Le Ministre des sports, Housséini Amion Guindo, a animé un point de presse, le 1er octobre 2015, au Stade Ouezzin sur l’actualité sportive. Et comme il fallait s’y attendre, la crise grave que connaît notre sport roi, le football, a été largement abordé par le premier responsable du sport malien.
Par rapport à la crise du football ( la division de ses responsables au niveau de la Fémafoot et de la ligue de Bamako), le ministre Guindo a indiqué: «Le constat est qu’après avoir mis à contribution l’Assemblée nationale, la société civile, la Cafo, les religieux, le Cnoms, le président Dioncounda Traoré; après que le chef de l’Etat ait appelé les protagonistes a arrêté leurs querelles et regarder l’avenir des enfants, pour pouvoir trouver une solution, la crise ne fait que s’aggraver. Car ce n’est plus seulement au niveau de l’instance dirigeante du football, mais au niveau des ligues, notamment celle de Bamako». Selon lui, à ce stade de la crise, il y a deux solutions. La première est une solution nationale, parce que le sport est financé par le peuple malien à travers le gouvernement. La seconde solution est internationale. «Personnellement, je suis gêné qu’au plan national, on n’a pas pu trouver de solution compte tenu de toutes nos valeurs, des interventions de tout genres. Et qu’on soit amené à aller être jugé en Suisse pour ce que nous finançons ici. Ça n’honore personne. Le tribunal Arbitral de Sport (TAS) tranchera. Mais le Tas, c’est par rapport à un ou deux points, il ne pourra pas régler l’ensemble des problèmes», ajoute le ministre Guindo. C’est pour toutes ses raisons, souligne H.A.Guindo, que nous allons tenter une nouvelle négociation de la dernière chance en collaboration avec le Cnosm entre les différents protagonistes tant au niveau de la Femafoot que de la ligue de Bamako. «On ne peut pas accommoder avec le désordre. Deux montées en première division, une fédération divisée en deux, deux ligues de Bamako», martèle H.A. Guindo. Et d’ajouter : «Les négociations ne seront pas sans fin. Un délai sera donné. Nous serons limités par le temps. Une ou deux rencontres au maximum. Ceux qui voudront partir dans ce sens trouveront la légalité, ceux qui ne voudront pas, trouveront les autres sur leurs chemins», a clairement précisé H.A.Guindo. Pourquoi avoir attendu tout ce temps pour s’assumer maintenant? «On aurait pris certaines décisions en janvier, février, mars avril, juin, etc. Mais on allait dire qu’on est parti trop vite. Maintenant toutes les personnes se sont impliquées, le président de la République à inviter tout le monde à la retenue, rien n’y fut, le ministre des Sports que je suis est en droit de prendre des décisions. Si les négociations échouent, on va les prendre obligatoirement. Bref, si toutes les voies de recours sont épuisées, la tutelle va s’exercer. On ne peut pas rester assis qu’il y ait mort d’homme pour agir», a avertit le ministre.
En plus de la crise qui secoue le football malien, les rendez-vous de dernier semestre du département des sports, la coopération qu’il entretien avec l’Algérie, le Venezuela et le Ciba dans le domaine de l’amélioration du sport dans notre pays, ont été abordés par le ministre.
Nous y reviendrons…
Hadama B. Fofana
de mon point de vu, je crois qu’il ya un déficit de communication de la part de tous les acteurs.
On a tendance de plus en plus au Mali à privilégier le musalaka dans la gestion de dossiers aussi sensibles et sérieux que le sport.
Commet et pourquoi?
Je m’explique:
Aucun système de suivi par l’opinion nationale de ces négociations. Pourquoi elles ont échoué? A t’on jamais donné publiquement la parole aux protagonistes pour expliquer les points de vue sur les points de divergence? Personne n’a pris l’initiative de gérer le dossier. Mais tout le monde a fait semblant. Par exemple dans le dossier des négociations sur la crise au Mali, des documents ont été produit. Est ce que le Ministère a produit des TDRs de négociation? quels ont été les résultats? sont ‘ils disponibles physiquement? y’a t’il eu analyse des négociations antérieurs avant d’entamer les nouvelles négociations?
un adage de chez nous dit “JOLI TE SUMA NIN KAN”
Je crois que le Ministre aurait eu à gagner s’il voulait maintenant la transparence, à expliquer le pourquoi de tels ou tels échecs.
Je ne comprends pas bien français, mais je crois que les journalistes auraient bien contribué s’ils avaient organisé des rencontres préliminaires avec chacune des deux parties (a travers des débats), et ensuite organisé un débat contradictoire inclus le Ministère et tous les acteurs ayant été engagés dans les négociations.
C’est ce processus en cours au Cameroun. Malheureusement, nous sommes en face de commentaires que de faits dans la presse malienne (en majorité).
As t’on jamais sollicité les juristes pour interpréter les textes de la FEMAFOOT, de la CAF et de la FIFA?
A t’on bien présenté à l’opinion les textes définissant les conditions de tutorat? Qui a engagé les négociateurs? N’est ce pas que le Ministère avait dejà pris ses responsabilités en acceptant les négociations?
Est ce les déclarations du Ministre sont elles une menace? si oui, à qui s’adressent elles? Ne sont elles pas contradictoires avec l’affirmation de collaborer avec “camp”?
A mon réveil ce matin, je me suis dis que peut être qu’il est meilleur de porter clairement les choses pour contribuer aux discussions
Laissons chacun s’exprimer suivant ses valeurs et son niveau. j’estime néanmoins qu’ il vaudrait mieux ne pas s’ insulter ici cher ami .
cet imbécile de ministre incompétent a pris d l’argent pour gérer le hippisme a sa manière.il compte faire la même chose pour le football. Alors mettez vos mains rapidement dans vos poches pour avoir gain de cause
Monsieur Tientiki vous avez parfaitement raison, ce Ministre est incompetent, comment un agent de la Police peut mettre le football malien en otage? La FEMAFOOT n’est pas un commisseriat. M. Baba Diarra doit demissionner, il pense que c’est la force et l’arrogance qui gerer notre football. Et il pensait qu’il etait intouchable, mais il aura affaire avec la Gendarmerie du Camp1.
Le Ministre Guindo doit reconnaitre son incompétence et au besoin rendre le tablier. Problème au niveau du bureau fédéral, ça pas commencé aujourd’hui, mais aucun n’a atteint cette ampleur. A cause de l’incompétence Housseynou amion Guindo, de son manque de charisme et de personnalité. un Ministre demande de surseoir à la 6e journée du championnat, en attendant de résoudre certains problèmes, la fédération s’entête et joue cette 6e journée. Le Ministre est – il responsable ou pas ? les matchs se jouent sur les stades de l’Etat, pourquoi le Ministre n’a pas demander de fermer tous les stades. Où est ce que les matchs du championnat allaient se jouer ? et tous ces problèmes seraient résolus aujourd’hui. Vraiment dans ce problème Housseynou A Guindo a fait preuve de beaucoup de légèreté et d’amateurisme, ce qui nous coute à notre football tout ce que nous voyons. Si nous ne prenons pas garde, l’avenir de notre football sera menacé.
Comments are closed.