Les stades et espaces publics pour la pratique du sport au Mali, dont les coûts de réalisation s’élèvent à plusieurs milliards, ne produisent pas de ressources pour permettre leur propre entretien, et sont exposés à des morcellements des élus communaux. Depuis sa prise de fonction en mars 2016, le Directeur national des sports, Ibrahima Fomba, a, dans un premier temps, visité tous les stades et espaces publics pour la pratique du sport au Mali. M. Fomba a ensuite pris la décision de valoriser ces stades et espaces pour la pratique du sport au Mali. Cela, après avoir constaté qu’ils sont confrontés à d’énormes problèmes. Il s’agit, entre autres, de leur morcellement par les élus communaux et les difficultés financières liées à leur entretien.
En effet, tous les stades ont reçu la visite du Directeur national des sports du Mali, Ibrahima Fomba, en avril 2016. Il s’agit, entre autres, des stades et espaces publics pour la pratique du sport dans les localités de Bougouni, San, Ségou, Sikasso, Koutiala, Kayes, Mopti, et à Bamako. Sur place, M. Fomba a constaté que ces stades et espaces publics sont confrontés à plusieurs problèmes, notamment leur morcellement par les élus communaux.
Le champ hippique de l’Hippodrome de Bamako a été réduit de 36 ha à 28 ha, le centre sportif Ousmane Traoré de Kabala, les stades de Ségou, Koutiala et de Kayes ont aussi été considérablement réduits. Ils n’ont pas assez de ressources financières pour permettre leur propre entretien. Parce qu’ils ne mobilisent pas des ressources financières internes. Aussi, les infrastructures de ces lieux sont dans un état de dégradation très avancé.
Face à cette situation, la Direction nationale des sports a pris l’initiative de construire des boutiques, des espaces de loisirs, des cantines et restaurants, des supermarchés pour non seulement les valoriser, mais aussi créer des ressources financières internes afin de faciliter leur entretien. L’initiative permet aussi de réduire les dépenses de l’Etat.
Au niveau du stade Omnisport Modibo Keïta, 200 boutiques seront construites pour une recette mensuelle de près de 10 millions de Fcfa. Ce qui permettra non seulement de faire correctement l’entretien du stade, mais aussi permettre à l’Etat de se faire de l’argent par mois au lieu de dépenser 3 millions par trimestre pour l’entretien de ce stade. Ces boutiques créeront aussi près de 400 emplois. Toutes les autres infrastructures sportives seront mises en valeur, selon les besoins des localités.
Selon Ibrahima Fomba, ces infrastructures seront construites dans le cadre d’un contrat de bail avec des privés. Au terme duquel, ces investissements reviendront à l’Etat malien. Il a toute de même précisé que le projet ne constitue nullement une quelconque vente de ces stades et espaces publics pour la pratique du sport. Selon M. Fomba, l’Etat n’est pas obligé de prendre en compte l’avis des fédérations, car ces lieux sont des propriétés de l’Etat et non des fédérations. Celles-ci peuvent tout de même être consultées pour avis, à travers par des techniciens.
S’adressant à ceux qui pensent que c’est une initiative qui vise à morceler les stades et espaces publics pour la pratique du sport, Ibrahima Fomba les invite à faire des propositions concrètes au lieu de désinformer le public malien. Pour lui, cette initiative est salutaire dans la mesure où elle va créer non seulement des ressources financières internes dans les établissements sportifs publics, mais également et surtout de l’emploi au profit d’un grand public qui en a tant besoin.
André TRAORE
Mr vous avez poser la question de savoir, quelle autorisation lui a permis de faire ce projet très bénéfique pour l’état. Je vous dis mon frère c’est le Partenariat Publique
et Privée qui lui donne ce droit.
LOL le contraire serait dévaloriser les stades et les espaces publics…
M. André TRAORE, svp demandez au Directeur National des Sports de vous dire qu’avec quelle autorisation il se permet de donner en contrat de bail la cours du Stade Omnisport Modibo Keita.
Dites à ce monsieur d’arrêter ce projet ridicule.
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