La double équation que Alain Giresse et les Aigles se doivent de répondre est claire et nette : se réconcilier avec leur public plus que jamais sceptique, vaincre mais aussi convaincre. Après la débâcle en Angola 2010 et le faux pas à Praia, les Aigles se doivent plus que jamais de renaître.
L’absence de certains ténors et la forme du moment font que la mission parait difficile, mais pas impossible.
Dévoilant sa liste, le jeudi 30 septembre 2010, le sélectionneur de l’équipe national du Mali Alain Giresse s’est montré conscient du l’enjeu, en mettant l’accent sur le réalisme et l’efficacité devant les buts. Il a aussi mis l’accent sur la nécessité de trouver un bon milieu relayeur capable de faire la dernière passe. Pour cette mission aux allures de ‘’combat’’ et compte tenu des circonstances, Giresse a décidé de remanier la liste de Praia qui n’est cependant pas exempte de tous reproches.
Car, certains choix sont loin de convaincre les observateurs de notre échiquier footballistique. Comme par exemple, Abdoulaye Diakité gardien du Djoliba AC. En effet, étant le seul gardien en compétition actuellement au Mali, sa non-sélection suscite des interrogations. Cheick Diallo serait-il allergique à ce gardien pourtant très talentueux? Certains pensent que oui! S’ajoute l’absence injustifiée de Mohamed Lamine Sissoko dit Momo qui aurait dit à un de nos confrères n’avoir jamais été contacté par le bureau de
En outre, pour des raisons de choix tactique, Abdoulaye Maïga (Stade malien), Amadou Sidibé (Auxerre), Sidi Yaya Keïta blessé (Lens) et Lassana Fané (Elmerrek du Soudan) n’ont pas été convoqués. Pour les remplacer, Giresse porte sa confiance sur Kalilou Traoré (Odense Danemark), les revenants Sigamari Diarra (Orient) et Dramane Traoré dit Rivaldo (Locomotive Moscou) qui avait disparu des écrans radar depuis
L’objectif de ce dosage est de retrouver l’efficacité devant les buts car, le Liberia est loin d’être un adversaire facile. On sait que les pays anglophones ont toujours posé des soucis à nos équipes moins athlétiques qu’elles. Pour vaincre et convaincre, il appartient au staff technique de savoir choisir les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. C’est à ce seul prix que notre pays pourra sortir la tête haute de cette rencontre capitale, mais aussi des éliminatoires de
Lemzo
LISTE DES 23 AIGLES
Gardiens : Oumar Sissoko (FC Metz), Soumaïla Diakité (Stade malien), Adama Keïta (COB).
Défenseurs : Adama Coulibaly dit Police (AJ Auxerre), Ousmane Berthé (Jomo Cosmos), Drissa Diakité (OGC Nice), Issiaka Eliassou (Al Masri Egypte), Drissa Coulibaly (JS Kabylie Algérie), Adama Tamboura (Metz) et Kalifa Cissé (F.C Bristol Angleterre).
Milieux : Ismaël Keïta (FC Nantes), Mahamadou Diarra (Réal Madrid), Kalilou Traoré (O.B Odense Danemark), Souleymane Keïta (Sivasport Turquie), Sambou Yattabaré (Caen), Bakaye Traoré (AS Nancy), Abdou Traoré (OGC Nice), Sigamari Diarra (F.C Lorient).
Attaquants : Dramane Traoré dit Rivaldo (Lokomitive de Moscou), Mamadou Samassa (Valenciennes), Modibo Maïga (Sochaux), Moustapha Yatabaré (US Boulogne) et Mohamed Traoré (Club Africain Tunisie).
INAUGURATION DU STADE OUEZZIN COULIBALY
Renaissance d’un patrimoine sportif Malien
Construit en 1933, le premier stade à dimension internationale du Mali, le stade Assomption de son premier nom fut rebaptisé plus tard Stade Ouenzzin Coulibaly. Cette infrastructure symbolique pour l’Afrique occidentale française (AOF) pour avoir abrité la finale de la première édition de la coupe sous régionale de ce regroupement d’Etats, a vu
Depuis la construction du stade Bouvier (actuel Mamadou Konaté) et du stade omnisports, le stade Ouenzzin Coulibaly avait été un peu délaissé par les instances dirigeantes de notre sport. Pour redonner vie à ce haut lieu historique de notre football, le président ATT grâce à sa politique des infrastructures contenues dans le PDES a inscrit sa rénovation dans les priorités du ministère des sports.
Après une année des travaux, il a été inauguré le mercredi 29 septembre 2010 par le chef de l’Etat Amadou Toumani Touré, en présence du Premier ministre et des membres du gouvernement. Avec son architecture originale, faut-il le rappeler, le stade Ouenzzin Coulibaly était l’unique complexe sportif du Soudan français ayant un terrain de football, de basket-ball, une piste d’athlétisme et un vélodrome. C’est ainsi qu’il abritera en 1952, la finale de la première édition de la coupe de l’Afrique occidentale française (AOF) remportée 2-1 par
Pour apporter un cachet émotionnel à cette cérémonie d’inauguration, y étaient présents Moussa Diallo et Bakary Diakité dit Bakary Trompette âgés respectivement de 86 et de 93 ans. Ces deux hommes ont joué la fameuse finale de 1952.
Après le discours de bienvenue du maire de
A noter qu’en plus des discours, deux matchs ont été joués. Il s’agit dans un premier temps de l’opposition entre les anciens joueurs et la presse sportive et dans un second temps de l’opposition entre deux équipes de l’Association des centres de Football (ACEFOOT). Après ces deux rencontres, dans une interview accordée à la presse, le président ATT a exprimé toute sa satisfaction de voir ce patrimoine, le stade Ouenzzin Coulibaly rénové.
Lemzo