Aussitôt mis en place, le nouveau bureau de la fédération malienne d’hippisme, dirigé par M. Haïdara devrait désormais faire face à un front en gestation constitué par des jeunes fans du hippisme qui le jugent illégal.
Quelques jours après sa mise en place, le 8 mars, suite à une assemblée générale extraordinaire, le nouveau bureau de la Fédération malienne d’hippisme est déjà dans le viseur d’un front qui verra très prochainement le jour.
Pour les frondeurs constitués des jeunes fans de l’hippisme du quartier, le bureau est illégal car il a été élu par un groupe composé de ligues hors de Bamako en l’absence du bureau sortant qui gérait les affaires jusque-là. « Le hippisme malien a trop souffert. Il doit sortir de ce cycle infernal. Pour cela, la fédération doit être confiée au bureau élu légalement », défendent-ils.
Le ministre des sports, Me Gaoussou Diarra, est vivement interpellé et doit s’impliquer très rapidement pour mener une médiation entre les différentes parties afin de sauver le sport des chevaux au Mali.
Qui en veut à Sylla?
Le commissaire général des courses, Ousmane Sylla, est accusé d’avoir détourné 140 millions. À tort ou à raison ? De source proche de la fédération, l’arrestation d’Ousmane Sylla n’est plus ni moins qu’un complot. A en croire la même source, les 140 millions de PMU-Mali ont été utilisés dans la réalisation d’infrastructures du champ hippique, notamment la construction du monument d’hippisme lors du cinquantenaire. Le marché a été passé directement et entre PMU-Mali et l’entrepreneur.
Et notre source d’ajouter que Ousmane Sylla, commissaire général des courses, n’est pas chargé à ce titre, de la gestion des fonds car la fédération a un trésorier commis pour cette tâche
Drissa Togola
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