La déclaration de la présidente du Comité de normalisation (Conor) de la Fédération malienne de football, Mme Daou Fatoumata Guindo, le week-end dernier, a surpris beaucoup de gens. A l’entendre, nous avons l’impression que cette dame et son équipe ne sont pas prêtes à quitter les affaires. Alors que le délai de la Fifa et de la Caf pour régler définitivement cette crise est fixé pour le 30 avril prochain. Malheureusement, le Comité de normalisation est en train de tout faire pour gagner du temps, en oubliant l’essentiel.
Depuis quelques jours, la présidente du Conor ne parle que le démarrage du championnat national Ligue 1. Elle ne sait même pas avec quel nombre de clubs. Tantôt, elle parle de 16 clubs, tantôt de 20. Cela avec quel financement ? En tout cas, la Société Orange-Mali, en tant que sponsor officiel, n’est pas prête à débourser un franc pour le Conor afin de financer le championnat. La raison est très simple : il n’y a pas de contrat entre Orange-Mali et le Comité de normalisation et on sait que le championnat de la saison 2016-2017 n’a pas pu se terminer alors que le sponsor avait respecté ses engagements.
C’est dire que l’organisation du championnat par le Conor est un faux débat. Mme Daou Fatoumata Guindo sait bel et bien que cela n’est pas de son ressort. Elle doit maintenant se rendre à Ségou et Kayes pour gérer les différents problèmes au niveau des districts. Et convoquer le plus rapidement possible l’Assemblée générale élective afin de mettre en place un nouveau Comité exécutif de la Fédération malienne de football.
Malheureusement aussi, le Conor s’est contenté d’une simple rencontre à Bamako au lieu d’aller au front pour mieux comprendre la situation.
En tout cas, le souhait de la Fifa n’est autre que d’organiser les élections transparentes et crédibles. Et le ministre des Sports, Me Jean Claude Sidibé, est aussi catégorique sur ce sujet. Il s’agit de faire tout pour que l’élection du nouveau bureau fédéral puisse se tenir dans le délai. Ce qui n’est, apparemment, de l’avis des membres du Conor puisque la présidente prend goût à l’argent de la Fifa. En effet, chaque mois, l’instance dirigeante du football mondial débourse 25 millions de Fcfa pour la gestion du Conor. Selon nos informations, Mme Daou Fatoumata Guindo et ses membres sont très bien traités. Alors, qui va goûter au miel pour ne pas le déclarer doux !
A.B. HAÏDARA
Ce sport est devenu une filière de passeurs
Pour l’honneur du Mali et le bonheur du football Malien, le CONOR doit organiser les élections des ligues de Ségou, Kayes, Mopti et de FEMAFOOT et se retirer à la date indiquée, c’est à dire le 30 Avril 2018. Le nouveau bureau de la FEMAFOOT doit chercher des solutions aux problèmes qui minent notre football: le problème de financement (contrat de sponsoring avec 03 nouveaux sponsors en plus d’orange Mali pour un montant global de 5 Milliards de Fcfa par an), l’élargissement du bureau de la FEMAFOOT avec la création de nouvelles instances dirigeantes (la ligue professionnelle de football pour la 1ère et la 2ème division), en plus de la direction technique, la création d’une direction de management chargée de l’organisation des matchs et des déplacements de nos sélections nationales de football, la création d’un centre technique de haut niveau regroupant à son sein une académie de football et un centre hospitalier moderne. Avec les 02 générations de talents qui ont pris dans l’histoire du football Malien 02 coupes d’Afrique des nations cadettes, le Mali devra se qualifier obligatoirement pour la coupe du Monde 2022 et remporter la coupe d’Afrique 2021.
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