Incidents lors du match Mali-Gabon : La défaillance de la Commission Sécurité

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Le match qui a opposé le samedi dernier les Aigles aux Panthères du Gabon a été émaillé d’incidents. Les joueurs maliens et leur entraîneur Alain Giresse ont été pris pour cible par des supporters surexcités. Ils ont eu de la peine à rejoindre les vestiaires. Mais face à ces agissements, force est de reconnaitre que la commission sécurité de la Femafoot a brillé par son manque d’anticipation sur les événements.

On aurait dû éviter ces incidents si la Commission Sécurité avait pris les dispositions nécessaires. Parce que le maintien d’ordre a deux aspects : l’anticipation et la dissuasion. Que sait –il passé ? Au mi temps les Aigles étaient menés au score par le minimum d’un but à zéro. Au moment où les joueurs et les arbitres rejoignaient les vestiaires, ils furent accueillis par une pluie de projectiles provenant des gradins. Les supporters en voulaient aux Aigles, mais plus particulièrement à leur entraineur Alain Giresse, qui a pu s’échapper pour se retrouver à l’intérieur.

Mais les officiels ont été bloqués. Il a fallu que les policiers campés dans les vestiaires interviennent avec leurs boucliers pour qu’ils puissent rejoindre les vestiaires. Ces incidents malheureux sont le fruit du manque de bon sens de la commission sécurité de la Femafoot, dirigée actuellement par le commandant Mohamed Samaké dit Mao, le président Moussa Moriba Traoré se faisant discret et rare dans les stades. Il est évident que la veille du match Mali Gabon a été émaillé d’incidents, d’incompréhension entre la Fédération, le Département des Sports et les Aigles.

La tension était patente. La moindre étincelle pouvait enflammer la cité. Parallèlement à cela, compte tenu de la situation sécuritaire du pays, tous les matches internationaux de Bamako doivent être gérés avec le maximum de dispositions sécuritaires. Malheureusement cette bonne vision a manqué. La preuve est qu’après les incidents du mi temps, quand des policiers ont été déployés dans les gradins, et il n’y a pas eu de problèmes. Qu’est ce qui a empêché la commission sécurité de prendre les mêmes mesures en amont ?

Et le commissaire a failli ne pas ordonner la tenue du match

Quelques heures avant le coup d’envoi, l’officier sécurité de la FIFA, et coordinateur de la CAF, président de la commission d’organisation de la Femafoot, Souleymane Magassouba voudrait rencontrer les officiels du match, pour se rassurer que tout va bien. Mais contre toute attente il aurait été empêché d’accès par le Cdt de la commission sécurité Mohamed Samaké dit Mao, le premier vice président de la Femafoot Mamoutou Touré dit Ba Vieux aurait subi le même sort.

Et quand le commissaire du match le Tunisien Rhida Mohamed Kraiem a été mis au courant de ces agissements au niveau de la commission sécurité, il a piqué une colère. Il a décidé de n’ordonner le coup d’envoi du match tant que notre compatriote n’est pas de retour dans les vestiaires. Il a fallu l’intervention du deuxième vice président de la Femafoot pour que le commissaire du match revienne à de meilleurs sentiments.

Mais pourquoi toute cette extravagance au niveau de la Commission Sécurité ? Finalement le coup d’envoi a été donné dans le calme, sauf que les incidents malheureux ont éclaté à la mi temps. A titre de rappel la Commission Sécurité est dirigée par le Colonel Major Moussa Moriba Traoré. Mais depuis un certain temps il se fait rare et très discret dans la gestion de la commission sécurité de la Femafoot. C’est ainsi que le chef d’escadron Mohamed Samaké dit Mao, membre de la commission et président de la commission sécurité de la ligue du District de Bamako, a pris les choses en main pour suppléer le président.

La Commission Centrale de Sécurité comprend un Président et un Vice Président, membres du Comité Exécutif, et un nombre de membres jugés nécessaires pour l’accomplissement de ses missions. Autrement dit, en plus du président, c’est un corps mixte qui assure le travail (gendarme, police militaire, garde, policier, sapeur pompier). Donc en fonction des attributions des différents corps, chaque élément se voit confier une mission. Et la coordination est assurée par le commandant Mohamed Samaké dit Mao.

La Commission est chargée : d’examiner de façon générale toutes questions relatives à la sécurité avant, pendant et après les rencontres ;de rechercher toutes mesures pouvant contribuer à renforcer la sécurité lors des rencontres de football ; d’entretenir de bons rapports avec les autorités chargées du maintien d’ordre ; de veiller conjointement avec la Commission Centrale d’Organisation et le Secrétariat Général à la bonne organisation des matches ; de veiller à l’exécution correcte des tâches assignées aux contrôleurs et superviseurs aux entrées des stades.

M.S .D

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2 COMMENTAIRES

  1. du n importe quoi dans ce pays vous devrez savoir d ou ça vient on accuser la commission sécurité il y a quelqu un qui la qui fout la merde au femafoot .

  2. Si réellement les choses se sont passées comme ça, la commission sécurité a vraiment failli. Tout le problème c’est le Cdt Mao qui a de la peine à gérer ses éléments. Il a écarté les policiers de la commission sécurité et maintenant il y’a problème. Avant la dissolution de la Femafoot le Commandant Mohamed Samaké dit Mao a suspendu une policière de la commission, parce que celle ci a rejeté ses avances d’amour. Nous avons en possession la note de service de Mao et le rapport deposé par la bonne dame. C’est Baba et le colonel Moussa Moriba Traoré qui ont lavé le linge en famille et supplié la presse à ne pas divulguer cette affaire.

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