Du 22 au 30 juillet dernier s’est déroulée à Alexandrie en Egypte, la deuxième édition de la Coupe d’Afrique des nations cadettes des moins de 16 ans (Afrobasket U-16). La finale de cette rencontre a été remportée les Aigles cadettes du Mali. Après avoir été reçues, encouragées et félicitées par les autorités politiques et partenaire officiel du pays, nous avons décidé d’aller à la rencontre la capitaine de cette équipe dynamique et brave, Nènè Dagnon. Dans un entretien qu’elle a bien voulu nous accordé, Mlle Dagnon manifeste toute sa joie et sa fierté en emporté la neuvième coupe au Mali au compte du basketball. Entretien :
Ma patrie : Votre équipe vient d’être consacrée sacrée championne d’Afrique des nations cadettes. Pouvons-nous voir le film de cette finale à travers vous ?
Nènè Dagnon : Nous avons joué cette finale avec le pays organisateur, c’est-à-dire, l’Egypte. Toutes les deux équipes étaient déterminées et engagées. L’autre voulant garder la coupe au pays et nous ambitionnant de l’amener dans notre pays. Chose qui a rendu le match difficile et très serré. Mais, avec la volonté du tout puissant ajouté à la bénédiction de le tout le peuple malien sans oublier nous profonde engagement, motivation et détermination, nous avons pu remporter la coupe par un score de 66 buts à 54.
Ma patrie : Vous, en temps que capitaine de cette brave équipe, que représente cette coupe pour vous ?
Nènè Dagnon : Elle est très significative pour le peuple malien en général et pour toute l’équipe en particulier. Cette coupe nous a permis d’être connues un peu sur le plan international et très connues au plan national, dans la discipline du basketball. Avec cette coupe remportée dans notre pays, nous sommes sures et certaines que nous avons posé notre pierre dans l’édifice de cette belle patrie. Elle nous a permis une fois de plus de porté haut le drapeau de notre chère patrie à l’échiquier mondial. Toutes choses qui constituent notre fierté et notre dignité. Bref, cette coupe nous a permis d’entrer dans l’histoire du basketball mondial et national.
Ma patrie : En tant que l’une des responsables de l’équipe cadette, que pensez-vous elle ?
Nènè Dagnon : L’équipe s’adapte bien, toutes les filles se connaissent. Nous avons un esprit d’équipe et nous défendons l’intérêt collectif. Nous nous téléphonerons tout le temps et l’ambiance est bien dans le groupe. Aussi, un des secrets de notre belle victoire, est cette complicité qui se nourri en nous.
Ma patrie : Et si on parlait un peu de la qualité de l’accueil que vous avez réussi au niveau notre chère patrie ?
Nènè Dagnon : Personnellement, j’ai été très touchée et émue de la qualité de l’accueil de nos compatriotes que nous avons senti depuis l’aéroport. Dès notre arrivée, nous avons eu l’honneur d’être accueillies à bras ouvert par certaines autorités du pays accompagné des pas de danse et des cris de cœur de nos supporters. Qu’ils en soient remerciés du fond du cœur.
Ma patrie : Et lors que le président de la République, Amadou Toumani Touré, vous a réussi ?
Nènè Dagnon : Le sentiment était noble et justifié. Cela a été un vrai honneur pour nous d’être réussi par le président de la République, Amadou Toumani Touré. C’est réellement en ce moment que nous sommes rendues comptes que nous avons fait quelque chose pour notre pays.
Ma patrie : Quel est l’objectif que le groupe s’est fixé pour la coupe du monde qui se jouera en Argentine ?
Nènè Dagnon : Sachant bien que cela ne sera pas une rencontre facile, nous avons comme objectif, de passer tout d’abord le premier tour.
Ma patrie : Votre pronostique pour la finale de cette rencontre mondiale ?
Nènè Dagnon : Evidemment, c’est remporté la finale. Etant donné que c’est notre équipe qui va représenter l’Afrique en général et le Mali en particulier, c’est une fierté et un honneur pour nous. Mes coéquipières et moi, ferions tout pour ne pas décevoir et atteindre cet objectif, tout en faisant honneur à notre beau continent. Avec la motivation, l’engagement et la détermination qui nous animent, je suis sure que nous pourrions faire quelque chose d’agréable.
Propos recueillis par Néma Daou, stagiaire