Diego Forlan, l’attaquant uruguayen de l’Inter Milan, est revenu de blessure juste avant la trêve hivernale et sent qu’il est sur le point de retrouver son meilleur niveau.
Diego Forlan a refoulé les pelouses juste avant les vacances de Noël, comme il l’avait promis. Après une grave blessure qui l’a tenu éloigné des terrains pendant environ 2 mois, l’Uruguayen est plus motivé que jamais.
Forlan fatigué ?
Il explique pourquoi, selon lui, sa blessure a duré si longtemps : “Je n’ai pas eu de vacances après le Mondial (en 2010), et j’ai enchainé beaucoup de matches avec l’Atlético Madrid. Puis est arrivée la Copa America, et toujours pas de pause entre les compétitions. Et je suis arrivé à l’Inter, une nouvelle équipe et une nouvelle réalité à découvrir pour moi”. A 32 ans, la répétition des efforts, aussi bien physiques que psychologiques, commence à se faire sentir.
A l’image de son capitaine Javier Zanetti, Forlan montre qu’on peut toujours être affamé même passée la trentaine : “Nous avons traversé une période difficile mais l’équipe est en train d’enchainer les victoires, et il est important qu’elle retrouve confiance en ses capacités. Quand on joue mal, il est difficile de voir les buteurs marquer. Mais des joueurs comme Pazzini, Milito et moi n’oublions jamais comment on fait pour scorer. Et au moment où le jeu revient, les buts des “bombers” reviennent aussi”.
“L’Inter deviendra de plus en plus forte”
Diego Forlan s’est aussi exprimé en vue du huitième de finale qui attend les Nerazzuri, contre l’OM, en Ligue des Champions : “Toutes les équipes qualifiées en huitièmes sont fortes, peut-on lire sur La Gazzetta dello Sport. Mais il est difficile de parler de ce match maintenant, il faudra évaluer l’état de forme de chacune des équipes au moment venu, en fin février. Nous avons recommencé à gagner et sommes meilleurs qu’il y a deux mois. Nous nous améliorons et nous améliorerons encore”.
Certains joueurs de l’OM semblent l’avoir oublié tant ils se sont focalisés sur leur joie d’éviter le Real et le Barça en 1/8e, mais ils affronteront bien une grosse cylindrée européenne en C1. Vieillissante, certes, mais toujours capable du meilleur.