Jean Claude Sidibé : « Je m’engage à donner un nouveau élan au basket ball malien »

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Jean Claude Sidibe
Jean Claude Sidibe

Avocat de son état, Jean Claude Sidibé a dirigé plusieurs banques et entreprises. Diplômé de la Sorbonne en Institut d’Administration des Entreprises en 2002,  D.E.S en Management option « Banque et Systèmes Financiers ». Ce chef de famille, père de trois enfants, a présidé la ligue du district de basket de Bamako de 2000 à 2005  et était membre du bureau sortant. Ses 50 ans lui valent l’expérience adéquate pour sortir le basket ball malien des crises qui le secouent. Sidibé succédera-t-il à Seydou Diawara ?

 

 

 

Qu’est- ce qui vous a motivé à vous présenter comme candidat à la tête de la Fédération malienne de basketball ?

En tant que membre du bureau sortant, j’ai eu à constater le degré de régression du niveau du basket ball, le désintéressement d’une bonne partie des acteurs  que les querelles intestines ont fait partir et surtout le désastreux management des hommes et des sélections nationales. Voilà autant de raisons pour venir redresser les choses avec des personnes de bonne volonté et surtout altruistes.

 

 

 

Quel sera votre programme d’activité pour les quatre années à venir si vous êtes élu président de la fédération?

D’abord il faut moderniser l’organisation actuelle et assurer une bonne gouvernance, planifier les ambitions, rendre les compétitions plus fluides en accord avec les ligues, primer les meilleures ligues et les équipes du top 12. Par exemple, multiplier les compétions notamment la coupe du président dans toutes les ligues est entièrement financée par moi-même.

 

 

 

Le basket ball malien manque de management. Comment allez- vous gérer cette situation ?

Le choix des hommes doit être revu et les compétences reconnues et mise au devant des enjeux.

Il y a un déficit de formation à tous les niveaux qu’il faudrait rapidement juguler. Pour preuve, nos instructeurs sont peu utilisés et je m’engage à les faire travailler dans le domaine de la formation et du recyclage.

 

 

 

Le problème de financement pose énormément de difficultés. Que ferriez-vous pour améliorer cela?

Nous trouverons d’autres partenaires même s’il faut redimensionner le partenariat avec Orange qui apporte plus qu’une plus -value au basket ball.

 

Pensez- vous réellement développer le basket ball malien ?

Les hommes et les femmes qui m’entourent sont dévoués pour le Mali et pour le basket ball. Ils sont connus pour leur implication qualitative à divers niveaux de la Fédération et des services de sports. Ils sont désintéressés et ont à cœur de réussir à apporter le changement dès le top 12 en instituant une prime de résultat pour les 12 équipes et en soumettant au partenaire Orange la prise en charge de certains aspects communicationnels qui donneront beaucoup plus de visibilité au partenaire.

 

 

 

Quelles sont les résultats attendus ?

Pour garantir des résultats probants lors de notre mandat si nous sommes élus, nous nous proposons d’engager de vastes projets visant à développer le basket ball malien. Un chronogramme assorti d’objectifs quantifiés sera élaboré dès notre première année  de prise de fonction. Notre gestion devant être axée sur les résultats à atteindre, nous signerons un contrat d’objectifs avec tous nos partenaires.

 

 

 

Que pouvez- vous dire aux amoureux de la balle au panier ?

Je dirais au monde du basket ball que l’heure du changement a sonné, que le basket ne doit plus être géré par deux ou trois personnes dans le secret d’un bureau. Toutes les compétences doivent être réunies pour faire progresser le niveau de nos équipes locales et des sélections nationales.

 

 

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3 COMMENTAIRES

  1. c’est le journaliste qui l’a écrit, sinon c’est pas jean claude qui dira “nouveau élan”

  2. Je connais Jean Claude. Si c’est lui ou la sécrétaire qui a dit ou écrit nouveau élan, alors ils se sont vraiment foutus de Victor Hugo.

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