Le Djoliba AC au bord de l’implosion : A qui profite le crime ?

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.Maillon essentiel du football malien, le Djoliba AC de Bamako traverse de nos jours une zone de turbulence très dangereuse qui risque de l’affecter durant des années.

Même si le club sortira, grâce à sa deuxième place, pour les préliminaires de la Ligue des Champions d’Afrique, puisqu’à l’instar de cette saison, le Mali, après une notification de la Confédération Africaine de Football (CAF) à la Femafoot, aura quatre représentants en compétition africaine des clubs la saison prochaine, l’arbre ne doit pas cependant cacher la forêt. Bon nombre d’observateurs du football malien sont unanimes que le Djoliba AC traverse aujourd’hui une crise sans précédant qui risque de l’affecter durant des années. Il est en effet regrettable d’assister au climat de méfiance et de rejet qui prévaut actuellement dans la grande famille des Rouges de Bamako. Cette situation n’apportera rien au club, encore moins au football malien qui sera littéralement sous la domination d’un seul club, en l’occurrence le Stade malien de Bamako. Conséquence logique cette saison, le Djoliba a tout perdu : la Super Coupe, le titre de champion ainsi que la Coupe du Mali.

 

Cette équipe qui, de l’indépendance à nos jours, a écrit des pages glorieuses du football malien, mérite-t-elle une telle descente aux enfers comme ce fut le cas pour l’AS Réal il y a de cela quelques années ? Evidemment, non ! Il est grand temps que le monde footballistique se mobilise afin que ce club puisse retrouver sa quiétude pour l’intérêt supérieur de notre football.  D’abord, à l’intérieur du club, il est temps que les uns et les autres enterrent la hache de guerre et que tout le monde se retrouve pour le renouveau du Djoliba AC. Aux instances  notamment la Ligue de football de Bamako dont le président, Boubacar Mozon Traoré (Dirigeant djolibiste) est  très critiqué pour sa prise de position, alors que le Congrès est prévus pour dimanche. Autant dire que Boubacar Monzon Traoré, candidat à sa propre succession, risque de mordre la poussière, au grand dam des Rouges de Hérémakono.

Mamadou DIALLO «Mass» 

  

 

 

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