Contrairement à ses collègues d’autres départements, le chef de cabinet du département de
Pour des considérations personnelles, Sidi Camara (puisqu’il faut l’appeler par son nom) n’a pas lésiné sur les moyens/ Malgré l’existence de la feuille de route, il a autorisé, sans l’avis de son ministre, encore moins celui de son directeur national des sports, la tenue d’une course le dimanche 15 janvier 2012r. Selon nos sources, ce premier cafouillage du « révolutionnaire « est l’œuvre du « Calamity » Tidiani Niambélé, membre du Comité national olympique (CNO).
Le plébiscite du président Habib Sissoko aurait pu avoir tout son mérite si Tidiani Niambélé n’avait pas décidé autrement. En effet, pour sauver sa tête et pour des calculs électoralistes, cet homme qui a échoué au sein de
Connu pour avoir trahi son mentor Amadou Diakité, Tidiani Niambélé apparaît aujourd’hui comme un opportuniste qui n’a pas hésité une seule fois à « sacrifier » la craie pour parvenir à ses fins et « faims » dans l’arène sportive du pays. Pousser à la démission de
Mai alors pourquoi Habib Sissoko s’accroche-t-il tant à des individus qui sont loin d’être sur la même longueur d’onde que lui ? Car pour Niambélé et ses comparses, il s’agit de vivre du sport et non de le faire vivre. Aussi bien dans son parcours de joueur que de dirigeant fédéral éphémère, aucun acquis n’est à mettre au crédit de l’homme qui a fait irruption par effraction dans le milieu sportif malien. Du Djoliba à l’A.S Mandé, il est loin d’y avoir laissé un bon souvenir.
Les dessous de la volte-face du Comité olympique
Quoi qu’on dise, il ne fait plus l’objet d’aucun doute que le Comité olympique regorge de beaucoup de « brebis galeuses ». La reconduction et le plébiscite qui ont sanctionné les travaux de la 6ème rencontre quadriennale de l’instance cachent bien les dérives de certains de ses membres. Plus d’une année après le début de la crise qui secoue l’hippisme, ce n’est qu’à la veille de l’Assemblée générale élective du Comité olympique que Tidiani Niambélé s’est souvenu que cette crise n’affecte pas les activités de
Pourtant, il est censé savoir que le bureau fédéral, dont le secrétaire général est également le président de
Alors question : pourquoi le « super » Tidiani Niambélé veut-il régler le problème de
Les dérives du Chef de Cabinet de « PPR »
Sachant bien que le directeur national des Sports est incorruptible, Tidiani Niambélé, avec l’étiquette du Comité olympique, a décidé de se rabattre sur le chef de cabinet du ministère des Sports, Sidi Camara, qu’il savait déjà faible. En effet, depuis sa nomination, le chef de cabinet du bouillant « PPR » se signale par sa soif débordante du pouvoir. C’est pourquoi, sur la pression de Tidiani Niambélé, Sidi n’a pas hésité à se substituer au chef du département et au directeur national des Sports pour autoriser, à l’insu de ce dernier,
Selon nos investigations, le chef de cabinet de « PPR » n’est pas à sa première dérive dans la gestion de certains dossiers du département. Malgré l’attachement de son ministre aux textes, Sidi Camara se serait signalé à plusieurs reprises dans la divulgation d’informations confidentielles. De quel droit lui qui est loin d’être un expert dans la gestion des disciplines sportives, s’arroge-t-il le droit d’engager le département pour son propre intérêt et de surcroit, sans l’avis de son ministre ? Mis devant le fait accompli, le ministre se serait résigné à accepter cette dérive de son chef de cabinet. Ainsi, bien que déclarées illégales,
Le boycott de l’AMPC
Malgré la situation de crise et la médiation de façade dite impartiale du Comité olympique, personne n’a pris le soin d’informer l’Association malienne des propriétaires de chevaux (AMPC) d’une telle entreprise. Ce n’est que le vendredi dernier, soit une journée après la rentrée des chevaux à l’internat, que le directeur national des Sports, de retour d’un entretien avec le Comité olympique, invita les propriétaires de chevaux à participer à la course, mais sans succès. En fait, l’AMPC ne comprend tout simplement pas que dans un pays démocratique, une fédération déclarée illégale et illégitime par le ministère puisse dicter ses lois avec la complicité de certains membres du Comité olympique qui sont dans la logique de se substituer au département des Sports même. De toute évidence « PPR » sera jugé sur ce dossier qu’il avait pourtant bien entamé. Avant toute chose, il doit savoir que la racine du mal de notre sport se situe au niveau du Comité olympique. Comment comprendre donc qu’il puisse rester silencieux, voire de marbre face aux violations et à la mauvaise gouvernance au sein de la plupart des disciplines ? A qui profite le crime, comme on dit ? Au Comité olympique ! Dans nos prochaines parutions, nous ferons cas d’autres frasques de Tidiani Niambélé au sein du Comité olympique. Une affaire à suivre donc…
Jean Pierre James