LA MARQUE DE MALAMINE KONE EN DIFFICULTE: Airness ne remplit plus toutes ses obligations contractuelles

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Décidément, rien ne va plus chez AIRNESS. En effet, l’équipementier de Nantes, Rennes, Lille et Valenciennes, la marque de notre compatriote, Malamine Koné, connaît de nombreux retards dans la livraison des maillots, notamment ceux des nouvelles recrues destinés au grand public, a révélé l’hebdomadaire sportif français "France Football". Le magazine a aussi souligné que "ce délai est pénalisant en termes de chiffres d’affaires" du côté du FC Nantes. D’ailleurs, le Stade Rennais aurait déjà fait un appel d’offres vers d’autres équipementiers. Au Mali, AIRNESS n’aurait versé que le tiers de ses engagements au Bureau fédéral de la Fémafoot.
Le partenaire équipementier du FC Nantes Atlantique (FCNA) ne semble pas remplir pas toutes ses obligations contractuelles. Et pas seulement vis-à-vis du FCNA, mais également à l’égard du Stade rennais, du Lille OSC et du promu valenciennois, les trois autres clubs de Ligue 1 avec lesquelles Airness a passé un contrat.
À Nantes, la livraison des maillots destinés au grand public souffre d’un "retard pénalisant en termes d’image et de chiffre d’affaires".
Initialement promises pour le 25 juin, les nouvelles tenues aux noms des Boukhari, Saïdou, Wilhelmsson et consort ne sont toujours pas disponibles à Planète FCNA et aucun carton ne devrait encombrer la boutique des Canaris d’ici à la fin août !
Le FC Nantes n’est pas le plus mal loti. Les coéquipiers de Loïc Guillon peuvent même s’avouer mieux servis que beaucoup en déplorant seulement l’absence de tenues de sortie. Les Portugais de Boavista et les Anglais de Fulham attendent désespérément leurs maillots. Les Lillois sont encore obligés de s’entraîner avec leurs tenues de l’an passé, le sigle de leur ancien sponsor, Kipsta, étant masqué par une bande adhésive. Les Valenciennois ont testé les chaussettes qui déteignent…
En fin de contrat en 2007 avec la marque à la panthère, le Stade Rennais, qui a déjà essuyé les plâtres, a lancé un appel d’offres pour la prochaine saison auquel Puma et Diadora se sont empressés de répondre.
Aujourd’hui, du côté du Rond-Point-des-Champs-Elysées, siège du groupe Dassault, on s’interroge également sur l’opportunité de poursuivre avec une marque dont le créateur, le Franco-Malien Malamine Koné, multiplie les plateaux télévision et les pages people mais dont les commerciaux pointent aux abonnés absents, sauf quand il s’agit en catimini de se rendre sur le parking de La Jonelière – On l’a vu – afin de vérifier si les joueurs portent bien la panthère Airness…
De sources proches de la Fédération Malienne de Football (Femafoot) on affirme que le patron d’AIRNESS, qui doit verser un peu plus de 40 millions de Fcfa au Bureau fédéral, n’aurait versé que le tiers. Cela, depuis 2005. 

Paul MBEN

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