Briguer un poste électif est devenu une hantise, voire une obsession pour les hommes politiques et cadres africains et, maliens singulièrement. Autrement, Hammadoun Kolado Cissé serait le seul candidat à sa propre succession lors de la prochaine assemblée générale de la Fédération malienne de football, les 5 et 6 octobre à Mopti, tant le bilan du président de la FEMAFOOT est excellent.
Excellent au double plan des réformes engagées (relecture des textes, modernisation de l’administration, innovations dans l’organisation des compétitions nationales) que des résultats sportifs atteints (le Mali, deux fois de suite 3è d’Afrique).
Kola peut légitimement revendiquer aujourd’hui le meilleur bilan de tous les temps de l’histoire de la Fédération malienne de football et du football malien tout court. Avec des arguments indéboulonnables. Tangibles. Et propres.
Dès lors, la justice sportive voudrait que sa candidature recueille la majorité (la totalité ?) des suffrages des électeurs le 6 octobre. Pour la consolidation des acquis, la poursuite des réalisations et des actions de développement, le maintien de la dynamique enclenchée en matière de résultats ; bref pour le bonheur du football malien. Flash sur les grands repères d’un mandat à nul pareil.
Si le bilan d’un dirigeant se mesure à l’aune des résultats acquis sur le terrain et des activités menées sous son mandant, alors Hammadoun Kolado Cissé devrait être réélu sans coup férir lors de l’assemblée générale de Mopti. Et pour cause, les quatre dernières années au cours desquelles il a eu l’honneur de diriger le football malien, sont les plus belles de l’histoire du football malien.
Si Kola a réussi, c’est tout d’abord dû au fait qu’il aime le football. En effet, ce gestionnaire de 60 ans, a consacré plus de la moitié de sa vie (33 ans exactement) à la promotion et au développement du football dans notre pays. Il a affûté ses premières armes d’administrateur de sports en 1980, au Racing club de Gao en qualité de secrétaire général, puis au Sonni de Gao comme secrétaire général adjoint avant d’intégrer la Ligue régionale de football. Partout où Kola a séjourné au gré des mutations administratives, il est toujours demeuré au service du football dans ces différentes localités du pays. Avant de prendre les rênes de la Fédération malienne de football en sa qualité de président de la ligue de Mopti, il fut membre du bureau de cette instance de 1994 en 2002. Et depuis janvier 2005, Kola est membre de la CAF.
Le deuxième secret de la réussite de Hammadoun Kolado Cissé et du Comité exécutif qu’il dirige, c’est le respect de la parole donnée et des engagements pris. A cet égard, il convient de rappeler le discours constant du candidat en 2009 (à la presse et à l’opinion) consigné dans son Programme d’actions quadriennal, dénommé « Mon ambition pour le football malien ».
Répondant à une interpellation des journalistes sur les trois premières tâches auxquelles il s’attellerait s’il est élu président de la fédération, Kola développait ceci: « A la lumière du constat que nous avons fait de la gestion de notre Fédération, ces dernières années, nous estimons qu’il y a beaucoup de priorités. Mais de notre point de vue, la priorité immédiate est l’accompagnement conséquent des Aigles.
Une fois élu, nous mettrons tout en œuvre pour renforcer et améliorer le dispositif mis en place par le ministère de la Jeunesse et des Sports. Pour nous, l’Equipe nationale Senior constitue la vitrine de notre football. Ses performances servent de baromètre de la vitalité du système de gestion globale des affaires.
De plus, il est reconnu que notre pays dispose d’une génération de joueurs talentueux qui ne mérite pas de rater sa sortie. Nous entendons œuvrer en bonne intelligence avec le Département de tutelle pour une meilleure participation du Stade Malien de Bamako, représentant du Mali, à la phase de poule de la coupe CAF. Ce club aura besoin du soutien de tous pour honorer notre pays.
Une autre tâche prioritaire pour nous est la réconciliation de tous les acteurs du football : Etat, Fédération, Ligues, clubs, sponsors, médecine et presse sportives et supporters. Cette réconciliation est le premier des onze (11) axes de notre Programme d’actions 2009-2013. Nous avons constaté que durant les quatre dernières années, les rivalités partisanes se sont transformées en animosité, touchant tous les groupes d’intervenants. Cela ne saurait perdurer.
D’ores et déjà, nous lançons un appel fraternel aux autres candidats de nous rejoindre pour que, avant les travaux proprement dits de l’A.G de Tombouctou, nous envisagions de former une équipe fédérale représentative de toutes les sensibilités de notre football. La troisième priorité concerne la réorganisation de l’administration de la Fédération. Cette étape passe essentiellement par la redéfinition des missions et des prérogatives du Secrétariat général. Pour nous, ce poste doit être la véritable cheville ouvrière de la fédération. Il aura les ressources humaines, matérielles et financières nécessaires pour son fonctionnement optimum. Dans le même sens, nous apporterons très rapidement un appui conséquent aux secrétariats généraux de nos neuf Ligues régionales pour leur modernisation progressive».
Si nous disséquons les éléments de cette réponse, il est évident et soulageant de constater que tous les vœux ont été exaucés et les engagements honorés. Au bout des quatre ans du mandat qui s’achève, les observateurs notent avec satisfaction que l’essentiel des points contenus dans l’engagement de Hammadoun Kolado Cissé ont été exécutés.
Pêle-mêle, sous le mandat de l’actuel président de la FEMAFOOT, le football malien a connu des acquis dans le sens du développement du football de base, de l’expansion du football féminin, du football des jeunes et de la formation continue de tous les intervenants de notre football, en l’occurrence les administrateurs des ligues et des clubs de ligue 1, les entraîneurs des clubs, les entraîneurs du football féminin, les médecins sportifs, les arbitres de haut niveau, bref tous les acteurs impliqués dans la gestion de notre football, , du renforcement des infrastructures et de l’organisation des compétitions.
Le niveau technique de notre championnat national s’est considérablement amélioré avec des efforts conséquents d’organisation et la qualité des acteurs. Si bien que le Mali joue un bon rôle dans le Top 12 des meilleurs championnats africains. C’est ce qui vaut au pays depuis trois saisons quatre représentants en compétitions africaines inter clubs, et aussi deux qualifications en phase finale du Championnat d’Afrique des Nations.
Les Aigles ont participé à trois phases finales de CAN (2010-2012-2013) pour deux 3è places (2012-2013) ; le Stade malien de Bamako a remporté la coupe de la Confédération (2009) ; d’excellentes prestations de nos sélections nationales et clubs en compétitions africaines ponctuées de résultats records. Le ton de ce bilan exceptionnel des résultats sportifs a été donné par le Stade malien de Bamako qui a illuminé le ciel bamakois de sa victoire en finale de la coupe de la Confédération le dimanche 05 décembre 2009. C’est le tout premier trophée continental de football d’un club malien.
Ensuite, les Aigles du Mali prennent le relais en se classant coup sur coup 3è d’Afrique à la CAN Gabon/Guinée Equatoriale 2012 et à la CAN Afrique du Sud 2013.
Les différentes sélections de catégories du football malien ont répondu présent aux différents rendez vous les a engagés.
Les acteurs du football malien sont réconciliés ; le consensus a prévalu à Tombouctou pour la formation d’un Comité exécutif représentatif ; l’Administration de la fédération réorganisé avec un secrétariat général plus conforme à l’évolution du football ; et les secrétariats généraux des ligues renforcés. Dans ce cens, outre la relecture des textes pour les adapter aux standards internationaux, le mandat de Kola Cissé a apporté une aide conséquente aux ligues pour leur fonctionnement administratif, et pour mener à bien leurs activités, notamment par l’octroi d’une subvention annuelle de quatre (4) millions de Francs CFA ; l’Attribution d’indemnités mensuelles de 75.000 F.CFA (Soixante Quinze Mille Francs CFA) aux Secrétaires généraux ; 50.000 F.CFA aux Secrétaires Généraux adjoints.
Pour être plus complet, le mandat a été marqué par un bilan appréciable aux plans des réformes et de la formation. De gros efforts ont été entrepris dans le domaine de la formation de tous les intervenants du football national.
Dans tous les domaines, la fédération malienne de football s’est donné bonne presse. Les hommes de médias ont toujours régulièrement été servis à travers des canaux d’informations modernes.
Sur le plan financier, le mandat de Kola Cissé a permit de mieux vendre le football malien. Le sponsoring et le marketing ont pris de la valeur. Grâce au professionnalisme et à la crédibilité des différentes équipes du Président Cissé, les sponsors se sont bousculés aux portillons du football malien. Ce qui a permit de déverser une bonne manne qui a pleinement servit aux financements des activités précises, notamment le championne national, la coupe du Mali et surtout à soutenir les clubs et ligues du pays.
Faisant de la redistribution son jeu favori, Hammadoun Kolado Cissé a tout partagé avec les différents membres de la fédération malienne de football les retombées du contrat de sponsoring qu’il contracté au même titre que les bonus obtenus de la FIFA. Ce qui fut dire à un Président de club bien connu de la ligue 1 « C’est grâce à Kola que les clubs maliens se sont bien enrichis ; car il nous a donné plus d’argent que jamais ». D’autres observateurs d’ajouter que c’est avec Kola qu’ils ont su qu’il y avait des bonus à distribuer par la fédération.
En faisant un rapide calcul on peut se rendre compte que sous le mandat qui s’achève..
bjr quil degage tout simplement ont ne veux pas lui le journaliste n’a meme pas honte, ? un nul comme se MR il n ya pas deux ils douvent toussent partirent point
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