De l’accession à l’indépendance du Mali en 1960, jusqu’au 1er Mars 2015 le Mali n’a jamais goûté aux délices du sacre continental en football. Après avoir été deux fois malheureux finalistes, d’abord aux jeux africains de Brazza en 1965 sorti sur tapis vert comme à la dernière CAN Senior de Guinée Equatoriale 2015, puis à Yaoundé au Cameroun en 1972. Que de traversées du désert, que de larmes versées jusqu’au 1er MARS 2015, mais aussi que de désillusion des infatigables supporters des Aigles. Cette date, il faut le rappeler, restera gravée dans les annales de l’histoire de notre Football car elle consacre la première victoire continentale de notre pays. Signe d’un nouveau départ prometteur pour notre sport roi que les politiques ont pris du temps à comprendre qu’il restait un grand moyen de cimenter l’unité nationale, la paix et la cohésion sociale.
Un homme aura été le chef d’orchestre de cette victoire, il s’agit de Housseyni Amion Guindo dit Poulo, le jeune ministre des sports. Est-ce une coïncidence ou un coup de chance ? Pour qui connait le parcours de l’homme ce n’est pas étonnant de le voir réussir là ou d’autres avant lui ont échoué. Pour rappel Poulo a été le président du Stade malien de Sikasso. Cette équipe a participé au rayonnement du football malien pendant quelques saisons. Nommé ministre des sports dans le gouvernement de Moussa Mara et reconduit au même poste dans celui de Modibo Keita, il n’est qu’en terrain connu. Depuis qu’il est à la tête de ce département, il multiplie les actions pour non seulement rehausser l’image du département, mais aussi donner aux sports en général et au football en particulier. Parmi ces actions on peut citer entre autre la nuit des anciens sportifs présidée par le Président de la République IBK, au cours de laquelle la nation a rendu un vibrant hommage à ceux qui ont porté haut le flambeau du Mali. Le département a organisé également une soirée Gala de collecte de fonds pour soutenir les Aigles à la CAN Guinée Equatoriale 2015. Même s’il faut reconnaitre que la campagne équato-guinéenne a été l’une des mauvaises campagnes de l’équipe Nationale A, parce que pliant les bagages dès le premier tour.
Avec ce premier trophée des Aiglonnets et la qualification des Aiglons pour les demi- finales de la CAN des moins de 20 ans et à la Coupe du monde, nous pouvons dire tout haut que le mérite revient au premier sportif du Mali en sa qualité de ministre des Sports. A l’analyse des faits il aura été un ministre porte Bonheur qui mérite d’être soutenu. Surtout qu’il semble aimer ce qu’il fait.
Vivement le trophée de la CAN Junior. Après donc le limogeage du vieux franco-polonais Henry Kasperczak. Tout le malheur qu’on puisse lui souhaiter est de réussir le choix du futur sélectionneur de l’équipe Senior. Et pourquoi pas signer le retour d’Alain Giresse pour que le football malien monte sur toit de l’Afrique.
Youssouf Sissoko
Bonjour,
Que ce soit un coup de chance ou n’importe quelle autre cause, il faut reconnaître que ces jeunes font la fierté des maliennes et maliens. Pourvu que ça dure, on va dire. Tout cela est beau, mais il faut continuer les efforts et essayer d’équilibrer en mettant la même dose de dynamique insufflée du côté des seniors.
Pour ce faire, j’exhorte la Fédération à aller chercher les frères Diarra en Espagne car ils sont prêts à porter le maillot du pays. Si non traîne les Espagnols vont les utiliser juste dans des matchs de moindre importance en les empêchant de jouer pour nous.
Il y a quelques années de cela, les deux frères étaient venus à Kita voir le village de leurs parents et ils avaient dit haut et fort qu’ils étaient prêts à jouer pour nous. Et depuis ce jour, on ne sait pas où en est la Fédération et à mon avis personne n’a fait le déplacement pour aller les voir en Espagne ni leurs parents.
On a besoin d’eux pour renforcer la dynamique insufflée à nos équipes.
Vive le Malin vive le sport au Mali.
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