Gestion du sport malien : Le Comité Olympique s’illustre par la transparence et le pragmatisme

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La grande famille olympique et sportive malienne a entièrement renouvelé sa confiance à Habib Sissoko. C’était à l’occasion de l’Assemblée générale ordinaire du Comité National Olympique et Sportif du Mali (CNOSM), tenue le samedi 6 août 2011. Cette unanime motion de soutien et de confiance n’a pas surpris les observateurs pour qui connait les qualités humaines et surtout la compétence du président du Comité Olympique. En une décennie, Habib Sissoko a réellement réussi à donner un second souffle au Mouvement Olympique et Sportif malien en imposant une gestion transparente et pragmatique.

 

« Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, il y a une évidence qu’on ne peut nier par rapport à Habib Sissoko : ses qualités de leader et son bilan positif à la tête du Comité olympique » ! La confession est arrachée à un responsable sportif qui a longtemps œuvré dans l’ombre pour précipiter son départ. On comprend alors aisément pourquoi les délégués des différentes fédérations nationales sportives viennent d’apporter leur soutien inconditionnel au président du CNOSM et à toute son équipe en les encourageant à persévérer dans cette ligne positive de gestion pour le plus grand bonheur du sport malien. Une motion de confiance et de soutien manifesté à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire annuelle, qui s’est tenue le samedi 6 août 2011 au siège dudit comité.

 

Les observateurs ont unanimement reconnu que cette assemblée générale ordinaire s’est déroulée dans le strict respect des statuts et du règlement intérieur du Comité national olympique. « Non seulement les délégués de toutes les fédérations nationales et des groupements sportifs étaient présents ainsi que les membres du Comité exécutif, mais la clarté des documents présentés à davantage rassurer la transparence dans la gestion du CNOSM », reconnait un responsable du ministère de la Jeunesse et des Sports.

 

Ce renouvellement de confiance à Habib ne surprend guère les observateurs de la scène sportive malienne. D’abord, la réputation et la compétence du président Sissoko ont franchi les frontières nationales pour lui valoir une grande confiance au niveau des organisations sportives comme l’Union africaine de judo (UAJ), la Fédération internationale de judo (FIJ), Association des comités nationaux d’Afrique (ACNOA) et l’Association mondiale des comités nationaux olympiques (ACNO).

 

Une prestigieuse présence dans les instances sportives

Difficile voire improbable de se retrouver à de tels niveaux de responsabilité au plan international sans faire ses preuves, donc sans le mérité. Ne serait que pour cette importante et prestigieuse présence dans les instances sportives africaines et mondiale, qui fait honneur au Mali dans le concert des nations sportives, les responsables sportifs et la presse nationale, les dirigeants sportifs maliens ont le devoir de soutenir Habib Sissoko dans ses actes. Des initiatives louables pour le développement du sport et de l’olympisme dans notre pays et sur notre continent.

 

Sans compter que personne n’a intérêt aujourd’hui à changer une équipe qui ne cesse de faire ses preuves, malgré un environnement financier conjoncturel. En effet, ce que beaucoup ne savent pas, c’est que le comité ne dispose d’assez de ressources financières pour faire à la forte sollicitation à son endroit. Surtout que ces dernières années, les subventions de la Solidarité olympique ont perdu leur consistance à cause de l’instabilité du dollar sur le marché monétaire.

 

Heureusement que les plus hautes autorités, surtout le président Amadou Toumani Touré qui dont soutien personnel n’a jamais fait défaut à l’actuelle équipe, accompagnent ce mouvement de renouveau du CNOSM a qui le conseil des ministres a donné un statut «d’utilité publique». En effet, pour renforcer le partenariat entre le Comité National Olympique et Sportif du Mali et l’Etat, le Conseil des ministres a adopté, le mercredi 1er avril 2009, le projet de décret portant reconnaissance d’utilité publique du CNOSM. Ce nouveau statut permet au comité de consolider davantage sa contribution dans le développement du sport au Mali. C’est aussi la preuve que ses dirigeants actuels bénéficient de la totale confiance des plus hautes autorités maliennes

Bien avant, le gouvernement, sur instruction du président ATT, avait offert un siège décent au comité après les actes de vandalisme dont il avait été objet lors des émeutes consécutifs au match Mali-Togo le 27 mars 2005. N’empêche, que la clairvoyance de l’équipe actuelle et les qualités managériales du président Sissoko font que cette organisation est toujours présente pour soutenir les fédérations dans le cadre de l’appui à la participation aux événements, le renforcement des compétences (technique et management)… !

 

Le contrat de sponsoring négocié avec Sotelma-Malitel en faveur de différentes disciplines sportives le prouvent. Cet appui, aussi modeste soit-il, est très précieux parce que permettant aux bénéficiaires d’organiser des compétitions vitales à leur développement. Contrairement à des dénonciations calomnieuses, liées plutôt à la méchanceté gratuite, cette initiative a été fortement saluée par toutes les fédérations.

«Le Mali a la chance d’avoir un comité olympique dynamique. Votre pays a l’un des meilleurs CNO (Comité National Olympique d’Afrique. On sent ce dynamisme à travers la présence des sportifs et dirigeants maliens à plusieurs niveaux. Le président Habib Sissoko s’est réellement investi pour faire du CNO du Mali une référence africaine dans le Mouvement olympique international», souligne J. Faye, un expert sénégalais en management du sport.

 

Le bond décisif du mouvement olympique et sportif malien

Cette motion de confiance n’est pas surprenante dans la mesure où le mouvement olympique et sportif malien a fait un bond significatif depuis qu’il préside aux destinées  du CNOSM. Et pourtant, cela était loin d’être un pari gagné d’avance. En effet, le comité était embourbé dans le scandale de la corruption lié à l’attribution des Jeux Olympiques d’hiver de 2002 à la ville américaine de Salt Lake City et la crise de succession qui en a résulté au Mali.

S’entourant d’hommes et de femmes ayant la même vision que lui, Habib Sissoko a réussi la même prouesse qu’à la tête de la Fédération malienne de judo : redonner au comité une seconde vie et une notoriété nationale voire internationale. Avec lui, l’olympisme (qui n’était connu au Mali qu’aux moments des Jeux Olympiques) a acquis ses lettres de noblesses au Mali en positionnant surtout comme le tremplin du développement sportif à travers un appui constant et accru aux sportifs, aux organisations sportives et même à la presse sportive.

 

Une dynamique stratégie de communication avait été mise en œuvre pour faire découvrir le mouvement olympique dans ses valeurs sportives et sociétales. Cette évolution fulgurante ne surprend pas à l’actif d’un manager qui, en quelques années, avait réussi à faire du judo la locomotive du sport malien. Cette discipline était pourtant à genou à cause de profondes divisions au sein de la fédération. Mais avec des initiatives pertinentes comme le « Club des Amis du Judo », il a propulsé cet martial au devant de la scène sportive nationale, sous-régionale voire continentale.

 

Faisant de l’union au sein de la famille sportive une grande priorité, Habib a réussi à imposer une certaine sérénité et stabilité dans les fédérations sportives. Les remous constatés ici et là ces derniers temps n’enlèvent en rien ce mérite parce que la situation aurait été davantage catastrophique si le comité olympique ne s’assumait pas résolument face aux velléités de dissidence.

 

L’union sacrée face aux défis

Par ce soutien, les délégués expriment sans doute leur profonde reconnaissance pour les actions menées par le président et son équipe pour soutenir et accompagner toutes les disciplines sportives dans leur développement. Et cela à travers le renforcement des capacités de l’administration du sport, la formation continue des sportifs et de leurs encadreurs techniques et la participation au financement de l’organisation et de la participation des fédérations nationales sportives aux compétitions sportives.

 

« On ne change pas une équipe qui gagne », dit l’adage. Le mouvement olympique et sportif l’a compris. Tout comme il a compris que les attaques contre Habib Sissoko à travers une certaine presse n’était fondée sur aucun fait avéré. Mais, découlaient plutôt de la volonté ou de la cupidité d’un groupe qui ne gagne son pain que dans la zizanie et la division. Incapables d’arriver à leurs fins avec un dirigeant aussi vigilant et rigoureux que le président Sissoko, ils ne ménagent aucune manœuvre lâche pour le déstabiliser et faire main basse sur le comité olympique et du coup le sport malien dont ils ne sont jamais parvenus à être les dignes successeurs malgré les responsabilités qui leur ont été assignées pendant de longues années.

Aujourd’hui, de nombreux défis pointent à l’horizon. Il s’agit, entre autres, de l’organisation de l’Afrobasket féminin à Bamako (septembre 2011), la participation du Mali aux Jeux Africains « Maputo 2011 » (Mozambique, en septembre prochain) l’organisation du séminaire des Secrétaires généraux des Comité nationaux olympiques d’Afrique en novembre 2011, la tenue de la Conférence internationale du sport en Afrique en février ou mars 2012 et l’organisation des Championnats d’Afrique de Judo à Bamako en mars 2012, la participation du Mali aux Jeux Olympiques « Londres 2012 » (Angleterre).

Ces challenges sont à la portée du Mali avec la réelle synergie, la bonne entente et l’engagement à une sincère collaboration qui ont prévalu lors de l’assemblée générale du 6 août 2011. Cette confiance va sans doute être renforcée dans les jours à venir parce qu’Habib est un homme de défis, Maintenant, il faut être vigilant pour barrer la route à ceux qui ne souhaitent que voir le sport malien à la dérive afin de se présenter en sauveur et mieux assouvir leurs desseins inavouables ! « Ensemble nous réussirons le développement du sport malien » ! Telle a été et demeure la profonde conviction du président Habib Sissoko.

ALPHALY

 

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