La mise en place d’une commission de transition pour gérer la crise de l’hippisme au Mali a suscité l’ire de l’Association des amis du cheval et du Mouvement national des sympathisants des champs hippiques au Mali.
Les deux associations étaient face à la presse, le 31 mai dernier au champ hippique. Selon leurs responsables, « la mise en place d’une commission transitoire pour gérer l’affaire de l’hippisme au Mali n’était pas opportune. » Aussi a-t-elle suscité une vive tension, l’indignation et la colère dans le monde du cheval. « Quand on analyse la liste de ses membres, elle se caractérise déjà par un manque de probité morale et de partialité de certains d’entre eux. Ce qui n’est pas de nature à favoriser un climat serein et apaisé pour une sortie totale de crise », disent-ils.
Pour les présidents des deux regroupements, l’occasion est donnée une fois de plus aux spéculateurs fonciers de mener leur coup bas, le bureau légal s’étant battu en vain contre ces pratiques malsaines. Ils invitent en conséquence le président de la commission à une franche et étroite collaboration avec les instances de l’hippisme, à avoir une attitude impartiale, à contribuer à favoriser un climat de dialogue permanent entre les acteurs de l’hippisme, à préserver la paix et la quiétude dans le monde de l’hippisme, à protéger les espaces hippiques contre toutes formes de spéculations foncières etc.
Hiatus
Le début de cette conférence de presse a suscité une vive tension entre les animateurs et des éléments de la gendarmerie venus les chasser de la tribune du champ hippique. Sur place, les jeunes ont pris à témoin les hommes de médias avant d’aller tenir leur conférence sous le soleil.
Par Drissa Togola
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