Financement du sport au Mali : À quand IBK tiendra-t-il sa promesse de mieux doter le ministère des Sports ?

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photo de famille du président de la Répbuliques avec les Aiglons
Photo de famille du président de la Répbuliques avec les Aiglons

Malgré les prouesses et performances réalisées par nos sportifs (surtout les petites catégories en football et en basketball) ces dernières années, les autorités maliennes ne font pas toujours du financement des activités sportives une priorité budgétaire. Ce qui fait que, malgré la volonté du ministre des Sports, son département assiste impuissant aux désarrois de nombreux sportifs privés de compétitions internationales faute de moyens.

«Vous les hommes des médias, il faut que vous plaidiez maintenant la cause du ministère des Sports auprès des autorités compétentes. Presque tout y est bloqué à cause du manque de ressources financières» ! C’est ainsi que nous avons été interpellés lors de l’une des nombreuses manifestations du week-end dernier par le responsable de l’une de nos fédérations nationales sportives. «L’ambition et la volonté de Poulô (Housseini Amion Guindo) sont fortement contrariées par le manque de moyens. Il lui manque le nerf de la guerre : un budget conséquent ! Et du coup, la participation de nos sportifs à des rencontres internationales comme les tournois de qualifications aux prochains Jeux Olympiques de Rio est bloquée», a précisé notre interlocuteur.

Ses sportifs n’ont pas par exemple participé récemment à Alger (Algérie) au tournoi qualificatif pour les «J. O Rio 2016» (Brésil). Si le contrat de sponsoring négocié par le Comité national olympique et sportif du Mali avec certains partenaires comme Sotelma/Malitel et PMU/Mali permettent depuis quelques années à de nombreuses fédérations de multiplier les compétitions nationales, cela ne suffit pas pour leur assurer une participation aux joutes africaines et internationales. «À cause du refus du ministère de l’Economie et des Finances de financer certaines activités, le département des Sports est dans l’obligation de trouver une solution à sa portée afin que certaines fédérations puissent participer aux différentes compétitions internationales», déplorait récemment Alou Badra Haïdara, un jeune confrère de la place.

Une situation surprenante d’autant plus que, l’année dernière, le président Ibrahim Boubacar Kéita avait promis une dotation budgétaire conséquente en reconnaissance des performances des petites catégories du football (cadets et juniors) et du basket (U-16 et U-18) en Afrique et dans le monde. Une promesse qui avait suscité beaucoup d’espoir dans le public sportif malien dont les initiatives sont souvent bloquées faute de moyens au niveau du ministère des Sports. Malheureusement, non seulement cette promesse du président de la République ne s’est pas encore concrétisée, mais le département des Sports n’est pas épargné par les restrictions budgétaires au niveau du ministère de l’Economie et des Finances dont beaucoup de cadres continuent à assimiler le sport aux seuls loisirs, donc nullement prioritaire à leurs yeux. Un jugement erroné et inacceptable d’autant plus que le sport est aujourd’hui une prestigieuse vitrine de démonstration de la puissance d’un pays. Il fait aujourd’hui partie des domaines prioritaires (comme la Santé, l’Education, la Défense et la Sécurité) pour les nations qui ont réellement une ambition sportive.

La situation actuelle au Mali est tout le contraire

Selon nos récentes investigations, nous savons qu’en 2015, il a été alloué au ministère des Sports près de 5 milliards de Fcfa, toutes charges confondues (salaires, subventions aux fédérations nationales sportives, fonctionnement…). Un budget réduit d’environ 15 % par rapport à l’exercice budgétaire écoulé (2014) et ne représentant que 0,3 % du budget national. Malgré les difficultés signalées à qui de droit, il nous revient que le budget du ministère des Sports pour le 2e trimestre 2016 a connu une réduction d’environ 40 % comme celui de plusieurs autres départements. Une initiative des hautes autorités «réduire le train de vie de l’Etat» et pour faire face à «certaines priorités du pays».

Le sport, au Mali, n’en est pas une. Chaque performance de nos sportifs est aujourd’hui saluée par de nombreux communiqués à la télévision et dans les journaux de la part des dirigeants, de la classe politique… Mais, quand il s’agit de mieux doter le département de tutelle pour consolider voire accentuer notre présence sur la scène sportive africaine et internationale, presque tout le monde joue aux abonnés absents. On se bouscule pour soulever et partager les lauriers, mais le financement devient le souci du seul département des sports avec l’appui du CNOSM.

Kader TOE

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18 COMMENTAIRES

  1. c’est la fédération malienne de football qui doit aider le président IBK pour qu’ensemble la lutte soit efficace.

  2. il faut dire que le président fait ce qu’il peut faire pour le développement du sport dans pays mais que chacun de nous est libre d’apporter son soutien par des actions de bonne volonté

  3. Je pense que tout ne doit pas être la charge de l’état malien sinon il sera étouffé. Que des personnes de bonnes volontés viennent en aide .

  4. Le sport est aujourd’hui une prestigieuse vitrine de démonstration de la puissance d’un pays. Il fait aujourd’hui partie des domaines prioritaires (comme la Santé, l’Education, la Défense et la Sécurité) pour les nations qui ont réellement une ambition sportive.
    Comment un Président qui se souci de servir son peuple peut ne pas faire le sport sa priorité.

  5. Le président de la république, Ibrahim Boubacar Keïta, tiendra toutes ses promesses. La promesse de mieux doter le ministère des sports n’est pas une tâche facile. Surtout que la mise en œuvre de l’accord de paix est en train de couter chère à l’Etat.

  6. Le secteur privé doit venir en aide à l’Etat pour la préparation et la participation de nos équipes dans les compétitions internationales.L’Etat fait beaucoup d’effort pour le sport malien.Je pense que nos anciens sportifs qui sont en Europe et ailleurs dans le monde peuvent apporter leur contribution, modeste soit elle, pour que le sport malien soit à la hauteur des maliens.

  7. C’est la crise qui est à la base de tout cela. Un pays pauvre comme le nôtre ne peut pas, dans la crise, fonctionner comme un pays sans aucun problème de sécurité ou autres. Le budget du ministère des sports sera sans doute augmenté par Ibrahim Boubacar Keïta qui a promis de mieux doter ce ministère.

  8. Les choses promises par Ibrahim Boubacar Keïta seront sans doute réalisées. Ma situation actuelle du pays mérite attention et traitement avec minutie. Le budget de la défense a été augmenté ainsi que d’autres budgets pour la sortie de crise. C’est ce qui force la main d’IBK pour qu’il réalise certaines de ses promesses.

  9. Les autorités maliennes travaillent pour que nos équipes sportives qui doivent participer aux compétitions continentales et internationales soient dans des conditions pouvant les permettre de mieux confronter les équipes adverses. Comptons tous sur IBK.

  10. Les sportifs maliens ont fait du succès l’année passée. Content des réalisations, des succès sportifs, le chef de l’Etat a promis de mieux doter le ministère des sports pour que nos sportifs soient dans de bonnes conditions. IBK tient toujours ses promesses. Il a juste besoin du temps.

  11. Nous sommes sensibles aux différentes performances réalisées par nos sportifs, toutes disciplines confondues. Mais la réalisation de certaines promesses dans un pays en crise n’est pas toujours de l’eau à boire.

  12. L’entrainement des sportifs et le financement des compétitions internationales de nos équipes coûtent chers à L’Etat malien.Il faut que les maliens sponsorisent le sport malien comme on le fait ailleurs.L’Etat ne peut pas tout faire.

  13. En 2015, il a été alloué au ministère des Sports près de 5 milliards de Fcfa, toutes charges confondues (salaires, subventions aux fédérations nationales sportives, fonctionnement…). Un budget réduit d’environ 15 % par rapport à l’exercice budgétaire écoulé (2014) et ne représentant que 0,3 % du budget national.
    Vous voyez le Mali vient de loin, ce sont les fins qui manques les moyens.

  14. Je pense que pour le développement du sport malien il faut que les particuliers investissent de plus en plus dans le sport.L’Etat avec ses maigres moyens ne peut pas faire face à toute les dépenses qu’exige le perfectionnement des sportifs et le financement des compétitions internationales.

  15. Les faits parlent d'elles, IBK est un président qui aime le football, on tous vécu pendant ces dernières années passées au pouvoir. Mr le ministre nous savons que vous et tous tes staffs vous ne méange aucun effort pour la bonne marche de notre foot sur le plan national qu'international.

  16. Le sport tient à cœur au président IBK.Ce sont les moyens qui font défaut à notre pays pour financer le sport comme il le faut.Nous sommes certains que le sport malien sera mis sur les auspices quand le Malien aura le Mali le moyen nécessaire à cet effet.

  17. Les faits parlent d’elles, IBK est un président qui aime le football, on tous vécu pendant ces dernières années passées au pouvoir. Mr le ministre nous savons que vous et tous tes staffs vous ne méange aucun effort pour la bonne marche de notre foot sur le plan national qu’international.

  18. Ce journaliste a tout dit.C’est par faute de moyens que le ministre des sport ne peut pas faire face aux doléances des sportifs.Le gouvernement malien n’a pas assez de moyens c’est le peu qu’on peut allouer au sport qui fait qu’on a de bons résultats.

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