L’Association malienne des entraîneurs de football, AMEFOOT, a organisé une conférence débats à l’occasion de la relance de ses activités. C’était le samedi 29 septembre 2018 dans une salle annexe du stade Mamadou Konaté. Une quarantaine d’entraîneurs de football, toutes catégories confondues, ont pris part à cette rencontre d’échanges.
Placé sous la présidence du président de l’association, Issa Kolon Coulibaly, la journée de réflexion portait sur les thèmes comme ‘’l’Entraîneur de haut niveau’’, ‘’la question de licence CAF’’ et ‘’la gestion du groupe’’. Le développement de ces sujets était confié à Mohamed Magassouba, qui était le conférencier. Les trois heures d’horloge imparties n’ont pas été suffisant pour vider ces sujets de tous ceux qu’ils peuvent comporter comme détails pour être mieux compris. A l’exception de Djibril Dramé et ceux qui évoluent à l’extérieur comme Baye Ba, Alou Badra Diallo, Cheick O. Koné… tous les ‘’grands’’ noms du coaching en matière de football étaient là en plus de ceux qui s’occupent de la formation à la base.
Le conférencier Mohamed Magassouba, muni de support pédagogique notamment le rétroprojecteur et le padex, a utilisé son savoir faire communicatif pour faire passer son message. C’était un espace inter actif dans lequel, visiblement, les participants ont agréablement adhéré. En ce qui concerne le premier thème, ‘’l’Entraîneur de haut niveau’’, qui a pris le maximum de temps dans le débat compte tenu de son importance dans les exigences des employeurs des entraîneurs et dans l’opinion sportif par le biais de la presse, Magassouba a précisé un certain nombre de qualités qu’un entraîneur de haut niveau doit avoir. Notamment ses références, son plan de travail, son self contrôle surtout avec la presse qui est partenaire incontournable, a-t-il dit. Tout ce dont un entraîneur de haut niveau doit s’intéresser dans un club ou dans une sélection en plus du jeu de son équipe a été évoqué par le directeur technique national, sélectionneur national par intérim, Magassouba. Jusqu’à la pause, ce sujet suscitait encore des réactions quand bien même que le temps restant n’excédait plus deux heures de débats.
La journée de réflexion à l’occasion de la relance des activités de l’Amefoot a pris fin par un déjeuner.
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