L’année suivante, le jeune milieu de terrain à déposé sa valise à Sotuba, où il a remporté, avec le Stade malien de Bamako, le doublé (coupe-championnat) et fut demi finaliste de la coupe CAF la même année. Puis, il s’engagera en 2013 avec le Centre Salif Keita. Depuis deux semaines, international malien s’est envolé pour Tunis pour son premier contrat professionnel. Nous l’avons rencontré, peu avant son départ, pour évoquer avec lui sa carrière.
Le Matinal : Pouvez- vous présenter à nos lecteurs?
Je me nomme Lamine Keita dit Kaka. Je joue au poste de milieu de terrain, plus précisément récupérateur ou distributeur. Je suis issu d’une famille très nombreuse. Mon père s’appelle Balla Keita, ma mère est Mama Keita et je suis native d’Hamdallaye.
Lamine Keita : Pouvez-vous nous parler de vos débuts en football ?
J’ai commencé le football à bas âge comme tous les enfants. Mais, c’est en 2002, après la défaite du Mali contre le Cameroun en demi-finale de la Can jouée au Mali que j’ai longuement pleuré. C’est à la suite que j’ai décidé de devenir un grand joueur pour remporter des trophées avec mon pays. J’ai suivi ma formation académique au Centre Espoir d’Hamdallaye en 2002. Mon ascension été très rapide, car à l’âge de 15 ans j’ai eu l’opportunité de jouer en D1 du championnat national du Mali avec l’As Nianan de Koulikoro pour la saison 2011-2012. Une année après, mon style de jeu a beaucoup séduit les pensionnaires de Sotuba et à la suite j’ai signé mon premier contrat avec les Blancs de Bamako pour la saison 2012-2013. Avec le Stade, j’ai remporté pour la première fois la coupe et le championnat national et j’ai été demi-finaliste de la Coupe Caf. Pour un manque de temps de jeu convenu, j’ai demandé à être prêté au CSK et jusqu’au jour d’aujourd’hui je défendais le couleur des Centristes.
Quel est votre objectif ?
Mon rêve le plus ardent, c’est de remporter la CAN juniors 2015 avec le Mali, et de jouer un jour à un championnat de haut niveau en Europe. J’envisage de remporter plusieurs trophées avec le Mali pour que mon pays puisse être au sommet du football africain et mondial.
Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées et les bons moments que vous avez vécus ?
La principale difficulté que j’ai eue, c’est le manque de soutien financier à mes débuts. Mais grâce au soutien moral d’Ousmane Guindo et Binafou Diaby, j’ai pu surmonter le cap. Pour les bons moments que j’ai vécus, c’est l’année où j’ai signé mon premier contrat salarié avec le Stade malien de Bamako et remporté les deux trophées du championnat-coupe du Mali. Mais aussi quand j’ai été nommé capitaine des Aigles cadets.
Votre mot à l’endroit du public sportif ?
Je demande aux sympathisants du football malien de nous accompagner pour que nous puissions remporter ce trophée afin que le Mali puisse être au sommet du football continental et mondial.