Gestion du Football au Mali : Rendons à Kola ses résultats sportifs

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Élu en juillet 2009, à Tombouctou, Hamadoun Kolado Cissé est depuis sur la sellette. Beaucoup plus pour sa «gestion partisane» des hommes que pour les résultats sportifs. Même si ses détracteurs font de lui un piètre manager, l’homme peut se vanter d’un bilan honorable à bien des égards.

Mr Kola CISSE, président de la FEMAFOOT
Mr Kola CISSE, président de la FEMAFOOT

Avec deux victoires et une défaite dans le groupe B, les Aiglons du Mali sont qualifiés pour les demi-finales de la CAN junior «Algérie 2013». Mieux, ce ticket leur ouvre aussi les portes de la phase finale du Mondial des -20 ans que la Turquie doit organiser en été prochain (du 21 juin au 13 juillet 2013). Une seconde qualification d’affilé avec la participation de la cuvée de Cheick Fantamady Diallo au mondial junior «Colombie 2011». Un point positif de plus au bilan de l’actuel président de la Fédération malienne de football (Femafoot), Hamadoun Kolado Cissé. Paradoxalement, l’un des dirigeants sportifs les plus impopulaires du pays. Mais, l’homme le dit à qui veut l’entendre : Il n’a pas brigué la présidence de la fédération pour plaire, mais réaliser des résultats ! Et dans ce domaine, difficile de le confondre. Élu en juillet 2009, à Tombouctou, Kola avait bouclé l’année avec le sacre du Stade malien de Bamako en Coupe de la Caf. Une première continentale pour le football malien. Les références sont nombreuses. «De 2008 à nos jours, le football malien a atteint un niveau où il ne s’était jamais hissé depuis l’indépendance», avait revendiqué Kola lors d’un dîner offert par un sponsor de la Femafoot à Port Elizabeth (Afrique du Sud) pendant la CAN 2013.Troisième d’Afrique des CAN 2012 et 2013, le Mali est champion d’Afrique militaire, vice-champion d’Afrique dans la coupe Caf (saison 2011-2012), une compétition remportée par le Stade malien de Bamako en 2009. Et depuis quelques années, notre pays figure dans le Top 12 du foot africain avec la présence régulière de quatre représentants dans les compétitions de clubs.
Pour analyser le bilan de Kola, 2010 s’affiche comme l’année de toutes les références. En effet, au niveau des sélections nationales, le Mali avait réussi à qualifier ces cinq Equipes nationales (seniors, cadets, juniors, A’ et dames) en phases finales continentales. C’est l’année où le Mali avait surtout fait un brillant retour dans les compétitions de jeunes sur le continent. Et ces performances des différentes sélections du football malien n’avaient pas échappé aux dirigeants du pays à l’époque. «Elles prouvent à suffisance que le sport roi se porte bien dans notre pays. Ces récents exploits sont le fruit d’une conjugaison d’efforts de tous les acteurs de notre football. Il me plaît, dans ce sens, d’adresser mes encouragements au ministère de la Jeunesse et des Sports pour son appui constant. J’apprécie aussi l’accompagnement du Comité national olympique et sportif du Mali. Je félicite particulièrement la Fédération malienne de football et l’exhorte à redoubler d’ardeur et de vigilance», avait alors déclaré le président renversé, le 22 mars 2012, Amadou Toumani Touré. Aujourd’hui, Kola ne veut pas tirer la couverture à lui seul. «Ces résultats encourageants sont le fruit de l’accompagnement de l’Etat, du Comité olympique ; du soutien de la presse, des supporters et de notre sponsor officiel, Orange-Mali», avait-il reconnu en Afrique du Sud. «Le Mali est de nos jours présent au plus haut niveau, nous nous y maintiendrons, Inch Allah», avait-il promu.
Une gestion exécrable des hommes
Aujourd’hui, l’espoir d’une première qualification à la Coupe du monde est réel et réaliste. Pourvu que ceux qui détestent l’homme veuillent à ne pas hypothéquer l’intérêt national pour se payer sa tête. On a beau détester César, il faudra lui rendre ce qui lui revient. Honnêteté intellectuelle oblige ! On a beau vouloir la tête de Hamadoun Kolado Cissé, on ne doit pas pousser cette haine jusqu’à lui nier les meilleurs résultats réalisés pendant son mandat, sans doute controversé. Mais, comme on le dit aussi, l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Si le bilan sportif est satisfaisant, ce n’est pas le cas dans la gestion des hommes où Kola a beaucoup péché. Cela fait aussi partie du management d’une discipline, d’un groupe. En se débarrassant de certains collaborateurs ou alliés de façon rocambolesque, il a donné l’impression d’un homme de circonstance, qui se sert des gens avant de s’en débarrasser, c’est à la limite de l’humiliation. Un président de fédération doit être un rassembleur, à l’image d’un Habib Sissoko (judo et comité olympique) ou d’un Hamane Niang (basket). C’est naturel que l’on tende la perche à ceux qui se sont investis à vous faire élire, mais il ne faut pas non plus chercher à faire payer aux autres le fait d’avoir choisi un autre camp. Cela ne grandit aucun dirigeant. La compétition électorale doit s’arrêter une fois que les résultats sont proclamés, le vainqueur connu et accepté de tous. Ce dernier doit alors travailler à rassembler tout le monde autour de son programme. Ceux qui le veulent bien sur ! En la matière, notre ami Kola n’a pas beaucoup brillé. La preuve, c’est la gestion calamiteuse de l’après CAN 2012 avec la rupture d’avec Alain Giresse. On ne comprend pas non plus qu’il ait tenu à écarter le Directeur technique national (DTN) de l’encadrement technique lors des phases finales de la CAN en 2012 et en 2013. Comment justifier les différentes purges effectuées au niveau du comité exécutif ? Comment expliquer le remerciement du Doyen Sadia Cissé ? Ce dernier, en dehors de l’appartenance à un club, doit être une icône vénérée, une personne ressource dont a besoin tout président. Difficile de connaître le foot malien autant que «Bakôrôba» (Sadia Cissé). Une discipline qu’il a servie et continue de servir sans relâche et sans aucune considération partisane. Si jamais, Hamadoun Kolado Cissé devait bénéficier d’un second mandat, son bilan plaiderait en sa faveur, et il devrait faire des efforts considérables pour améliorer sa gestion de l’homme. Souvent, on sait que quelqu’un vous déteste ou n’est pas dans votre camp, mais on ferme les yeux malgré tout pour travailler avec lui, s’il est loyal et a la compétence pour sa mission. En aurait-il l’opportunité ? Sa tête est en tout cas déjà mise à prix par ses adversaires, voire ses détracteurs. Kola wanted aux dépens de ses performances sportives !
Hamady TAMABA

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10 COMMENTAIRES

  1. je pense que kola est un handicape pour la FMF.il ne mené pas pas une bonne politique pour conserver ou encore améliorer la notoriété du football malien.depuis qu’il est la tête de la FMF,on ne fait que sombrer dans le noir.Tout le temps,on ne fait que substituer que les entraineurs.en bref, le Mali a besoin de quelqu’un d’autre pour diriger la FMF,quelqu’un de solide,responsable,décisif,patriote et moins
    corrompu.

  2. Kola est un traité il a trahi le psp le parti de son père ,pour militer à adema ,,urd,mouvement citoyens .vous croyez que monsieur est crédible

  3. Comment comprendre pour les travaux de malifoot présentement il a attribué ce marche à monsieur Sow mamadou pdt de la ligue de segou et membre de malifoot ,donc un conflit d intérêt ce dernier fait sembla d appel d offre pour tromper le monde ensemble il se sont partage les sous.suis très très déçu par Seydou Sow qui cautionne les malversations de kola .de toute façon nous serons vigilant .

    • Ture tu es naïf, arrêter de maltraiter l’information Les SOW mamadou et Seydou sont de riche opérateurs qui mettent leur sous dans le foot et non le contraire. En plus tes allégations restent a vérifier sinon ces deux font des chiffres d’affaires supérieurs a ceux de la fédération elle même. Vas bien t’informé sans passion ni méchanceté, tu trouvera que je dis vrai.

  4. Hé le griot de kola ce dernier était contre la victoire du stade malien il n à absolumement rien fat pour aider à accéder à la coupe au contraire .ce monsieur est un voleur il est entrain de dilapider les fons de. Malifoot . Comment comprendre qu. Il a remis à chaque membre de malifoot qui est en Afrique du sud un million de francs et leurs logements et nouririture prise en charge par malifoot .meux il a inventé une mission au Sénégal car il avait besoin de sous et sais donner 800000 f de mission orque il n est pas parti il a fermer ton téléphone pour croire au gens qu il est mission à Dakar .son seul souci il attend les sous de la CAN pour boufer de toute façon ns serions vigilant .

  5. Toufan tu es démasqué comme tu donnés chez lui ta réaction nempeuxmetre que ça
    C est dommage

  6. C’est l’unique pays au monde ou on ne respecte pas celui qui fait des résultats. Depuis 1972 le mali n’a pas connu des résultats pareils en football. Tous les gens qui s’agitent pour la présidence de la femafoot ont par le passé dirigé des clubs ou même vive président de la fédé mais qu’est ce qu’ils ont apporté à ce football malien? RIEN!!! Donc réconnaisez au moins ce que Kola a fait comme résultats.

  7. Le Malien est naturellement égoïste, ils ne vont jamais respecté ses résultats ! Tout le monde pense a sa poche, pauvre de nous ❗

    • OUI ON EST POUR L’EGOISME POSITIF ET QUELQUE SOIT LE BILAN DE CE MOPTIEN L’ELU IMPOSER D’ATT , QU4IL S4EN AILLE ET LAISSE NOTRE FEMAFOOT DANS LA MAIN DES VRAIS TECHNICIENS ET PUIS COMMENT PEUT ON COMPRENDRE QU’EN TANT QUE PRESIDENT D’UNE LIGUE REGIONALE AVANT D’ETRE PRESIDENT DE LA FEMAFOOT ET QUE LE DEBO REPRESENTANT DE SA LIGUE D’ORIGINE N’A PAS CONNU UNE MONTEE EN 1ERE DIVISION ET CELA DEPUIS PLUS DE 10 ANS ANKÔ KOLA KAATA KABOYEN ANTAA FEH.

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