Avec deux défaites en autant de matches, les Mexicains abordaient leur dernier match du groupe D dans une position délicate face au Mali. Mais, ceux qui avaient déjà enterré cette dynamique formation avaient oublié un détail de taille : le mental ! Et Marco Bueno s’est chargé de leur rappeler cela en ouvrant le score dès la 2e minute, aidé par une relance malencontreuse du portier africain Germain Berthé.
Et c’était parti pour un après-midi cauchemardesque pour Boubacar Diarra et ses coéquipiers qui vont prendre trois autres buts. Ayant impérativement besoin d’une victoire pour franchir ce premier tour, les Aiglons se sont inclinés par 1-4, Samba Diallo ayant réduit l’écart à la 62e minute sur un tir rageur.
Conséquence indirecte de ce résultat, les Coréens (sud) sont désormais certains de terminer parmi les quatre meilleurs troisièmes grâce à leurs quatre points. Quant aux Mexicains, il n’est pas pour le moment évident que cette large victoire leur permettre d’être repêchés.
Dans cette rencontre, notre constat est que Dougoutigui a été victime du revers de son système : la défense à outrance ! Certes, cela permet de ne pas encaisser et d’essayer de surprendre l’adversaire par des contres rapides. Mais, ils n’avaient pas de joueurs physiquement disponibles pour des sprints.
Pis, avec ce système, il n’est pas aisé de courir derrière le score car on est ainsi contraint de se découvrir et d’ouvrir des brèches à l’adversaire. Des vides judicieusement exploités par les Mexicains, très vivaces dans la récupération, surtout dans la relance.
Les Aiglons ont donc bu le calice jusqu’à la lie au Kamil Ocak Stadium de Gaziantep. On aurait assisté à une avalanche de buts sans de nombreux exploits (arrêts et claquettes) de Germain Berthé qui s’est repris après sa bourde du début de match. Les encouragements du public turc, majoritairement acquis à leur cause, n’a pas suffit à pousser nos juniors à se surpasser. Les jambes étaient trop lourdes. Et on a beau avoir le mental, si physiquement on est handicapé, la volonté montre vite ses limites.
Certainement que notre sélection nationale junior aurait pu faire mieux en seconde période si les joueurs avaient eu un peu plus de répondant physique. Mais, visiblement, les garçons n’avaient pas récupéré de leur dernière rencontre, très éprouvante physiquement, contre la Grèce (0-0). Ce qui est compréhensible d’autant plus que les longues séances d’entraînement ne leur ont pas donné ce loisir.
A cela, s’ajoute la gestion d’un effectif offensivement limité. Le coach Moussa Kéita est sans doute un fervent partisan du «catenacio», c’est-à-dire un système de jeu visant à asseoir l’équipe sur une solide base défensive.
Adieu la Turquie
Pendant les trois matches, nous avons toujours eu l’impression que les remplaçants avaient toujours un meilleur rendement que les titulaires. Aujourd’hui par exemple, contre le Mexique, les trois changements apportés (Ichaka Diarra, Souleymane Sissoko et Adama Kéita) ont donné une autre image à la sélection nationale.
Dans le système de Dougoutigui, nous avons trouvé qu’un Adama Traoré apporte plus de tonus offensif que Tiécoro Kéita, physiquement moins avantageux. Et la richesse de l’effectif aurait permis de le faire tourner pour donner plus de temps de récupération aux uns et aux autres. Hélas !
Sans vouloir faire le procès de qui que ce soit, nous pensons qu’il est temps de revoir la gestion technique des petites catégories et surtout le choix de l’effectif. Ce même choix judicieux doit être fait au niveau de l’encadrement technique. Nous pensons que l’idéal, à la place d’une commission, c’est de mettre les petites catégories sous la responsabilité directe de la Direction technique nationale (DTN) chargée de mettre un staff pour coacher les différentes sélections.
Et la FEMAFOOT doit aussi essayer de renouer avec certaines bonnes habitudes en trouvant un sponsor pour organiser des compétions nationales dignes de ce nom pour les petites catégories.
Mais, reconnaissons-le, tout n’a pas été non plus mauvais dans notre participation à cette 13e Coupe du monde U-20 de la FIFA, «Turquie 2013». Certains joueurs ont par exemple prouvé qu’ils avaient l’avenir pour eux.
Surmontant sa propre déception, le Ministre Hamèye Founé Mahalmadane a tenu à consoler les joueurs dans les vestiaires. Personne ne voulait que notre parcours s’arrête là. Mais, avec deux points (deux nuls et une défaite), il était utopique d’atteindre l’objectif principal : le second tour !
Moussa Bolly C.C/MJS pour Maliweb.net
Bon soyons sérieux à la coupe d’Afrique quand Dougoutigui a qualifié le Mali pour la coupe du monde en arrivant en demi finale tout le monde était content. Maintenant que chers aiglons sont éliminé l’entraîneur est nul. Non arrêtons ce genres de réflexions et essayons soyons solidaire dans la victoire comme dans la défaite. Et tirons des leçons tant de la coupe d’Afrique que de la coupe du monde afin des propositions constructives.
g s daccord avk chine et idy
Dougoutigui ya pa drap , on est encemble .
😀 c est pas grave. on est fier de vous.
Bon pas mal, a la prochaine en esperant que les corrections appropriees seront faites avant. Bravo les Aiglons et n’oubliez pas vous aviez ete qualifies parmis tant d’autres qui ont ete callees. Merci et bonnexchance pour la suite.
j’ai suivi certains de la coupe d;afrique des juniors sur la television chaneenne.En prelude du match de demi-finale entre le Mali et le Ghana, un journaliste ghaneen avait la question sur la strategie du coach , les consultans sportifs ont repondu en disant que la strategie de dougoutigui consistait a faire reposer ses rentrants contre le gabon.
Dougou n’est pas un coach, je suis desole, mais avec on ne pouvait esperer mieux.Aulieu de confier cette equipe a Dougou , on pouvait confier cette tache a d’autres coach maliens plus competents, et qui peuvent faire une bonne lecture du jeu de l’adversaire et un choix judicieux des joueurs.Bravo aux Aiglons, vous avez du talent et de la competence, avec un staff technique mediocre.
Dougoutigui à fait quoi? C’est le meilleur de la place
LES CARRENCES DU COACH ETAIENT FLAGRANT ,REMPLIES DE SIGNES D’AMATEURISME .
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