Salaha Baby, Abba Mahamane et Yéli Sissoko sont les figures de proue du Collectif des ligues majoritaires (CLM) dont l’objectif, manifestement, est de créer une nouvelle crise au sein de la Fédération malienne de football (Fémafoot) afin d’obtenir le départ du président Mamoutou Touré dit Bavieux, dont le mandat court toujours. Malheureusement pour ce Collectif, la sérénité et le travail bien fait sont aujourd’hui plus que jamais de mise à l’ACI-2000 (siège de la Fémafoot), où l’on s’attache à écrire une nouvelle page glorieuse du football malien.
Nonobstant les succès récemment engrangés par l’équipe nationale de football «Les Aigles du Mali» aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (Can/Côte d’Ivoire-2023), la tenue régulière des championnats de foot toutes catégories et des compétitions de la Coupe du Mali, des gens trouvent le prétexte de tout saborder, notamment en mettant en cause le professionnalisme et le désintérêt du bureau fédéral sous la houlette de Mamoutou Touré dit Bavieux. Aussi des contrevérités sont-elles assenées dans des colonnes de journaux et sur des radios de la place. Ainsi que le rapporte notre confrère L’Essor (le quotidien national), le Collectif des ligues majoritaires (son ténor, Salaha Baby, a été battu à plate-couture lors du dernier renouvellement du bureau de la Fémafoot, Ndlr), en conférence de presse en début de semaine, accable l’équipe dirigeante du football malien. Il l’accuse d’ingérence dans les affaires des ligues, de dissimilation de fonds et de harcèlement à travers la mise en place de “commissions dites indépendantes”. Pour toutes ces raisons, le CLM déclare avoir saisi le Tribunal arbitral du sport (Tas) et indique que les dépenses liées à cette plainte (100 millions de F CFA) seront entièrement à la charge de la Fédération malienne de football. L’objectif visé est la chute du bureau.
Cette sortie du CLM est une réminiscence de l’affaire “Général Boubacar Baba Diarra” (paix à son âme), qui avait été destitué de son poste après que des gens ont créé une crise en pure perte pour notre sport-roi. Certes, le mandat du défunt président a été écourté, mais le football a été suspendu deux ans et un Comité de normalisation (Conor) budgétivore a été mis en place.
Veut-on rééditer cet exploit à rebours ? Avec l’obsession de “ôte-toi de là que je m’y mette” ancrée dans certaines têtes, nul doute que le risque de voir le football courir à sa perte n’est pas totalement écarté.
Comment conjurer les vieux démons de la division ? C’est à la résolution de cette question que devront s’atteler les plus hautes autorités. Ils devront très rapidement séparer le bon grain de l’ivraie, rappeler les fautifs à la raison.
En tout état de cause, notre pays n’a plus besoin de division sciemment entretenue par une minorité électorale somme toute.
La rédaction