La Fédération malienne des sports équestres a organisé, le dimanche 29 mai dernier, au champ hippique de Bamako, l’édition 2022 du Grand Prix PMU-Mali. Au terme des courses, le cheval Maradona d’Awa Kouma de l’écurie Chelsea de Madoufing N’Diaye a remporté le trophée de la victoire en surclassant ses adversaires dans l’épreuve des cracks, une course réservée aux meilleurs chevaux locaux de la saison. C’était sous l’égide de Bourama Touré, chef de Cabinet au ministère de l’Economie et des Finances.
Après deux ans d’arrêt à cause de la pandémie de Covid-19, la Fédération malienne des sports équestres vient de reprendre cette grande compétition de chevaux. Cette édition 2022 du Grand Prix PMU-Mali a regroupé 96 chevaux venant de différentes écuries des champs hippiques de Bamako et de la ligue de Nioro.
Les chevaux étaient répartis en six courses dont deux pour les petits chevaux, une course de demi-cracks, une course de super-cracks, une course réservée aux chevaux pur-sang et enfin une course des cracks, réservée aux meilleurs chevaux locaux.
Avant d’entamer les courses, le président de la Fédération malienne des sports équestres, a indiqué que ce Grand Prix du PMU-Mali est sans nul doute le grand et le plus important évènement de l’agenda de la fédération.
« Trois catégories de chevaux participeront à cette compétition : les chevaux locaux, les chevaux de sang amélioré et les chevaux pur-sang. Je voudrais, à cette occasion, féliciter nos propriétaires de chevaux qui ont investi des sommes colossales pour l’acquisition de ces chevaux venant d’autres horizons. Ceci pour vous dire que plus que jamais nous avons besoin de votre soutien pour amorcer, en urgence, l’amélioration de la race chevaline dans notre pays », a dit Mohamed Haïdara.
Il a également ajouté que le Mali est une terre historique d’élevage et agriculture, rien ne devrait empêcher le pays de produire de beaux et majestueux chevaux. « Il y a peu de temps, nous avons accueilli avec beaucoup de satisfaction, la volonté émise par vos soins de la possibilité de transférer le siège du PMU-Mali au champ hippique de Bamako et par conséquent nous aider à l’édification d’un hippodrome digne de ce nom. De surcroît, la création d’un champ hippique et équestre de Bamako, récemment adoptée en Conseil des Ministres, devrait nous y aider », a-t-il laissé entendre, avant de remercier le PMU-Mali pour l’apport budgétaire, puisqu’il est à la base de toutes les activités de la fédération.
Les lauréats récompensés
Ce sont les petits chevaux qui ont entamé les courses de cette édition 2022 du Grand Prix PMU-Mali. La première course des petits chevaux a été remportée par le cheval Lagaré de Boubacar Tandia, suivi du cheval Prétoria de Boubacar Maïga dit Pocker et la troisième place est revenue au cheval Chris-Waddle.
Quant à la deuxième course, elle a été remportée par le cheval Kouma et Frères de Moctar Kouma, suivi du cheval Navigator de Alou N’Diaye et la troisième place était pour le cheval Cumbe Jumbo de Sadia N’Diaye.
La course des demi-cracks a été gagnée par le cheval Boidié d’Ali Konaté, suivi du cheval Black Label de Fatoumata Gassama et la troisième place est revenue au cheval Baba Hama de Tamba Sylla. Le cheval Alberto de la ligue de Nioro a remporté l’épreuve de super-cracks, suivi du cheval Sylla Biba de Mahamadou Massaba Sylla et du cheval Sani de la ligue de Nioro pour la troisième place.
Le parcours réservé aux Pur-Sang (les chevaux de la race améliorée) a été remporté par le cheval Nucléaire de la ligue de Nioro, suivi du cheval Figuira de Mamadou Kéita et la troisième est revenue au cheval Paye d’Astan N’Diaye.
La course des cracks, réservée aux meilleurs chevaux locaux, a été remportée par le cheval Maradona d’Awa Kouma, suivi du cheval Bachar de Hawa Haïdara, et la troisième place pour le cheval Saramani de Mamadou Traoré. Les vainqueurs de chaque épreuve ont reçu un trophée et une enveloppe symbolique en guise de récompense des jockeys.
À noter que les courses se sont déroulées en présence de Fassery Doumbia, Directeur général du PMU-Mali, des propriétaires des chevaux, ainsi que plusieurs travailleurs du PMU-Mali.
Anne Marie SOUMOUTHERA