Entraineur-adjoint de l’équipe nationale cadette du Mali, détentrice depuis quelques jours de la CAN, Nango est aussi un ancien joueur. Il fit ses débuts à l’équipe ‘’Sofia’’ de Lafiabougou, ensuite à l’AS-Mandé puis en Tunisie, avant de revenir au stade malien de Bamako où il évolua pendant 8 ans. « C’est d’ailleurs au stade malien de Bamako que j’ai pris ma retraite de footballeur en 2007».
A l’époque, l’entraineur Abdoul Razack lui suggère le poste de deuxième entraineur adjoint du stade malien et devient préparateur de gardiens de but. «Par l’intermédiaire de Guindo, je me suis inscrit au ‘’Keating For Hop’’ où j’ai suivi des formations pendant 4 ans ».
Après cette formation, assorti d’un diplôme, « j’ai été au Dougouwolowila pendant une année, puis à la Jeanne d’Arc en 2008 avec Moussa Bah comme entraîneur et directeur technique».
C’est après, que je suis devenu entraineur-adjoint au sein l’équipe nationale cadette. Et cela grâce à Baye Bah que je salue. Malgré un début difficile avec plus de 7 mois sans salaire, ce dernier me demandait de redoubler d’efforts.
Ce qui nous a conduits à l’exploit
Nous devons beaucoup à cette réserve faite sur le Benin, et qui nous a qualifiés à cette compétition. Depuis, nous avons travaillé avec les enfants, matin et soir depuis la qualification en multipliant les matches amicaux (environs une vingtaine). Nous avons aussi rencontré l’équipe guinéenne cadette. Tous nos matchs de préparation se sont joués à huit-clos.
Depuis notre étape de Kabala où nous avons fait nos entrainements. L’occasion de saluer le ministre des Sports qui nous a beaucoup accompagnés dans ce travail. Aussi au Niger nous étions logés au Grand Hôtel dans de meilleures conditions.
Nous avons bénéficié du soutien et de l’accompagnement des autorités et des compatriotes vivant dans ce pays. Tous les jours, les supporters venaient nous galvaniser. Pour moi, cette coupe n’est pas un fait du hasard, mais le fruit de l’effort. Profitant des pourparlers d’Alger, une délégation ministérielle nous a rendu visite afin de nous encourager, chose qui nous est allé tout droit au cœur.
Les recommandations aux autorités
C’est surtout d’assurer le suivi de ces jeunes qui ont beaucoup de talents afin qu’ils continuent à honorer le Mali aux grands rendez-vous. Cela passe également par la mise à disposition de l’encadrement des moyens adéquats.
Il est vrai que dès notre retour de Niamey, nous avons été très heureux de l’accueille qui nous a été réservé de l’aéroport au stade omnisport.
Aussi, la réception du chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keita à Koulouba, qui nous félicité et encouragé avant d’offrir à chacun une villa et un ordinateur portable. Il m’est venu en tête que « ce que je n’ai pas eu en tant que joueur, je l’ai eu en tant qu’entraîneur ». A cela, s’ajoute le chèque de 25 millions de FCFA offert par Orange-Mali.
Par la même veine, je demande à tous dirigeants, supporters, et joueurs de se donner les mains pour le rayonnement et le bonheur du football, car aucun progrès n’est possible dans la mésentente. Pour obtenir cette coupe, il a fallut une union sacrée.
En tout cas avec le sacre des aiglonnets maliens, ils rentrent dans l’histoire du football continental .Espérons que les autres puissent emboiter leur pas pour le grand bonheur du monde sportif malien.
Papi