Habib Sissoko est aujourd’hui un manager du sport et de l’Olympisme qui jouit de la confiance, de l’estime et du respect de ses pairs au Mali et en Afrique. En quatre mandats, il a sorti le Comité national olympique et sportif du Mali (CNOSM) de l’ombre pour le hisser au rang de référence africaine. Le 6 février 2016, il va briguer un 5e mandat afin de poursuivre l’œuvre de modernisation entamée en mars 2000. Une candidature qui fait l’unanimité dans le mouvement sportif malien.
«Habib ne manque pas d’atouts et de qualités pour être un grand dirigeant sportif. Comme un coureur de marathon, il sait attendre son heure. C’est quelqu’un qui n’aime pas sauter les étapes, donc forcer le destin». C’est l’analyse, plutôt la confidence, que nous avait fait un grand leader politique de ce pays dans les années 2000.
«Mieux, c’est un rassembleur. Il tire sa force de l’unité et de la cohésion autour de lui. Habib ne voit pas systématiquement les défauts de ses collaborateurs, mais il se focalise sur leurs qualités, infime soit-elle, ce qu’ils peuvent apporter à l’atteinte des objectifs qui lui sont assignés. Cela est aujourd’hui une qualité rare dans le management du sport voire dans la gouvernance de façon générale», avait-il ajouté en précisant : «c’est juste pour toi que je le dis».
Nous ne trahissons pas un secret en rendant publique cette révélation, car nous avons été enfin autorisés à le faire. Mieux, nous pensons que notre parrain de l’époque ne s’est pas trompé dans sa prédication parce qu’aujourd’hui, Habib Sissoko est une référence dans le cercle des managers sportifs maliens et africains. Un homme humble, pieux, généreux et dévoué qui force le respect et l’estime de ses pairs.
Un homme de conviction, de loyauté et de fidélité à toute épreuve. Un leader au destin tracé et au parcours exceptionnel qui incarne à lui seul les sept qualités du leadership.
Cet ancien judoka (ceinture noire) a une bonne mémoire et manifeste un véritable intérêt pour les gens ; il se distingue par une intégrité sans faille tout en étant un habile communicateur doté d’une réelle capacité à prendre des décisions aux moments opportuns.
Il est aussi un responsable qui a la capacité d’obtenir le meilleur de ses collaborateurs, sans les pousser à bout. Et, enfin, le président du CNOSM développe un enthousiasme naturel lui permettant de motiver son staff afin d’accomplir leurs tâches avec courage.
L’un des atouts du président Habib Sissoko est qu’il a un véritable intérêt pour chaque collaborateur ou membre du Comité exécutif. Il œuvre à l’épanouissement socioprofessionnel de chacun d’eux. Ce qui, naturellement, crée un véritable désir de participation autour de lui. «Un leader ne peut réussir que par le succès individuel de chacun des membres de son équipe», a-t-il l’habitude de nous dire. Une profonde conviction qui explique en partie son brillant parcours de dirigeant sportif.
Une référence louée dans le monde du sport et de l’Olympisme
Fidèle à sa légendaire humilité, Habib ne se tire jamais la couverture sur lui. Il partage chaque distinction avec le monde sportif malien ou africain.
Des valeurs qui expliquent sans doute qu’Habib se soit sérieusement impliqué dans la prévention ou la résolution des crises qui ont menacé (hippisme) ou qui menace aujourd’hui encore la cohésion du mouvement sportif malien.
Même si sa médiation n’est pas toujours comprise des apprentis sorciers, il ne renonce jamais à ce rôle d’un CNO (Comité national Olympique) tout en restant à cheval sur les valeurs cardinales de l’Olympisme.
Très attaché à l’unité de la famille du sport malien, il ne cesse d’exhorter les acteurs au respect scrupuleux des mandats électifs et de leur rappeler que «c’est par une démarche consensuelle que nous pourrons atteindre nos ambitions dans tous les domaines».
Des qualités qui ont permis à El Hadj Habib Sissoko de se distinguer depuis des décennies comme une référence dans le cercle des dirigeants sportifs maliens et africains.
Ainsi, après avoir farouchement défendu les couleurs nationales du Mali en tant que judoka, notamment aux Jeux Olympiques de «Moscou 1980» (ex-URSS), ce «Ceinture noire» au calme olympien avait reçu à faire du judo la locomotive du sport malien dans les années 1990-2000 avant de prendre les commandes du Comité National Olympique et Sportif (CNOSM) en mars 2000.
Un immense défi, une lourde responsabilité pour un jeune dirigeant sportif pour qui sait que, déjà peu connu du public sportif malien, le CNOSM venait de voir son image écornée par le scandale de Salt Lake City (Utah/USA).
En effet, en 1998, des membres du CIO sont accusés d’avoir pris des pots de vin de la part du Comité d’organisation de Salt Lake City pour obtenir les Jeux d’hiver de 2002. Et le Mali a été malencontreusement impliqué dans ce scandale.
En quatre mandats, il a redonné au Mouvement olympique ses lettres de noblesse en terre malienne. Sous sa conduite, le CNOSM a écrit les plus belles pages de son histoire, s’est donné une image pour devenir un partenaire stratégique du gouvernement dans sa politique de développement des sports.
Un CNO crédible aux yeux des partenaires
Très humble et très ouvert, Habib a mis à profit son premier mandat pour soigner l’image du Comité aux yeux des dirigeants et du public sportif. Et par la suite, il a su engager des reformes qui font aujourd’hui du CNO malien un exemple cité dans la grande famille olympique.
Un comité crédible qui a aussi retrouvé la confiance de ses partenaires comme le gouvernement malien, la Solidarité Olympique et aussi des sponsors comme Sotelma/Malitel qui vient de renouveler son engagement à soutenir le sport malien pour quatre ans. Aujourd’hui, c’est le PMU-Mali qui frappe à la porte.
Certes, le CNOSM a gagné en prestige et en puissance, mais il n’a jamais tourné le dos à l’Etat, au ministère des Sports. Même si certains ministres voyaient d’un mauvais œil son influence dans le mouvement sportif, Habib et son équipe ont toujours privilégié la sauvegarde de bons rapports avec l’Etat. Et jamais, le président n’a encouragé une fédération à mener des activités en désaccord avec la tutelle institutionnelle.
Et cela malgré que le Comité exécutif n’ait pas toujours bénéficié des avantages du statut d’utilité publique, qui lui a été finalement accordé le 1er avril 2009.
«Les relations entre le CNOSM et l’Etat sont exemplaires. C’est aujourd’hui une référence en Afrique», a avoué l’Intendant Général Lassana Palenfo, président de l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA) et parrain de la 6e édition de la «Nuit du Mérite Sportif» célébrée le 19 décembre 2015.
Cet événement a été marqué par plusieurs témoignages saluant le leadership et les compétences du président du CNOSM. Une estime partagée par les responsables des CNO de la Zone II de l’ACNOA réunis à Bamako pour leur Assemblée générale tenue le même jour, 19 décembre 2015.
Par la voix de Seydina Oumar Diagne, secrétaire général de cette organisation et du CNO du Sénégal, ils ont lu une motion de remerciements au gouvernement et au Comité olympique du Mali.
Pour Seydina, Habib Sissoko, qui préside aussi cette Zone II, «est un homme remarquable, une fierté du mouvement olympique et sportif malien et africain pour sa probité morale et son attachement à des valeurs universelles comme la fidélité et la loyauté dans l’amitié et la collaboration».
Des qualités qui lui ont permis d’impulser une dynamique de progrès et une culture de l’excellence au CNOSM qui, selon M. Diagne, fait «la fierté du Mali et de l’Afrique» dans le mouvement olympique international.
Déjà, ses pairs d’Afrique lui ont manifesté cette reconnaissance à plusieurs occasions. Ainsi, lors du 28e séminaire de l’Association des comités olympiques d’Afrique (ACNOA), tenu du 16 au 18 novembre 2011 à Bamako, ils lui ont décerné un trophée pour services rendus dans la promotion de l’olympisme en Afrique et dans le monde.
De nouvelles consécrations en perspectives
En octobre 2013, ce grand serviteur du sport et de l’olympisme avait élevé à l’Ordre de Mérite olympique du COA (Comité olympique algérien) en même temps qu’Issa Hayatou, président de la Confédération africaine de football (CAF) et Denis Masseglia, au président du Comité olympique français.
Il y a deux ans à Rio de Janeiro (Brésil, du 26 au 31 août 2013), Habib avait été reconduit dans ses fonctions à l’Union africaine de judo (UAJ) et à la Fédération internationale de judo (FIJ) comme Directeur du développement.
2016 s’annonce donc comme une année importante dans la carrière de Habib Sissoko qui se prépare à briguer un nouveau mandat à la tête du CNOSM. Une bataille que l’humilité l’empêche de considérée comme gagnée d’avance. Et cela même s’il n’aura en face aucun concurrent puisque sa compétence, son expérience et surtout son intégrité font l’unanimité.
On se souvient par exemple qu’à la fin de l’Assemblée générale ordinaire du CNOSM tenue le 15 août 2015, les participants lui avaient unanimement consacré une «Motion de soutien».
Et cela en reconnaissance de la transparence dans sa gestion, de l’efficacité du leadership affirmé et assumé, donc de la qualité de l’immense travail qu’il ne cesse de réaliser pour le mieux-être du Mouvement olympique malien et la performance du sport national.
Que de chemin parcouru et de sacrifices consentis ! Même si ce fut au prix fort. Oui, pour en arriver là, ce leader inné a dû sacrifier son temps, sa fortune et ménager des personnalités ainsi que des susceptibilités. Il lui a fallu circonscrire des crises, éviter les peaux de banane, accepter des compromis sans jamais céder à la compromission. Bref, faire preuve de leadership !
A 57 ans, la carrière d’El Hadj Habib Sissoko va prendre plus d’envergure et gagner en notoriété ! Au bonheur de la famille olympique et sportive malienne, voire africaine !
bolmouss