Notre compatriote Hamane Niang vient d’être élu à la tête de l’instance suprême du basket ball africain (FIBA). Cela, à la suite d’une élection gagnée à l’unanimité de toutes les fédérations présentes à Madagascar. Après cette consécration, il a fait un retour triomphal le mercredi dernier à Bamako où il a été accueilli en grande pompe par nos autorités sportives et une immense foule de sportifs, d’amis et de sympathisants.
Le travail bien fait se paie toujours, quelque soit la durée. Tels sont les propos du tout nouveau président de la FIBA, Hamane Niang qui se dit animé d’un sentiment de joie, de fierté pour le peuple malien d’abord et pour lui- même ensuite. Ensuite il a affirmé toute sa reconnaissance envers nos plus hautes autorités, le Comité olympique et sportif, la fédération malienne de basket ball pour leur soutien sans faille. Il a également remercié toutes les fédérations africaines de basket ball qui lui ont accordé leurs voix à 100%.
En outre, il a aussi fait savoir que cette élection est le fruit de tout ce que notre pays a fait en matière de basket ball sur les plans organisationnel, de résultat et d’infrastructures.
Avec cette élection, le tout nouveau président de la FIBA, Hamane Niang, entend booster le basket ball africain à travers la création d’une vraie communauté de basket ball élargie , unie et solide ; la consolidation des bases d’une gouvernance du basket ball ; l’élévation du niveau technique des différentes fédérations de basket et l’amélioration de la communication dans le domaine de la discipline.
Rappelons que Mr Hamane Niang est ancien président de la fédération malienne de basket ball et ancien ministre der la jeunesse et des sports au Mali. Il est donc sur un terrain connu, car pendant sa présidence, le Mali a eu à engranger plusieurs trophées sur le plan africain dans différentes compétitions et dans des différentes catégories. C’est fort de cette expérience et soucieux du développement de la discipline en Afrique qu’il s’est porté candidat pour l’instance suprême du basket ball africain.
Moussa Diarra