Le Paris Saint-Germain a mis fin à sa série de trois défaites en battant Lille (4-3) au bout d’un match complètement fou, où il a perdu Neymar sur blessure, dimanche pour la 24e journée de Ligue 1.
Christophe Galtier a dû passer par tous les sentiments sur son banc. Rassuré à 2-0 sur l’implication des siens, inquiet pour “Ney”, sorti sur une civière (51e), catastrophé quand Lille a mené 3-2 (69e) et enfin soulagé sur le délicieux coup franc de Lionel Messi qui offre la victoire (90e+5) dans les ultimes secondes.
Ce 4-3 ébouriffant a une belle gueule de match référence pour une équipe qui se cherchait depuis la Coupe du monde.
Mais la très mauvaise nouvelle de cette après-midi folle au Parc des Princes reste la nouvelle blessure Neymar.
La crainte est désormais qu’il soit absent plusieurs semaines et qu’il manque le match retour contre le Bayern le 8 mars, où il faudra remonter la défaite de l’aller (1-0).
Sa cheville droite a méchamment tourné en disputant un ballon à Benjamin André. Le Brésilien est sorti sur une civière, en larmes (51e).
C’est d’autant plus rageant que Neymar, peu en forme ces dernières semaines, avait envoyé des signaux positifs, marquant le 2-0 (17e) et s’impliquant dans le travail de premier rideau défensif.
“Ney” a déjà manqué des matches de 1/8e de C1 en 2018 (Real Madrid), 2019 (Manchester United) et 2021 (FC Barcelone). Dans les deux premiers cas, Paris avait été éliminé.
Heureusement, Mbappé revient vers la grande forme, après avoir manqué deux semaines, une de moins que prévu, pour une déchirure à une cuisse.
– Coup franc fatal de Messi –
L’étoile de Bondy avait “bien mangé et bien dormi” avant le match, cela s’est ressenti sur son premier but, alliage de finesse et de force, avec un petit pont sur Tiago Djalo et un coup de bélier pour passer ensuite entre le latéral et Bafodé Diakité, tous deux claqués comme des portes de saloon.
En toute fin de match, il a arraché l’égalisation, marquant son 198e but pour le PSG, à deux longueurs seulement du record d’Edinson Cavani (200 buts).
Lionel Messi, s’il a rasé sa barbe, n’a pas beaucoup changé. On ne l’a pas beaucoup vu, mais il a obtenu et surtout transformé le coup franc qui vaut les trois points. Le génie n’a frappé qu’une fois, et cela a suffit.
Paris a tout de même bien lancé la série qui doit le mener à Munich. Dans une semaine il joue son second classique de février à Marseille, après y avoir été éliminé en Coupe de France (2-1). Mais le PSG a repris de la marge sur l’OM (2e), avec huit points d’avance en attendant le match du dauphin à Toulouse, dimanche soir (20h45).
Tout n’est pas rassurant non plus, la défense s’est montrée fébrile, encaissant trois buts, une tête décroisée de Bafodé Diakité (21e), un penalty de Jonathan David (58e s.p.), sévère, pour une petit poussette de Marco Verratti, et une frappe imparable de Jonathan Bamba (69e).
Le PSG a aussi perdu un défenseur avec la blessure de Nuno Mendes, touché involontairement par Jonathan Bamba, et remplacé par Juan Bernat (32e).
Le résultat est dur pour les Nordistes, qui avaient déjà encaissé un terrible 7-1 à l’aller, mais ils ont craqué sous le rush final de Mbappé et Messi.
Quand la France sillonne en sous-marin d’attaque la mer de Chine
Le sous-marin nucléaire d’attaque français Émeraude a effectué un passage en mer de Chine, a confirmé lundi la ministre de la Défense, Florence Parly. Une opération qui peut sembler étonnante dans une région très tendue où la France n’a pas d’intérêts directs.
Qu’est-il allé faire dans cette galère ? Le sous-marin nucléaire d’attaque français Émeraude a navigué dans la très troublée mer de Chine, a confirmé Florence Parly, ministre française de la Défense, lundi 8 février 2021 sur Twitter.
Pas de réaction de Pékin ?
Reste à savoir combien de temps Pékin va rester muet. Florence Parly a en effet précisé que la France comptait faire des patrouilles tous les ans dans la région. Et dans les prochaines semaines, Paris devrait déployer, dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc, “un groupe amphibie qui devrait opérer jusqu’au Japon”, précise le ministère de la Défense, contacté par France 24. Non loin de la fameuse mer de Chine, en somme
Malgré cela, Paris a donc décidé d’y retourner. Et cette fois-ci, avec un sous-marin nucléaire d’attaque. “C’est un signal plus fort qu’une frégate de surveillance”, précise Jean-Dominique Merchet, journaliste spécialiste des questions de défense sur le site L’Opinion. “Dans le contexte global des relations diplomatiques, c’est une manière pour la France de signifier qu’elle n’a pas peur du rapport de force avec la Chine”, estime Jean-Vincent Brisset.
Info du 11 février 2021
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