Ancien étudiant sorti de L’IUG de Bamako, Maharafa Tandina est un grand footballeur à Besiktas d’Istanbul. Passionné d’études et amoureux du sport roi, cet enfant depuis le bas âge a tenté de concilier ces deux activités comme beaucoup de ses tontons de par le passé, notamment Salif Keita, Karounga Keita, Sadia Cissé, Sadio Cissé, pour ne citer que ceux-ci, parmi tant d’autres.
Très déterminé à atteindre l’objectif qu’il s’est fixé, il mena une vie de privation ponctuée par un seul et unique mot : le Foot. Dans ce jeu viril avec son IDEAL, il eut la chance de rencontrer un homme rigoureux, qui l’entoura de beaucoup d’attentions, et qui l’amena à mieux asseoir sa conviction de devenir un jour un footballeur professionnel comme ses grands-frères, Seydoublen, Djilla et autres… Cet homme qui a eu le mérite de former l’essentiel du vivier du Centre Salif Keita est un jeune Sénégalais bien intégré au Mali du nom de Koly. Sénégalais certes, mais Malien dans l’esprit et le geste.
Avec son coach, le jeune Maharafa suivit les entraînements avec assiduité, écouta religieusement les conseils de son entraîneur. Ce qui lui a valu le privilège d’être retenu en 2009 pour participer avec le CSK (Centre Salif Keita) au tournoi de Bobigny en France où il s’octroie le trophée (voir photo jointe). Nourri donc par cette foi inébranlable et soutenu par des parents qui ont mis DIEU devant tout, l’enfant, un soir d’avril 2012, s’envola pour la Turquie. Après une série de tests, le rêve de bien des nuits chaudes de Bamako se concrétisa pour le jeune Maharafa. Un des clubs phare d’Istanbul s’offrit, depuis quelques temps, les services du jeune Malien. Depuis, il est en formation et ne cesse d’impressionner et de faire parler de lui. De notre dernier contact avec le jeune prodige, il demande à tous les Maliens sans distinction de prier pour lui pour qu’un jour, il puisse sous d’autres cieux défendre les couleurs de son pays bien aimé : Le Mali.
Mamadou CAMARA
