Auteurs d’une prestation de 1e plan, les Parisiens ont pris une option sur une qualification en quart de finale en surclassant le Barça (4-0) en 8e de finale aller.
Même en rêve, pas sûr que les plus fervents défenseurs de ce PSG auraient pu imaginer un scénario si idyllique. Plus qu’un coup de théâtre à échelle continentale, un coup de force, c’est une véritable démonstration qu’a réussi le PSG dans ce 8e de finale aller où le pire lui était promis face au FC Barcelone. Un succès probant (4-0) sur le fond comme sur la forme, durant lequel Paris a su se libérer et rendre le Barça méconnaissable.
Ce mardi, le Parc des princes a vécu une folle soirée comme il n’y avait plus eu droit depuis longtemps, probablement l’une des plus belles de sa jeune histoire. Bien qu’il faille garder toute la mesure nécessaire en vue du match retour, le PSG peut déjà se targuer d’avoir franchi un cap aujourd’hui. Jamais le PSG version QSI n’avait battu le Barça dans un match à élimination directe. Jamais ce PSG n’avait dominé son sujet de la sorte et avec autant d’aplomb face à un cador européen. Et l’évolution de son projet, soumise à un ardant scepticisme depuis l’arrivée d’Unai Emery cet été, fournit ici une réponse éclatante : Paris continue de grandir et gagne peut-être définitivement sa place à la table des grands ce soir.
Tous les joueurs au diapason
Démarrer fort et ne nourrir aucun complexe, tel était le plan de manœuvre de Parisiens qui se sont donné les moyens d’aller chercher leur exploit. Attitude conquérante, précision technique, choix judicieux… rien n’a été laissé au hasard, et ceci porte clairement la griffe de son entraineur. La première période parisienne a tutoyé la perfection. Que ce soit dans la concentration, l’implication et l’efficacité, Paris a rendu une copie à la hauteur de l’enjeu, d’un niveau inespéré il y a encore quelques semaines.
Privé de Motta et Thiago Silva, Unai Emery a choisi Meunier et Di Maria au détriment de Aurier et Lucas. Des choix d’autant plus judicieux que les deux hommes ont une implication directe sur le score, avec un doublé de l’Argentin et une passe décisive pour le Belge. Mais ce mardi, aucun élément n’est à dédouaner de la prestation globale et collective. De Kimpembe, impérial en défense à la ligne d’attaque, au sein de laquelle Draxler et Di Maria ont parfaitement tenu leur rang, sans oublier un entrejeu où Verratti et Rabiot ont régné en maitres.
De bout en bout Paris a maitrisé son sujet, attaquant fort avec le duo Cavani-Draxler (6e) puis sur une triple opportunité pour Matuidi et Rabiot, mis en échec par Ter Stegen (11e). Le portier allemand ne faisait à cet instant que retarder l’échéance. Quelques instants plus tard, un coup-franc obtenu par Draxler permettait à Di Maria, de faire exploser le Parc (1-0, 19e) et à Paris, logiquement, de faire une première différence comptable.
Gestion parfaite des événements
Derrière, Paris est redescendu d’un cran dans son positionnement et le Barça a pris le contrôle des débats. Tout du moins en apparence. Hormis un Neymar saignant, les Catalans n’ont jamais trouvé les clés pour prendre de vitesse un bloc parisien parfaitement en place.
Dans ce qui restera comme la période la plus incertaine de cette partie, Trapp s’est interposé devant André Gomes (28e) et empêché le Barça de se remettre en selle. La suite, c’est une gestion parfaite de la conduite du match ponctuée d’un deuxième but de Draxler inscrit peu avant la pause. L’attaquant arrivé cet hiver de Wolfsburg a confirmé son intégration express en marquant le but du break, bien servi par Verratti (2-0, 43e).
Ce scénario a encore dopé la confiance des Parisiens, qui ont maintenu la cadence en deuxième période. Loin d’être acculés, ils ont continué à maximiser leurs sorties de balle et inscrit deux autres buts sur des attaques rapides. Di Maria s’est offert un doublé le jour de son anniversaire en plaçant un tir enroulé superbe (3-0, 55e), avant que Cavani ne bonifie une remontée de balle de l’excellent Meunier (4-0, 71e). Paris a plané sur le Barça et provoqué sa chance, bénéficiant même du petit coup de pouce supplémentaire sur une action où Umtiti a trouvé le poteau (84e). Ce mardi, le PSG aura décidément presque tout réussi. Y compris offrir à ses amoureux, la meilleure des Saint-Valentin.
Vu le comportement de Tony Chapron pendant le match PSG/Nantes, on peut se poser des questions sur le fair play de la part du PSG ou est-ce que c’est à cause de la région de Nantes (ville de manifumigènes & Notre Dame des Landes ) ?
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