Erigé en établissement public à caractère scientifique et technique, l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) relève du Ministère des Sports. Cet Institut autonome est très mal géré par l’actuel Directeur général, Cheick Konaté dit Takala, qui en a fait sa propriété privée. Un homme qui s’est d’ailleurs retrouvé chef de ces lieux en violation de tous les textes de l’Institut.
Très loin des regards de tout le monde, avec une passivité innocente, l’actuel Directeur de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS) rogne son frein; cette lourde responsabilité exige une gestion en toute transparence et l’instauration d’un climat de respect mutuel entre les travailleurs.
Puisqu’il s’agit d’un Etablissement public à caractère scientifique et technologique (EPST) et autonome, la nature des choses exige l’exercice des employés en fonction de leur compétence. Comme pour dire l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.
Mais, aucun de ces critères n’est respecté dans la gestion quotidienne du Directeur Général de l’INJS, Cheick Konaté connu sous son surnom Takala. L’homme, dans sa course aveugle, ravage tout sur son passage… Et il ne reste qu’à voir l’INJS s’effondrer après son départ.
En effet avec le statut d’EPST, les enseignements et tout le personnel de l’INJS doivent être dans les meilleures conditions de vie. Mais, force est constater qu’avec la mauvaise gestion solitaire, le personnel enseignant souffre au moment où toutes les recettes de l’Institut sont utilisées à d’autres fins.
«Depuis la nomination de Konaté comme Directeur général de l’Institut, nous souffrons et nous sommes victimes de beaucoup d’injustice de sa part», nous a indiqué un travailleur de l’Institut à notre passage. Un autre renchérit, «il utilise les recettes de l’Institut comme il le veut. Il a même acheté une moto à son chauffeur (un parent à lui) qui n’est même pas un conducteur recruté par la fonction publique».
Où vont les autres recettes de la location du terrain de football toujours loué par le Club Olympique de Bamako(COB), des salles de gym, de basket ball et les salles mises à la disposition des mariages ?
Autant de questions auxquelles le DG Konaté doit répondre en rendant compte de sa gestion financière.
En tout cas, il revient au ministre des Sports de prendre toutes ses responsabilités pour freiner le Dg Cheick Konaté dans sa périlleuse manœuvre contre l’Institut.
Soulignons que Cheick Konaté a été nommé DG de l’INJS en violation flagrante des textes de l’Institut. Nous y reviendrons dans notre prochaine parution.
Aliou Touré
Si c’est pas un coup d’état …
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