C’est un Frédéric Kanouté souriant mais déçu qui s’est entretenu avec afrik-foot, à l’issue d’une rencontre face au PSG (4-2) mi-figue mi-raisin. Si le Malien a signé un doublé, le FC Séville a chuté lors de la 5e journée de la Ligue des Champions. Une défaite qui reste en travers de la gorge de la l’ancien Lyonnais. S’agissant des Aigles du Mali, Kanouté précise qu’il ne reviendra plus en sélection nationale.
Afrik-foot : Frédéric, quel est le sentiment qui prédomine à l’issue de cette défaite face au PSG (4-2) où vous marquez deux buts ?
Frédéric Kanouté : La déception. On est déçus. Encore une fois, on est retombé dans nos travers en multipliant les erreurs défensives, les erreurs de placement…
Et ça nous coûte un peu cher. Il va falloir désormais tout donner sur le dernier match pour se qualifier, alors qu’on aurait pu se qualifier directement ici.
C’est frustrant. On va devoir tout donner sur le dernier match alors que, ici, on avait le match en main. Maintenant, il faudra aller chercher la qualification à Dortmund.
Mais vous marquez deux buts tout de même…
Oui et c’est vrai que cela fait toujours plaisir. Mais, au final, ces deux buts ne servent à rien. Je suis déçu, cela fait mal au coeur. Pourtant, on était bien revenu alors qu’on était mené à l’extérieur, sur ce terrain… On n’a pas le droit de s’en prendre deux derrière, alors qu’on a réussi à revenir.
Vous avez été impressionné par cette équipe du PSG qui vous a battu deux fois ?
Il ne faut pas exagérer. Ils ont bien jouer le coup, ils ont su profiter de nos erreurs comme il le fallait, quand il le fallait. Mais, franchement, on n’a rien à leur envier. Ça fait mal au cœur de revenir à 2-2 et de perdre comme ça.
Vous avez 33 ans, allez-vous terminer votre carrière au FC Séville ?
Il me reste encore quelques années devant moi. Tant que mentalement et physiquement je tiens le coup, ça ira. Au FC Séville ? Je ne sais pas encore…
Et la sélection malienne ? Vous avez tiré un trait définitif ?
Si j’ai dit que c’était fini, c’est que c’est fini. J’en ai parlé avec Alain Giresse, le sélectionneur. On s’est rencontré, on en a discuté mais c’est officiel : je ne reviendrai pas en sélection.