La relance du judo malien est l’une des priorités du président du Comité National Olympique et Sportif du Mali (CNOSM) Habib Sissoko et du Président de la Fédération Malienne de Judo, Amadou Traoré. Ce qui passe obligatoirement par la formation des arbitres et des entraîneurs. C’est dans ce cadre que la Fédération Malienne de Judo vient de bénéficier de la Solidarité Olympique, un stage international en coaching et arbitrage. Cela a été rendu possible grâce au partenariat fécond du Comité Olympique International (CIO) avec le Comité National Olympique et Sportif du Mali (CNOSM).
Au total, ils étaient 33 stagiaires dont cinq filles à prendre part à ce stage. Durant une semaine, ils ont renforcé leur capacité sur les différents aspects d’entraineurs et d’arbitrage. Pour ce faire, deux experts de la Confédération Africaine de Judo (CAJ) étaient là. Il s’agit de l’Algérien Ouarab Nasser, Directeur Education Coaching de la CAJ et du Tunisien Boubker Benbadao, directeur de l’arbitrage de la CAJ. Ils ont partagé leur expérience avec les stagiaires en théorie puis en pratique. “Ce stage international a été initié par le président du CNOSM, Habib Sissoko. Nous profitons de cette occasion pour le remercier pour l’accueil chaleureux, qu’il nous a réservés. Il a été un grand partisan de ce stage, sous l’égide de la Solidarité Olympique. En tant qu’Expert de la Fédération Internationale de Judo, je suis vraiment satisfait et même comblé. Pendant une semaine, nous avons travaillé avec les techniciens maliens sur différents aspects, notamment l’évolution du judo. Le stage a été très riche avec des séances de perfectionnement technique sur la méthodologie de l’entraînement. Sans oublier la prévention d’accidents. Il a été sanctionné par des attestations. J’avoue que je suis vraiment satisfait de l’accueil et de la chaleur du peuple malien” précisera Ouarab Nasser.
Lors de la cérémonie de clôture, le président du Comité National Olympique et Sportif, Habib Sissoko était visiblement très satisfait de la tenue de ce stage à Bamako. “C’est un sentiment de reconnaissance à l’endroit des deux experts, qui ont accepté de venir faire ce stage au Mali. Parce que, ceux qui ne connaissent pas la réalité ont peur de venir dans notre pays. Je rends donc un vibrant hommage à ceux-ci pour dispenser ce stage technique de judo au Mali. Etant judokas moi-même, je connais les qualités de ces deux experts. A travers ce stage, j’ai compris que les judokas maliens ont appris quelque chose par rapport à cette partie importante du judo” dira-t-il. Avant de préciser : “Je suis plus que satisfait. Le stage technique avec la Solidarité Olympique était réservé uniquement pour la formation des entraineurs. Mais l’expert en arbitrage Boubker Benbadoa, qui est un ami et qui travaille avec moi au niveau de l’Union africaine de judo, a donné son accord pour ce stage. Car au niveau du règlement, le judo mondial est parti très loin. Même si quelques judokas maliens vont à l’extérieur, ils ne pourront pas faire la restitution convenablement plus que la présence même du grand patron de l’arbitrage africain. Il a donné des informations sur le nouveau règlement. Ils sont satisfaits du niveau que les arbitres maliens ont aujourd’hui”.
Ce stage international a été sanctionné par des examens à des étapes différentes et la remise des attestations aux stagiaires.
Un autre stage est prévu, courant janvier 2016, avec la participation d’une trentaine d’athlètes. Il concernera surtout le développement et la formation de l’administration du judo.
Le président du CNOSM a profité de ce stage pour donner des conseils aux participants. Selon lui, un judoka doit avoir un mental très fort. En d’autres termes, le mental constitue un handicap pour le sport malien.
Alou B HAIDARA
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