Le Mali a célébré le samedi 25 juin 2016 la Journée olympique. Naturellement organisé par le Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm), cet événement avait comme invités d’honneur l’ancien président intérimaire, Pr. Dioncounda Traoré, et la Première Dame Kéïta Aminata Maïga, qui est aussi la présidente de l’Académie olympique du Mali. La journée a été marquée par des exhibitions et plusieurs compétitions de masse.
Défilés de sportifs militaires, courses cyclistes, course à pied et animation folklorique avec les troupes de l’Union des Associations de supporters des Aigles du Mali et de Yèlèbougou ! Tel était le menu de la célébration de l’édition 2016 de la Journée olympique en face de la Bourse du Travail sur le Boulevard de l’Indépendance. Epreuve vedette, le cyclisme a démarré avec le handisport tricycle, des course des minimes (VTT) et des seniors. Cette dernière course a été disputée par une vingtaine de coureurs sur une distance de 24 km 500 avec un point chaud. À l’arrivée, Moussa Togola s’est classé 1er devant Kassim Sanogo (2ème) et Adama Bagayogo (3ème). Le club cycliste de N’jiballa (CCN, Nièna) n’était pas de la partie. Une absence qui a profité aux Bamakois. La Première Dame Kéïta Aminata Maïga a témoigné de la reconnaissance du peuple malien aux athlètes du contingent Eutm par les remises symboliques d’attestation de participation à la présente journée. Au-delà de l’engouement populaire, des courses âprement disputées et des prix pour encourager et récompenser les efforts des participants, l’événement a été marqué par le discours du président du Cnosm, Habib Sissoko. Un discours dans lequel il a prôné l’amitié entre les hommes et les peuples, évoqué la corrélation sport-santé et l’intérêt de la marche. Il a aussi été question de la participation du Mali aux Jeux olympiques «Rio 2016», la fête de l’humanité. Pour le président du Cnosm, cette journée célèbre «ce que nous avons en commun et qui donne un sens à notre engagement sportif». Et la forte mobilisation autour de la manifestation prouve que les uns et les autres ont compris «parfaitement la signification du Mouvement olympique». La célébration de la Journée olympique perpétue le projet éducatif né de l’initiative de l’aristocrate français, le Baron Pierre de Coubertin, dont l’initiative a pris corps un 23 juin 1894. «Nous sommes dans la manifestation du vaste mouvement social qui favorise le développement humain et la compréhension universelle. Pour le CNO du Mali, nous sommes dans la recherche d’équilibre et de repères pour tous en général, et pour notre jeunesse, de façon particulière», a déclaré le président Sissoko. Il a souhaité que ce «temps festif» soit aussi «le moment de soutien aux actions salvatrices du gouvernement en faveur de la paix et la réconciliation nationale». L’orateur s’est engagé à garder «la jeunesse saine d’esprit et de corps en vue de l’exécution des tâches de développement», à la tenir engagée dans «la reconquête de la paix et la cohésion pour notre belle nation». «Quoi de plus noble que la recherche de l’excellence dans notre propre réalisation et pour le rayonnement de notre pays. Quoi de plus naturel que la protection de notre cadre de vie», s’est interrogé Habib, récemment élu aussi président de l’Union africaine de judo (UAJ). À son avis, il n’y a rien de «plus humain que l’amitié entre les hommes et entre les peuples ainsi que le combat de l’égalité des genres». Symbole de notre humanité, «la culture des valeurs olympiques constitue est un acte de résistance à notre monde complexe et conflictuel. Elle est au quotidien et individuellement, une culture de la citoyenneté», a défendu le président du Cnosm. «L’augmentation du nombre de pas moyen dans la journée entraînerait une baisse significative de la tension artérielle», a-t-il rappelé à l’assistance en tissant un lien étroit entre la pratique sportive et la préservation de notre santé. Marcher c’est apprendre, c’est créer tout en permettant à «l’inconscient de dégager les solutions créatives». C’est conscient de cela que le mouvement national olympique et sportif a initié, le 20 janvier 2016, «Sibiri Togoma» ou la «Marche du samedi». «Nous devons faire entrer cette marche populaire dans nos mœurs. Pour cela, organisons-nous dans nos services, dans nos garnisons, dans nos écoles, dans nos quartiers, au sein de nos associations amicales et fraternelles», a conseillé Habib Sissoko. Aujourd’hui, le regard et la pensée du Mouvement olympique national sont rivés sur les Jeux olympiques (JO) d’été de Rio de Janeiro. «Les J.O constituent l’un des événements sportifs les plus populaires au monde. Ils sont la manifestation des espoirs portés par l’olympisme. Par la grâce de Dieu et la volonté du gouvernement, le Mali sera au rendez-vous. Notre jeunesse participera à la fête de l’humanité», a assuré le président Habib Sissoko. «D’une année à l’autre, le CNO du Mali accroît son rôle social. Aujourd’hui, ses actions touchent l’ensemble de la communauté sportive nationale et les opportunités qu’il offre galvanisent les énergies de la jeunesse. Il me semble essentiel de travailler au renforcement de cette influence. J’en fais ma mission, avec votre accompagnement», a-t-il conclu. Sans oublier de faire un clin d’œil aux sponsors du Cnosm, Sotelma-Malitel (sponsor officiel) et PMU-Mali (sponsor Gold) ainsi que tous les partenaires du sport malien, dont la presse sportive nationale !
Moussa BOLLY
RECTIFICATIF
Une erreur s’est glissée dans la lettre d’information adressée au Ministre de la Jeunesse et des Sports et parue dans le journal La Mutation du jeudi 23 juin 2016.
« Depuis quelques mois, Monsieur Boubacar Baba Diarra, Président de la FEMAFOOT et son Secrétaire Général, Monsieur Yacouba Sidiki Traoré qui sont de véritables spécialistes de la tricherie, de la fraude, de la mascarade, de la manipulation, du tripatouillage des textes, du faux et des coups bas de tous genres étaient aidés dans la déstabilisation de la Ligue de Ségou par le nommé Mamadou Lamine Coulibaly, actuel Président de la Commission Centrale des Recours de la FEMAFOOT.
Loin de nous l’idée de le rendre complice des actes ci-dessus énumérés pour caractériser les deux premiers responsables cités en premier lieu.
Nous contestons simplement les décisions rendues par la Commission Centrale des Recours qui ne vont pas dans le sens des statuts et règlement de la FEMAFOOT et des statuts de la Ligue Régionale de Ségou.
En conséquence, nous lui adressons toutes nos excuses pour les torts causés par erreur.
P/ Bureau
Le Secrétaire Général
Sékou B KELEPILY