Abeta Ag, Sahala Baby, Mamadou Sow, Bassalifou, Cheick Kanté, Abba Mahamane écopent de 3 ans de suspension. Vieux Makan, Moussa Ba, Modibo Coulibaly…. graciés
L’Assemblée générale extraordinaire de la Fédération malienne de football tenue le 29 novembre dernier à Sikasso a permis au Comité exécutif de respecter à la lettre la sentence du Tribunal arbitral du sport (TAS) du 4 octobre 2016, concernant la crise du football malien. Ainsi, le dossier des neuf membres coptés a été désormais validé, tout comme la révocation de l’ex-président de la Commission des finances, Yély Sissoko. S’agissant des sanctions infligées à l’encontre de certains dirigeants, elles ont été revues à la baisse.
La tenue de l’Assemblée générale extraordinaire de la Fédération malienne de football du 29 novembre dernier à Sikasso est l’une des recommandations de la Fédération internationale de football association (Fifa) pour une sortie définitive de la crise qui prévaut depuis bientôt trois ans au sein du football malien. C’est à la suite de la visite du ministre des Sports, Housseini Amion Guindo, au siège de la Fifa à Zurich, le 1er novembre dernier, que cette date a été choisie de commun accord avec le président de la Femafoot, Boubacar Baba Diarra et son secrétaire général, Yacouba Sidiki Traoré. Cela fait suite au verdict du Tribunal arbitral du sport (TAS) du 4 octobre 2016 concernant l’affaire Yély Sissoko et consorts contre la Femafoot.
En fait, le TAS a ordonné «au Comité exécutif de la Fédération malienne de football de convoquer une nouvelle Assemblée générale en respectant ses statuts et règlements. Cette Assemblée générale devra se tenir au plus tard le 30 novembre 2016. Devront figurer à l’ordre du jour de cette Assemblée générale, la confirmation ou non des membres du Comité exécutif désignés provisoirement avant le 10 janvier 2015 ; la révocation de Yéli Sissoko en tant que président de la Commission centrale des Finances ; la suspension de toute autre personne physique ou membre. La convocation devra être établie sur la base de la liste des membres convoqués à l’Assemblée générale du 10 janvier 2015».
Lors de l’Assemblée générale extraordinaire de Sikasso, ces points étaient bel et bien inscrits à l’ordre du jour, ainsi que l’adoption des rapports financiers et moraux.
La Fifa et la Caf étaient au rendez-vous
Pour une question de transparence, le président de la Femafoot a invité les instances suprêmes du football à cette rencontre. Veron Mosengo Omba, directeur du Bureau des 211 associations au niveau de la Fifa et Urs Kluser, chef de Cabinet de la secrétaire générale de la Fifa, Fatma Samoura, étaient présents avec le représentant de la Confédération africaine de football (Caf), Lopes Nascimento Manuel, président de la Fédération de football de la Guinée Bissau.
Le Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm) était représenté par le directeur exécutif Oumarou Tamboura et Souleymane Diarra. Tandis que l’Assemblée nationale du Mali avait délégué Cheick Oumar Konaté, membre de la Commission emploi, jeunesse, sport, femme et enfant. S’agissant du quorum, 33 délégués sur 55 ont répondu présents. Et tous les ingrédients étaient réunis pour que cette Assemblée générale extraordinaire puisse se tenir dans un climat fraternel et apaisé.
“Nous sommes prêts à organiser 20 Assemblées Générales tant que l’objectif visé est de pacifier le climat, l’atmosphère du football malien” dixit Baba Diarra
C’est aux environs de 10 h 12 mn que le président de la Femafoot a pris la parole pour souhaiter la bienvenue à tout ce beau monde. Il était visiblement très heureux de la présence massive des différents délégués et des représentants de la Fifa et de la Caf à cette rencontre. Sans oublier l’Assemblée nationale et le Cnosm. “Merci aux représentants de la Caf et de la Fifa qui ont toujours assisté le football malien, en témoigne leur deuxième séjour au Mali pour les présentes assises convoquées afin de trouver, une fois de plus, la solution à une crise récurrente.
Au Comité exécutif de la Fédération malienne de football, nous ne nous lasserons jamais, en notre qualité de dirigeants, dans la recherche de solution aux différents problèmes susceptibles de miner le football malien. Imbus que nous sommes, du seul souci du développement et de l’avancée du football malien, nous sommes prêts à organiser dix, quinze ou même vingt Assemblées générales tant que l’objectif visé est de pacifier le climat, l’atmosphère du football malien. Aucune autre raison ne peut justifier notre présence à la Fédération malienne de football” dira-t-il.
Baba Diarra précisera ensuite : “Le bonheur d’un dirigeant n’est pas de contourner les difficultés ou d’abdiquer face aux hostilités. Le vrai bonheur du dirigeant est au contraire d’affronter les écueils et de les vaincre. C’est quand nous avons la tête sous l’eau que nous devrons nous montrer les plus forts. Bienvenue à vous tous, vous les participants. Nous faisons appel à votre sens de la responsabilité, à votre esprit sportif pour qu’enfin l’Assemblée de ce jour consacre la fin d’une crise de trois longues années. Nous osons espérer qu’à la fin de vos travaux, tous les frères maliens du sport, du football en particulier, pourront se retrouver ensemble, et solidaires dans la discipline. Certes, durant trois ans, des mots, des propos blessants, diffamatoires, voire haineux ont été tenus. Des paroles qui heurtent l’individu dans sa dignité d’homme ont été prononcées à tous vents. Mais pour le bonheur du football malien, nous vous invitons, nous vous exhortons même, une fois encore, à ne plus songer à ces moments et à ne plus récriminer ces mots. Nous demandons surtout d’effacer du rétroviseur l’image de ces trois années passées, douloureuses.
Des procès d’intention ont été intentés contre nous teintés de méchanceté et surtout de jalousie. Rien ne peut justifier des relations aussi haineuses entre anciens camarades d’écoles, anciens partenaires ou adversaires du football, entre camarades dirigeants de clubs qui ont cheminé ensemble un bon moment donné de leur vie en toute convivialité.
Oublions tout ceci, et mettons le sur le compte d’un passé révolu, d’une période d’hystérie, d’errements collectifs. La passion du football, la passion tout court peut conduire l’homme le plus vertueux à des excès, à des extrêmes insoupçonnés. Faisons confiance à notre sens de la conciliation. Soyons totalement amnésiques dans la prise de décision. Car personne ne peut réparer les torts commis et c’est pourquoi les torts doivent être oubliés”. Après cette brillante intervention, ce fut le tour du directeur du bureau des associations de la Fifa, Veron Mosengo Omba, de prendre la parole pour tout d’abord remercier la Femafoot pour cette invitation. “Nous sommes très heureux d’être à Bamako. Il était vraiment important pour nous de venir à cette Assemblée générale puisque pour nous le vrai outil pour une sortie de crise, c’est de s’assoir pour discuter. Je remercie la Femafoot pour avoir choisi le dialogue afin de trouver une solution à la crise” a-t-il précisé. Ce discours a été suivi par l’intervention du représentant de la Caf, Lopes Nascimento Manuel, qui est à sa première visite au Mali. “Je viens au nom de la Caf. J’ai accepté d’être à Bamako malgré mon agenda très chargé parce que je me sens concerné au problème malien. Je pense qu’avec le dialogue on trouvera toujours une solution. J’ai subi le même problème que le Président Diarra. Aujourd’hui, je suis vraiment fier du succès enregistré par le football malien. Soyez unis pour que votre football puisse être exemplaire” dira-t-il.
C’est après cela que le directeur exécutif du Cnosm, Oumarou Tamboura, a ouvert officiellement les travaux par un discours marqué par des valeurs olympiques. “Le Cnosm met toujours un accent aux valeurs de tolérance et pour la paix. Pour ce faire, nous vous invitons à la recherche de toutes les pistes pour sauvegarder l’intérêt du football malien” a-t-il lancé avant de suspendre les travaux.
A la reprise, le premier sujet à aborder fut la validation des membres coptés après l’Assemblée générale élective du 8 octobre 2013, à Mopti. Il s’agit de Boukary Sidibé dit Kolon, Sékou Massiré Sylla, Sidi Békaye Magassa, Souleymane Magassouba, Hassane Cissé, Mamadou Seyba Soumano, Mamoutou Touré dit Bavieux, Oumar Soumbounou, Colonel Major Moussa Moriba Traoré. A l’issue d’un vote à bulletin secret, les 33 délégués ont donné à l’unanimité leur accord. En d’autres termes, ces neuf personnes ont désormais la légitimé de membres du Comité exécutif de la Femafoot.
La révocation de Yély Sissoko au poste du président de la Commission des Finances de la Femafoot validée
Deuxième cas, c’est la révocation de Yély Sissoko au poste de président de la Commission des finances de la Femafoot. Là aussi, les 33 délégués ont confirmé cette décision du Comité exécutif. En fait, Yély Sissoko avait été révoqué pour indiscipline.
Après le cas Yély Sissoko, ce fut au tour de l’examen des cas des dirigeants sportifs suspendus de toutes les activités du football. Cela pour avoir tenu une Assemblée générale extraordinaire, le 31 août 2015, dans un hôtel de la place. A l’issue de cette réunion, ils ont mis en place un bureau parallèle dirigé par un certain Mamadou Dipa Fané. C’est ainsi que certains dirigeants avaient été radiés à vie de toutes les activités du football et d’autres ont écopé de 5 à 10 ans de suspension.
Pour le sens du pardon, l’Assemblée générale a revu à la baisse ces sanctions. Ainsi, le président de l’Unafom, Mamadou Dipa Fané (il fut ministre pour seulement 4 mois) et le président du Djoliba Ac, Tidiane Niambélé, radiés à vie, écopent désormais de 5 ans de suspension tout comme Yély Sissoko (membre du Djoliba) ainsi que le président du COB, Moussa Konaté.
Abéta Ag Seydou (président de la Ligue de Kidal) Sahala Baby (président de la Ligue de Tombouctou) Amadou Touré (président de la Ligue de Gao) Mamadou Sow (ex-président de la Ligue de Ségou) Cheick Kanté (ex-président de la Ligue de Kayes) Bassalifou Sylla (membre du Djoliba) et Abba Mahamane (secrétaire général du bureau fédéral parallèle) écopent désormais chacun de 3 ans de suspension. La plupart de ces dirigeants étaient suspendus pour 10 ans. Par ailleurs, certains acteurs ont été graciés. Parmi lesquels figurent Makan Kéïta, Moussa Ba, Abdoulaye Doucouré, Modibo Coulibaly, M’Pa Sylla, Amadou Gariko et Tamou Bigui. Et nombre de ces hommes étaient aussi suspendus pour 5 ans.
Notons que toutes ces suspensions ont été votées par les 33 délégués et par bulletin secret.
A.B. HAÏDARA, envoyé spécial à Sikasso
Le directeur de publication du journal aujourd’hui doit interdire à ce malfrat pourri d’écrire dans ses colonnes. ABH a été chassé par son oncle Saouti pour corruption avérée.IL ne fait que dénaturer tout ce qui a été dit par le TAS. Les gens ne savent pas ce que tu es ? ou d’ouvient -tu?La prochaine fois je ferai de tout cela.Et pourtant ton tonton t’avait dit de rester tranquille et t’a mis en congé pour 3 mois mais tu continu. CONTINU.Tu sais de quoi je parle.
Ce ABH n’est pas digne.
Dipa Fane a ete Ministre pour 4 mois mais est ce que un de tes parents a ete Ministre? Espece de griot, toi tu n’es pas un journaliste mais un chomeur qui n’a pas eu du boulot c’est pourquoi tu as ete remercie du journal independant. Au moins le CV de Dipa Fane est plus riche que ton General de Police et non un General de l’armee. Il faut nous laisser en paix avec cette FEMAFOOT, on comprend maintenant que toi tu es a la solde de Baba Diarra et non un reporteur va t’en culer
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