Les amateurs du ballon rond ont diversement accueilli les résultats du tirage au sort de la 26e édition de la CAN 2008 prévue du 20 janvier au 10 février 2008 au Ghana.
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Ainsi, le Mali s’est retrouvé dans la poule B en compagnie du Nigeria, du Bénin et de la Côte d’Ivoire. Aussi, bien des observateurs sont dans l’incertitude. Une chose est donc certaine : pour gagner une CAN, il faut nécessairement vaincre tous les obstacles. Pour cela, les Aigles doivent jouer sur leur valeur et leur talent pour sortir du piège de leurs adversaires, même si d’aucuns pensent qu’ils peuvent remporter la CAN.
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Pour cela, les Aigles doivent mettre le paquet pour emporter les 3 points, lors du premier match face au Bénin. En espérant que l’encadrement technique pourra tirer toutes les leçons des deux matches livrés face aux mêmes adversaires, lors des éliminatoires de la CAN en aller et retour (1-1 et 0-0).
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Malgré ces résultats nuls qui ne reflètent pas du tout le déroulement des deux matches, le Mali doit pouvoir s’exprimer en concret sur les occasions nettes de scorer, lors de ces rencontres éliminatoires au Ghana.
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Quant aux Nigérians, ils ne possèdent plus de grands joueurs de renommée, comme auparavant. En 2002, le Mali avait pu les tenir en échec, malgré avec leur pléiade de joueurs professionnels. Le plus gros morceau de cette poule reste et demeure plutôt la Côte ’Ivoire. En effet, c’est l’équipe la plus complète, dans tous les compartiments de jeu.
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Même si l’équipe possède ses atouts et qu’elle a été finaliste malheureuse en 2006, il suffit aux Aigles du Mali de bien jouer tactiquement et de s’appliquer. Comme ce fut le cas contre le Togo à Lomé, ce 12 octobre 2007. D’ailleurs, cette performance ivoirienne de 2006 ne doit pas être une référence, dans ce genre de compétition.
rn Rappelons que lors de la CAN 1994, tous les spécialistes avaient donné les Ivoiriens finalistes favoris:ils ont été pourtant éliminés en demi-finale. C’est aussi le cas de la Zambie , battue en finale par le Nigeria (1-2). Les Aigles du Mali avaient tenu en échec (1-1) les Sénégalais auréolés de leur parcours honorable de la coupe du Monde 2002.
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En tout cas, seul l’esprit du 12 octobre dernier doit prévaloir et être maintenu dans l’esprit de tous les acteurs -dirigeants, encadrement technique, joueurs…- pour sortir de cette poule où chaque équipe peut tirer son épingle du jeu. Et tout faux pas sera exploité par l’une ou l’autre équipe.
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Ce qui est certain, c’est que la confrontation Côte d’Ivoire-Nigéria laissera des traces. C’est pour cela que tout doit être mis en oeuvre pour gagner le match face au Bénin. Et les joueurs doivent être conscients des enjeux de ce match, s’ils veulent marquer leur empreinte dans les annales de l’histoire d’une Coupe d’Afrique des Nations.
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A noter aussi que les Aigles, qui participent pour la 5e fois à une CAN, ont toujours joué les demi-finalistes. Il n’ont pas le droit de décevoir le public malien habitué au carré d’as. Ce que les Aigles ont montré à Lomé prouvent qu’ils peuvent aller très loin, à condition qu’ils fassent confiance à leur capacité et à leur talent. Sans oublier la solidarité, la combativité, et la concentration qui les ont caractérisés, lors du dernier match livré à Lomé.
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rnLE RUGBY AU MALI : Susciter la pratique de la discipline
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Telle est l’ambition du Comité Malien de Rugby (CRM) qui se propose de développer ce sport à la base, en mettant en oeuvre un programme de développement de la pratique de cette discipline auprès des jeunes de 9 à18 ans.
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Ainsi, lors de la Coupe du monde de Rugby 2007 -qui a pris fin le 20 octobre dernier en France-, le Rugby malien est en train de prendre un nouvel essor avec l’augmentation du nombre de pratiquants et la mise en place de nouvelles équipes.
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C’est qu’à l’initiative des clubs -les Hippo XV, le Bamba Rugby club de Bamako, l’Entente rugby de Bamako, les sections de rugby du Djoliba AC, de l’AS Réal, du Stade malien de Bamako, de l’As Bakaridjan, de l’ASB et du Mamahira de Kati-, un comité du rugby malien a été mis en place, et dirigé par un président: Abdine Maïga.
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Le CRM a déjà posé des actes, avec l’organisation d’une conférence de presse, d’un stage d’initiation aux régles du rugby en faveur des journalistes sportifs, et d’un tournoi en prélude à la finale de la Coupe du monde de Rugby qui a vu la victoire de l’Afrique du Sud sur les Anglais : 15 à 6.
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Ce tournoi de rugby de Bamako a été possible grâce au soutien de Prominor, du CIRAD et de la coopération française. Pour ce faire, les responsables du CRM entendent relever trois défis majeurs.
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Il s’agit d’accroître les nombres de pratiquants et de clubs, afin de poser les bases d’une vraie compétition, former des ressources humaines capables d’accompagner le développement de la pratique de cette discipline, et enfin, mettre en place les infrastructures nécessaires afin de sécuriser durablement la pratique de ce sport. Ce qui explique le choix porté sur les jeunes de 9 à 18 ans.
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Au regard des évolutions constatées ces six dernières années, le rugby dispose d’un avenir et d’un rôle importants au Mali. En tant que“nouveau” sport collectif, il présente un attrait et mobilise les jeunes des quartiers. Il apparaît aussi comme un vecteur fort de brassage social.
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Aussi, certaines valeurs portées par ce sport -comme l’esprit d’équipe, l’engagement physique au profit du groupe, et surtout l’action collective- correspond bien aux valeurs sur lesquelles repose la société malienne, avec l’importance des groupes de classe d’âge.
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Comme d’autres sports collectifs, le rugby est un moyen d’insertion sociale et économique qui propose un cadre structurant pour les jeunes de milieux défavorisés, notamment les enfants de la rue.
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Quelques résultats enregistrés par le rugby
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Depuis l’arrivée du rugby sur la scène africaine, et au Mali en 1960, à l’initiative des coopérants français, quelques bons résultats ont été enregistrés, malgré des moyens extrêmement réduits.
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Ainsi, lors du tournoi international du super 16, organisé annuellement par la CAR -appelée CAR Regional Cup et maintenant Castel Beer Cup- auquel participent 16 pays d’Afrique, le Mali a été demi-finaliste à Bamako, en 2003, vainqueur du tournoi de Dakar en 2004, et la même année, demi-finaliste au tournoi de Botswana. En 2005, et 2007, le Mali fut successivement demi-finaliste et finaliste aux tournois CAR de Ouagadougou.
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Comme on le voit, au fil des années les Maliens commencent à s’intéresser de plus en plus à la pratique de la balle ovale. Et cela, grâce aux efforts consentis par les anciens joueurs et coopérants français passionnés de ce sport.
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