Le Djoliba AC prépare activement sa dernière rencontre de poule contre Al Ittihad de Libye, qualificative pour les demi-finales de la coupe CAF, version 2010. Une rencontre tant entendue par la marée rouge et le public sportif malien qui souhaitent voir leur représentant franchir ce cap. Harouna Macalou, entraîneur du Djoliba athlétique club nous livre ses impressions sur le défi qui les attend ce samedi à Tripoli.
Le Djoliba AC joue sa dernière carte ce samedi à Tripoli. Comment voyez-vous cette rencontre ?
Nous allons jouer un match capital à Tripoli. C’est la vie du Djoliba qui est en jeu. Il va falloir gagner ce match car l’équipe est condamnée à triompher pour être parmi les grands d’Afrique, même si c’est hors de nos bases. Malgré le faux pas, l’espoir est permis et nous n’avons pas dit notre dernier mot. Les joueurs également sont conscients de ce qui les attend. Ils savent qu’il faut aller chercher les points perdus à Bamako contre la même équipe Al Itihad. Je reste optimiste et je sais que c’est un pari certes difficile, mais pas impossible. Si on veut, on peut. Donc, nous sommes fin prêts pour cette rencontre et le défi reste à notre portée. Inchallah, nous ferons tout pour amener les trois points.
Quels sont les défis qui s’imposent au Djoliba ?
Cette année, le Djoliba AC veut jouer la finale de la Coupe CAF. Le Stade malien de Bamako a remporté cette coupe l’année dernière, donc, c’est au Djoliba AC, seul représentant malien à ce stade de cette compétition, de faire honneur au Mali en faisant tout pour que la coupe reste. Donc, nous sommes condamnés à gagner et très intelligemment. Mais nous ne mettrons pas de pression sur les joueurs car c’est un match comme les autres mais à ampleur de finale.
Quel langage tenez-vous pour mettre les joueurs en confiance ?
J’ai parlé aux joueurs tout en préparant leur mental et leur dire que c’est une opportunité pour eux de rentrer dans l’histoire du club et dans l’histoire du football africain. Donc, je pense que cet état d’esprit est un atout que nous devons mettre de notre côté pour dominer l’adversaire.
Quel est l’état d’esprit du groupe ?
Pour le moment, le groupe se porte bien. Pas de blessés, et le mental y est. Il y a une bonne ambiance entre les joueurs eux-mêmes et avec l’encadrement aussi. Tout est fin prêt pour bien entamer cette rencontre. Nous avons été mis dans les conditions nécessaires par les dirigeants et les supporters sont également avec nous. La balle est maintenant dans notre camp. Je fais confiance à la troupe. J’espère que ça va marcher pour donner satisfaction aux djolibistes et au public malien. Le fait que nous jouons loin de nos bases peut se transformer en atout, parce qu’en jouant à l’extérieur, nous avons moins de pression et cela peut amener une stabilité au sein de l’équipe. Très généralement, nous passons à côté devant notre public comme l’a été lors de la deuxième journée, battus (1-0) par Ittihad. Nous allons nous déplacer en guerriers. Nous sommes en mission du Mali et nous ferons honneur au Mali. Nous ferons face à la solidarité, à la détermination, à l’engagement et au travail.
La maladresse dans les derniers gestes reste un problème crucial du Djoliba, êtes vous conscients de cela ?
Ça fait un bout de temps qu’on cherche une solution à ce problème. On a fait des matches amicaux pour opérer les derniers réglages. Nous sommes conscients de ces insuffisances. Vous avez vu, cette année, au niveau du championnat, nous avons été confrontés à ce problème. Parce que l’attaque n’a pas marché et cela nous a coûté notre titre de champion. Mais il faut faire une croix sur cela pour marquer à Tripoli. Nous avons pris des mesures pour pallier cela. Je trouve que c’est un manque de lucidité et de sans froid de la part des acteurs concernés. Et quand on joue à Bamako, les jeunes se mettent trop de pression. Cela explique le gâchis devant les buts. Nous avons maintenant abattu un travail énorme à ce niveau et j’espère que cela marchera samedi à Tripoli.
Macalou promet-il la victoire au Djoliba et au public sportif malien ?
Oui, je promets de rentrer dans l’histoire et je le ferais. Cela sera bon pour moi et pour le Djoliba AC. Donc, le défi se présente à nous et nous allons retourner de Tripoli avec la qualification. InchaAllah
Comment voyez-vous votre avenir au Djoliba AC ?
Ecoutez, je suis un jeune entraîneur. J’ai évolué avec le Djoliba en tant que joueur et maintenant je suis là comme entraîneur. Donc personne ne viendra faire le Djoliba à notre place. J’appelle la marée rouge à se donner la main pour la bonne marche du club. Quant à mon avenir avec ce club, j’ai envie d’étudier afin d’améliorer mon niveau d’entraîneur. J’ai déjà montré au public malien que je peux manager une équipe.
Pour le moment, j’ai terminé ma carrière de joueur au Djoliba et c’est là que j’ai commencé aussi celle d’entraîneur. Je dois tout à ce club. La direction nous a fait confiance Bourama blen et moi et voilà que nous accomplissons le boulot. Je compte bien terminer cette campagne pour aller étudier davantage et perfectionner mon niveau. Mon objectif n’est pas de garder ce poste au Djoliba mais d’apprendre plus pour faire du concret.
Réalisée par Aminata Mariko
Eliminatoire CAN 2012:
Mali-Libéria : 2-1, les Aigles peu convaincants
Les Aigles du Mali ont battu, dans la grande douleur, les Lones Stars du Libéria 2-1, pour le compte de la 2è journée des éliminatoires Can 2012, le week-end dernier à Bamako.
Dans un match rythmé avec une pléthore d’occasions, l’équipe d’Alain Giresse, a globalement dominé les débats mais sans faire honneur à leur statut malgré le but matinal d’Abdou Traoré dès la 2e’. Les Hommes du technicien français sont passés à la vitesse supérieure et ont mis un stade du 26 Mars bondé, aux couleurs nationales, en ébullition et chantait à l’unisson pour une grande ambiance mais ignorait que cette joie sera de courte durée. Les Leones Stars avec une grande détermination réagissent et trouvent l’égalisation à la 43’ par Theo Weeks. Un score logique au regard de la détermination des deux équipes. Les hommes de Bertalan Biskei, ont fait parler de leur efficacité sur les multiples coups de pied arrêtés. Mais consécutivement à un centre de Dramane Traoré Rivaldo, les Maliens prendront l’avantage sur une tête rageuse de Ben Teekloh contre son camp à la 58’. Par cette courte victoire, les Aigles se relancent dans la course et se positionnent à la 2è position de la poule A.
Alain Giresse, conscient du manque de réalisme et de concrétisation des derniers gestes de son équipe, a du mal à solutionner ce problème offensif qui constitue l’un des grands maux du football malien. En tout cas, avec une équipe en pleine construction, la fébrilité défensive et le manque de réalisme continuent de faire le malheur du public sportif malien. Un sursaut d’orgueil lors de la rencontre prochaine contre le Zimbabwe à Bamako en mars prochain ressuscitera les espoirs des maliens.
Championnat d’Afrique des Nations, Soudan 2011
Les derniers réglages de l’équipe Espoir
L’équipe malienne Espoir de football a effectué deux matches amicaux en Algérie la semaine dernière, soldé par un nul de 1-1 et une défaite de 0-1.
C’est l’équipe de Mory Goïta et de Fagnery Diarra qui a ouvert la marque par Kalifa Coulibaly à la 45’ vendredi dernier au stade de Rouiba (Alger). Après le penalty raté par Messaoud, les Algériens mettront les pendules à l’heure par Ghazali à la 54’. Les Maliens s’inclineront lors de la deuxième journée 0-1. Au terme de ces rencontres, les entraîneurs affirment leur satisfaction quant à la bonne prestation de leurs poulains.
Ces rencontres amicales rentrent dans le compte des préparatifs pour la 2è édition du Championnat d’Afrique des Nations dont la phase finale se déroulera au Soudan en 2011 avec 16 équipes et prend en compte les joueurs évoluant au niveau des championnats nationaux.
Afro basket masculin des -18 ans
Les Aiglons qualifiés pour les quarts de finale
Repêchée pour participer au championnat d’Afrique des U-18 masculins de basket-ball, l’équipe junior du Mali a obtenu sa qualification pour les quarts de finale de cette compétition qui se déroule du 08 au 17 Octobre à Kigali au Rwanda.
Le Mali évoluant dans la poule A avec le Congo, le Nigéria (champion en titre), l’Algérie, le Mozambique et le Rwanda, à battu l’Algérie 94- 62 après sa défaite devant les congolais 67-72. Les joueurs de Zoumana Coulibaly ont effectué une bonne sortie sur le pays organisateur 68-57 et le Mozambique 76-56.
A noter que le jeune Amadou Sangaré a battu le record de la compétition avec à lui seul 38 points.
Rassemblées par Aminata Mariko
