Malgré sa victoire 3-1 au match aller, le PSG a été éliminé en quarts pour la deuxième année d’affilée. Battu 2-0 à Stamford Bridge parChelsea, ce mardi, le champion de France a craqué dans les dernières minutes.Le fol espoir né de la victoire à l’aller (3-1) au Parc des Princes s’est évaporé en traversant la Manche. Dans un Stamford Bridge bouillant et face à une équipe de Chelsea prête à tout, le Paris-SG a vécu ce mardi une désillusion terrible. Malgré ses deux précieux buts d’avance, l’équipe de Laurent Blanc n’aura pas tenu (0-2). Elle a cédé à trois minutes de la fin du temps réglementaire sur un but deDemba Ba, l’éternel remplaçant. Une fin très cruelle après un combat aussi âpre. Ce succès de Chelsea est évidemment celui de José Mourinho sur Laurent Blanc. Le technicien portugais, qui n’avait jusque-là jamais été éliminé en quarts de finale de la C1, a fait la différence sur la touche grâce à un coaching impeccable. Les deux buts ont été inscrits par deux joueurs qu’il a fait entrer, l’excellent soldat Schürrle et Ba donc. Cette élimination peut paraître cruelle pour une équipe de Paris qui coince au même stade de la compétition qu’il y a un an, quand le FC Barcelone avait barré sa route.A Londres, Paris s’attendait à souffrir et il n’en a pas été autrement. Chelsea a mis une pression infernale sur les buts de Sirigu, qui a rassuré et tenu autant qu’il a pu. Déterminés à renverser la vapeur, les Blues ont toutefois commencé par faire la tête quand ils ont perdu Eden Hazard, légèrement blessé, après seulement 18 minutes. Mais en faisant entrer Schürrle, Mourinho n’a franchement pas perdu au change. Aussitôt dans le rythme, l’Allemand s’est mis au diapason et a libéré Stamford Bridge d’une reprise suite à une longue touche d’Ibanovic déviée par Luiz (32e, 1-0). Paris, qui n’avait alors plus qu’un but d’avance à une heure de la fin, a à son tour connu une grosse frayeur quand Thiago Silva s’est blessé en taclant Eto’o. Le temps s’est arrêté. Finalement plus de peur que de mal pour le Brésilien, qui a snobé la civière (38e).En seconde période, Paris n’avait en aucun cas droit à l’erreur. Il ne lui restait plus de joker. Il fallait tenir, coûte que coûte. Le PSG a vécu les 45 minutes les plus tendues et angoissantes depuis très longtemps. L’intensité était encore plus forte qu’il y a un an au Camp Nou, c’est dire. Les fondations parisiennes ont commencé à trembler quand Sirigu a été sauvé à deux reprises par sa transversale devant des tentatives de Schürrle (51e) et Oscar (54e). Le gardien devait se dire qu’il pourrait aller allumer un cierge à son retour à Paris, et qu’il venait de vivre le pire. Sauf que le pire est en fait arrivé à trois minutes du terme, sur un ballon où s’est jeté comme un mort de faim Demba Ba (87e, 2-0). La délivrance pour Chelsea, une fin terrible pour le PSG, qui venait de rater le coche par Lavezzi (57e), Maxwell (76e), Lucas (80e) et surtout Cavani (58e, 72e et 77e). Il aurait dû en convertir une pour continuer de rêver. Paris est grand mais il lui manque encore un petit quelque chose. L’expérience sans doute.
Source: L’Equipe.fr
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