Hippisme au Mali : Fête dominicale du PMU-Mali

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C’est un public fou qui avait, une fois de plus, fait le déplacement pour assister, regarder et participer à la 10ème édition du Grand prix de cette société citoyenne. Toute chose qui honore davantage le Ministre délégué chargé du Budget, auprès du Ministre de l’Economie et des Finances, Lassine Bouaré, le Président de la FMH (Fédération Malienne des Courses, Hippiques), Mamadou Baba Sylla. Ainsi que le Président Directeur général de la société, Idrissa Haïdara, entouré de ses plus proches collaborateurs, parents et amis, amoureux des jeux et courses. Commentaire du PDG, " c’est désormais une tradition qui traduit les bonnes relations entre la FMH et le PMU-Mali ".

 

 Les responsables des deux entités n’avaient pas lésiné sur les moyens pour rehausser l’éclat de cette fête. Au PMU-Mali, les expériences accumulées, au fil du temps, auront permis d’attirer le maximum de gens vers les jeux et les courses. De même, la FMH s’est attelée à revaloriser le sport qu’est l’hippisme local. Avec la dynamique ligue de Bamako, elle est parvenue à maintenir le cap, et à tisser de bonnes relations avec ses partenaires dont le PMU en tête.

Dimanche dernier, donc, c’était la fête, une communion entre la FMH et le PMU. Pour la dixième fois, en effet, l’on se retrouvait pour passer quelques instants de joie. Aux côtés des courses de chevaux, naturellement, il y avait des séances de lutte traditionnelle. Pour l’une des rares fois, la fanfare faisait très bonne mine. Arborant certainement de nouvelles tenues, les éléments ne rataient aucun rythme et faisaient danser l’assistance.

Au programme, il y avait trois courses. Cette 10ème édition du Grand prix PMU-Mali visait, en effet, gros et large. Les petits chevaux devaient se mesurer sur les 2200m, les demi cracks sur les 2400m tandis que les cracks se taillaient sur les 2600m.

L’on a noté que la première manche des tout petits fut remportée par Poupon. Son jeune jockey, Abdoulaye Dicko n’en revenait pas. Avec ses cinquante (50) kilos, il n’avait pour autant pas d’adversaires de poids. Même s’il reste entendu que tous devraient avoir les 50 kgs à la pesée, ni plus ni moins. Son poursuivant immédiat a été Madina. Rappelons qu’un poulain portait le nom PMU-Mali et qu’il occupa la troisième place. Le programme prévoyait de retenir cinq (5) chevaux à primer. C’est ainsi que Miki et Passadena purent se frayer des places. A chacun des lauréats, il fut remis un prix et une enveloppe. Les partenaires du PMU s’illustrèrent en ce moment.

Après le dégagement de poussière de la 1ère course la FMH n ;;;; sur scène des lutteurs traditionnels. Au moins cinq à six combats eurent lieu. Le public se régala car il y avait des techniques de combat dignes de l’époque Falaye Baldé, Job Dembélé, Sansilon et autres Ahmed Diop. Pour ne citer que ceux-ci.

La musique de la fanfare détendra l’atmosphère car des lutteurs souffraient de leur chute. A quelques mètres de la piste, les demi cracks tentaient de prendre le pouls du grand prix. Aussitôt lancés dans compétition, ils avalèrent les 2400m de la piste.

Notons que le N°8 de cette course, Gladys est la propriété de Mme Fatou Haïdara, ancienne Ministre de l’Artisanat et du Tourisme, promotrice du pari mutuel (PMU) dans notre pays. Ce fut une course effrenée. A l’arrivée, il y a eu dans l’ordre : Cissé N° 1 ; Tyson N°6 ; Rivera N°16 ; 1008 N°14 ; et Nyamina N°15.

Tous eurent droit à des récompenses méritées. Des enveloppes, certainement, plus lourdes que les premières furent distribuées. Et puisque c’était la fête en famille, des collaborateurs et surtout des amis de la société honorèrent par leur présence la distribution des enveloppes.

Les turfistes présents, les clients du champ hippique, entre autres, ont pu déchiffrer le visage du Directeur Commercial du PMU, Kassim Traoré, ou celui de notre excellent doyen, Mad Diarra.

C’est un ancien de la presse nationale pour avoir exercé, avec brio et pendant de longues années, ses talents à l’AMAP (Agence Malienne de Presse et de Publicité). Mais, pour mieux comprendre les raisons de sa présence et de sa participation à cette fête, il serait intéressait de rappeler que l’homme de presse est un ami d’enfance du premier responsable du PMU. Et qu’en homme public, son nom était lié à la promotion des événements citoyens du gemme.

La Fédération Malienne des Courses Hippiques et la Direction du PMU tenaient, ainsi, à saluer et à honorer à leur tour le long et riche parcours de " l’homme de l’ombre " mais dont les ondes peuvent illuminer tout un monde. Les deux premières courses ont permis de déblayer le terrain, de dépoussiérer la piste.

A la sortie des cracks, ce fut le "hourra " du public. Ils avalèrent en quelques petits temps les 2600m prévus pour la compétition, autrement dit le Grand prix proprement. Dès l’entame de la course, le cheval " Alakabon, " drivé par le jeune Amadou Guindo prit la tête du peloton. Jusqu’à l’arrivée finale, il n’eut aucun adversaire de taille.

Les quatre autres figurants du quinté gagnant furent dans l’ordre : Alpha Blondy, Ramadan, Adiba et Ourassi. Tous les cinq furent primés. La direction du PMU a aussi honoré son engagement d’offrir aux vainqueurs dix (10) tomes de mil. " Alakabon, " le vainqueur, reçut quatre (4) tommes pour se requinquer.

Notons que toutes les grandes écuries de la capitale avaient pris part à ce Grand prix : Amadou Djatigui Diarra, Mamadou Kanadji, SICO etc. Actualité aidant, avant le début des épreuves, une minute de silence avait été observée en la mémoire de notre regretté confrère, Karim Doumbia, décédé quelques jours plus tôt. Une disparition brutale et brusque qui attrista profondément le monde turfiste national. Et pour cause ! Cela dit, le PDG Idrissa Haïdara a tenu à rappeler l’excellence des bonnes relations de travail entre le PMU et la FMH. Selon lui, le " Grand prix PMU-Mali est devenu une tradition ". Il s’est réjoui de la pérennisation d’une telle collaboration. Pour ce qui était de la fête, M. Haïdara ne pouvait mieux souhaiter qu’elle se poursuive davantage.

Mamadou Babe Sylla, président de la FMH, à son tour, a mis un accent particulier sur la " bonne collaboration entre le PMU et l’instance dirigeante du hippisme national ".

Dans son intervention, il a vivement témoigné que les " dotations annuelles du PMU-Mali ont permis de contribuer pendant dix (10) ans, sans interruption aucune, à une régularisation des courses, donnant ainsi le répit nécessaire à notre équipe, afin de se consacrer plus d’énergie à la recherche des fonds requis pour le développement du cheval ".

Au finish, faut-il indiquer que le Grand vainqueur de cette 10ème édition aura nul doute été le Ministre Délégué au Budget à qui la FMH a offert un joli et excellent cadeau. Rendez-vous est pris pour l’année prochaine pour la 11ème édition.

 

B. Koné

 

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