L’ancien sélectionneur national adjoint des Aigles du Mali est nommé sélectionneur des Aigles Olympiques, avec pour objectif la qualification du Mali aux Jeux Olympiques de Londres 2012.
Amadou Pathé Diallo dit Vieux, ancien international, est le nouvel entraîneur de l’équipe nationale olympique du Mali. C’est un communiqué de presse de l’instance dirigeante du football national, en date du 11 novembre 2010, qui l’annonce. « Le Comité Exécutif de la Fédération Malienne de Football a le plaisir d’informer le public sportif de la désignation de Monsieur Amadou Pathé Diallo, en qualité de sélectionneur de l’équipe nationale Olympique du Mali », indique le communiqué signé par le secrétaire administratif, Ibrahim Sangaré. « Cette nomination intervenue, au cours de la réunion ordinaire du Comité Exécutif du 09 novembre 2010 obéît à un souci de la fédération d’offrir les meilleures chances de succès à la sélection nationale olympique engagée dans les éliminatoires des Jeux olympiques de Londres 2012 », poursuit le communiqué.
En route pour les qualifications de la zone Afrique des jeux olympiques, les Aigles du Mali croiseront le Syli national de Guinée pour le compte des préliminaires. Ce sera dans la dernière semaine de mars 2011. A travers le choix de Vieux Diallo, la Femafoot s’assure d’un meilleur choix. Car l’ancien joueur de l’AS Réal, passé professionnel au Portugal, parait avoir une connaissance de base qui servira à la sélection. Celle-ci reposera à coût sûr sur des professionnels de moins de 23 ans qui font leurs chemins dans différents clubs en France. Aussi, Vieux Diallo puisera dans les meilleures possibilités à lui offertes sur le plan national afin de réussir le dosage parfait.
A priori, Amadou Pathé Diallo a les moyens de réussir. Son choix a été guidé par des raisons objectives. Non seulement, il a une parfaite connaissance du championnat national et des individualités qui le dominent, mais aussi il est fortement imprégné des réalités du monde des professionnels. Il a aujourd’hui l’avantage de tisser une grande complicité avec la plupart des professionnels maliens qui lui portent une grande estime.
Au-delà de toutes ces argumentations, il était sur un parcours qui aurait dût normalement le conduire à prendre un jour les rênes de l’équipe nationale A. A l’ombre des entraîneurs, Alain Moizan, Mamadou Kéïta, Pierre Léchantre et Jean François Jodar, il a cumulé une somme d’expériences.
Après une carrière professionnelle réussie au Portugal, il peut se glorifier d’un 3ème degré d’entraîneur, suite à des stages, notamment à Clairefontaine, en France. L’ancien joueur de l’AS Réal et du Stade malien de Bamako a connu une carrière professionnelle qui s’étire sur 16 ans (de 1987 à 2003). Il a tour à tour joué au Sporting de Lisbonne, à l’Academic de Viseu, et à Penafiel, tous des clubs de la 1ère division portugaise à l’époque, et aussi à Portumonense (D2) où il était entraîneur-joueur, avant de finir entraîneur.
Au cours de cette longue carrière, celui qui a été le capitaine de la première équipe nationale junior en 1983, a côtoyé de grands entraîneurs européens d’aujourd’hui dont José Mourinho et Frank Rijkaard. C’est cette somme d’expériences acquises qui lui fait mériter les choix de nombreux observateurs.
Seulement au delà de ses nombreux atouts, l’homme doit faire face à ses responsabilités, lui qui n’a jamais été aux premiers rangs. Il lui faut absolument réussir. Le challenge est intéressant. Aussi bien pour le nouvel entraîneur que pour le pays avide de reproduire le même succès que lors des Jeux Olympiques d’Athènes de 2004. Cette année-là, les Aigles du Mali sous la houlette de Cheick Oumar Koné ont effectué un parcours honorable qui s’est arrêté lors des quarts de finales face à l’Italie. Le Mali comptait dans ses rangs des joueurs comme Momo Sissoko, Mamadi Berthé, Adama Tamboura, Jimmy Boubou Kébé, Janvier Abouta et Boubacar Sidiki Koné.
Souleymane Diallo