour du même coach. On ne veut plus de coach avec un contrat de quelques mois. Travaillons dès maintenant dans le calme avec un coach qui va nous amener à la prochaine CAN. Le potentiel est là. Félicitations!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Carton rouge à la FEMAFOOT et à son Président qui ont amené la poisse à notre sélection !

  2. Je remercie toute l’équipe des sacrifices consentis pour se retrouver à ce stade de la compétition.
    Le MALI aurait dû se qualifier sans passer par la case du tirage au sort et vu que nous ne sommes pas arrivés à atteindre cet objectif il faudra constater , reconnaître que ça été
    un échec et après celui-ci nous devrions tirer des enseignements or je remarque que
    beaucoup de nos compatriotes semblent se satisfaire du parcours de l’équipe nationale.
    Si le Mali souhaiterai remporter un jour cette compétition il faudra qu’on bâtisse une équipe
    plus performante que celle que nous avons actuellement et que nous utilisons nos
    entraîneurs au lieu de payer dix ou seize millions à un étranger et ne pas être qualifiés.
    Je ne met pas la compétence de qui que ce soit mais je parle de bon sens car non seulement nous réduisons nos dépenses mais nous permettrons à nos entraîneurs nationaux non seulement d’avoir un job mais de se parfaire.
    Ii y’a journaliste qui avait lors d’un débat télévisé avec Mr Yacoubadian pointé du doigt les carences de notre équipe nationale surtout en disant qu’elle était incapable d’aligner deux victoires successivement mais on l’a pas écouté.
    Mr Drame sans le connaitre me semble très compétent pour prendre les rênes de cette équipe tant ces analyses et son coaching sont excellents et je n’oublie pas Mr Koné qui est d’ailleurs dans l’actuel staff .
    La défense malienne est incapable de tenir un résultat et c’est la panique à chaque fois que la balle est dans notre camp et pire au lieu de poser la balle et relancer proprement elle se dégage à l’emporte pièce.
    La chance pour le Mali contre la RCI et le Cameroun a été d’avoir marqué le premier et tôt.

  3. …je ne comprends pas ce delire collectif autour d’un penalty raté et de son tireur Seydou Keita…Je pense qu´il faut recadrer tt cela ds l sport de haut niveau et ds n´importe quelle situation de la vie quotidienne faisant l´essence même d l´être humain capable et faillible!
    “L´enfant ne peut tomber que ds les bras d celui qui le porte chaq jour…”, pourtant il ne fait pas exprès d le laisser tomber…on a été éliminé,un point. Il faut se préparer pr les prochaines échéances en cessant de ruminer et servir à chaque fois du réchauffé!

  4. coup de chapeau à toi mon grand,tu as tout dit.Si tous les maliens avaient la meme faculté de comprehension comme toi,on allait garder les memes elements pour les futures echeances.Mais helas!les maliens veulent des resultats dans l'immediat alors qu'en matiere de foot il faut le long terme pour pouvoir faire un bon resultat.Je suis du meme avis que toi on doit donner une nouvelle chance au selectionneur henri car il a un bon groupe dans l'avenir on peut compter sur eux meme si c'est vrai que les maliens n'ont pas cette patience mais il faut le faire.Les matches nuls contre le cameroun et la cote d'ivoire beaucoup de supporters ont consideres comme des victoires alorsqu'on meritait plus qu'un match nul.Comme tu l'as si bien dit c'est la baraka qui nous a manqué.Il faut aussi dire qu'avant cette can il y avait des mauvais signes autour de notre equipe on se rappel lors de la 43 assemblée ordinaire de la femafoot seulement à une semaine du coup d'envoie de la can les choses se sont mal passées.le foot malien n'avait pas besoin d'une telle chose en ce moment.Il faut reconnaitre que nous avions l'une des meilleures formations du tournoi,c'est dur de voir notre equipe eliminée de cette maniere mais s'il faut l'accepter en se disant nous reviendrons mieux faire que toutes les participations du mali à la can.Nous avons des vrai guerrier suceptible de relever cet immence defi mais cela ne peut se faire sans l'union de tout chacun derriere les aigles.L'union faisant la force laissons les critiques à coté la can 2015 est à vite oublier ça vraiment ete un mauvais souvenir pour nous.Mais gardons l'espoir inchallah ça va allé.Vive le Mali un et indivisible.Allez les aigles!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  5. Pour moi cette élimination n’est ni Seydou KEITA, ni KASPERSZAK, car une seule personne ne peut point faire éliminer toute une équipe sur le terrain. Nos aigles n’ont pas joué comme les autres équipes.

  6. Nonnnn Maycky soiyons realiste. tu as compris dans un autre sens ou tu as une dent contre seydou keita. Tu as raison sur un point. oui il a tout simplement raté le penalite. oui un autre joueur pouvait le marqué. Mais si un autre joueur le rate il sera sans doute enguelé par les supporteur. Quant à seydou vu son statu au sein de l’equipe pourra etre pardonné par rapport à un autre joueur. En 2006 womme a raté son penalty tu as vu ce que les camerounais l’ont fait, or eto avait raté son tir aux but contre la cote d’ivoire en quart de finale en 2006. il a été pardonné. Drogba raté un penalty en finale de coupe d’afrique il a été pardonne. Alors seydou, eto, drogba adebayor, yaya toure et autres sont des maitres mais ils ne sont pas aussi parfais. C’est comme ça qu’il faut comprendre.

  7. Il faut être objectif Mr le journaliste Seydou à tiré le penalty pour protégé ces coéquipiers c est faut s il avait marqué vous direz autres choses de plus un des joueurs pouvait bien marque le penalty il a raté pas de complaisance si l on veut avance critiquons positivement

  8. Je suis Burkinabà mais j'ai un enorme respect pour Seydou Keita pour 3 raisons:
    1. C'est un très grand footballeur, un footballeur de très grande classe.
    2. C'est un grand homme, honnete et patriote
    3. Il est modeste, modeste comme savent l'etre les grands hommes.

    Merci Seydou,digne fils du Mali et de l'Afrique

  9. De virée le sélectionneur c’est pas la solution fait qui reste les erreur qui la fait c’est de laisse mustapha yatabare les 3 match alors qu’on avais 2 attaquant en forme qui sont diaby et Mohamed traore qui son reste sur le banc et d’avoir laissé adama tamboura les 3 il c’est pas défendre les tros but qu’on a pris venez de sont côté. La meilleur façon de conserve le score c été de faire tournée la balle pas la dégagé alors donnant leurs balle c’est sa qui nous a porté préjudice, incha Allah j’espère de tout cœur que les renfort qu’on attend viendron pour renforces notre équipe pour la rendre meilleur plus compétitive avec une grosse concurrence à tout les poste les meilleur avec abdoulaye diallo le havre, allasane tambe genoa, massadio haidara Newcastle, makan traore PSG, adama soumaouro djibril sidibe Lille, n’kolo kante Caen, abdoulaye doucoure renne, brahima tandia tours, adama toure gijon, allasane plea ogc Nice, adama traore FC Barcelone, moussa dembele fulham, ibrahim keita wolverhamton, il nous faire c’est joueurs la au côté de samba diakite kalilou traore avec sa, si on les associe sa peut faire très très mâle même en dehors de l’Afrique

  10. LA SERENITE AU TOUR DE L EQUIPE:
    lorsque les responsables de la fédération se promène avec des filles de joie et avec leur électeurs nommé président de ligues et clubs c’est cela la sérénité au tour de l’équipe?
    Voilà encore une preuve comme quoi certain journalistes sont des ennemis du football en racontant le mensonge pour tromper les lecteurs
    ALASSANE IL FAUT AVOIR UN PEU D’HONNETETE INTELLECTUEL MEME SI TU MANGE DE DANS.

  11. Garder ce vieux *****d’entraineur serait condamner les jeunes a ne jamais remporter le moindre match. J’ai compris que son salaire n’est pas bien clair. 10 millions ou 16 millions. L’entraineur declare 10 alors que les documents en declarent 16. Il y a certainement a boire et a manger dans ce contrat pour certains crocodiles du foot malien. Il nous faut de la transparence et arreter cette corruption infernale qui gangrene toutes les spheres de notre societe.
    Seydou est FATIGUE et il doit se remettre a l’evidence. Il y a un temps pour tout. En partant, qu’il embarque son vieux entraineur et laisser la place aux jeunes. Kone a ete debauche du Burkina pour aider le vieux. Il faudrait lui donner sa chance pour l’avenir des aigles.

  12. On est éliminé par ce qu’on pas gagné sur le terrain. Alassane arrête de tromper les gens. quand on ne perd pas on doit gagné sinon ça devient la loterie c’est ce que la cote d’ivoire a bien compris.
    comme drogba et etoo, je prie seydou keita à laissé notre équipe nationale aux jeunes joueurs.
    avec un frein enmain comment voulez vous avancé?

  13. Ce n’est ni Seydou, ni KASPERSZAK mais c’est l’équipe même les Aigles ne devraient pas se laisser rattraper ni par la RCI, ni par le Cameroun!A longueur d’année on voit les joueurs tout faire pour garder l’avantage au détriment de l’adversaire, pourquoi les aigles aussi n’ont pas adopté cette technique qui consiste à casser le match pour conserver leur avantage, en plus la fin des 2 matches était proche… 😥 😥 😥

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