En prélude de cette finale de la coupe de l’Institut National de Prévoyance Social (INPS). Le donateur à tenir sa promesse comme d’habitude en remettant des équipements sportifs composent (de maillots, ballon, et de Saussure) ; et ainsi les arbitre de la rencontre. Au lever du rideau de cette finale coupe INPS, l’Association des Journalistes Sportifs du Mali était opposée à l’équipe sportive de l’INPS. Score final 3/1 en faveurs de l’INPS.
C’est ce Dimanche 27 novembre 2011 que la finale de la 28ème édition de la coupe de l’INPS a démarré, en partenariat avec la ligue de Bamako. Un match opposant le Djoliba FC à l’AS Réal de Bamako. Cette coupe était organisée entre 5 clubs du championnat national : à savoir le Djoliba FC, le CSK, l’ASKO, le COB et l’AS Réal.
Un match qui aurait pu servir de stricte mise en jambe pour les deux équipes, en renforçant leurs capacités aux deux équipes, en vue d’une future bonne préparation du prochain championnat national de ligue I (saison 2011-2012).
Et pourtant, la finale de cette 28ème édition qui s’est jouée entre le Djoliba AC, habillé en vert, et l’AS Réal, de Noir et blanc vêtu n’était pas la première certainement en le genre et la manière, dont le jeu s’est pratiquement déroulé sous nos yeux de spectateurs.
Durant la première période, disons que le match a été pauvre en occasion nette de but, car les des équipes se cherchaient balle à leurs pieds. Alors que la seconde période se passe de tout commentaire. A voir les 22 acteurs retrouver leurs repères sur l’aire de jeu, on va assister à des phases de jeu, qui ont nonobstant pu créer quelques occasions de buts non concrétisées. Mais, c’est à la 71ème minute que le joueur réaliste, Cheick Abdel Kader Coulibaly va entrer et bouleverser le cours normal du jeu endormant, et qui nous faisait croire qu’on s’acheminait là, tout tranquillement vers un match nul, sanctionné par des tirs aux buts.
C’est donc contre le cours du jeu, sur balle arrêtée au profit des réalistes, bénéficiant là d’un bon coup franc, balle bien posée et décalé tir à la droite du gardien djolibiste, que les noirs et blancs allaient ouvrir le score. Une faute de gardien qui arrête la balle de sa main pour gagner des précieuses secondes dans sa surface de réparation, est à l’origine de ce but. Mais c’est le portier djolibiste qui fut doublement sanctionné : la faute plus le but encaissé.
Après quoi, les scorpions vont se montrer plus libérés et plus entreprenants, en mordant en attaque, pour finalement marquer un véritablement deuxième but de bonheur à la 87ème minute, par Abderrahmane Traoré ; lui aussi, entré en cours de jeu.
Le Djoliba-AC est, à ce moment là, assommé. Dès lors la tension monte sur la pelouse ainsi que sur le gardien. Vu la manière dont le but a été marqué et la contestation de la décision malencontreuse de l’arbitre, qui est taxé d’avoir validé un but non conforme à la réalité vécu sur le terrain par les autres acteurs du jeu : les spectateurs et les supporters, tous témoins des fâcheux incidents qui en ont résulté et qui pouvaient manquer au tableau de chasse. Je veux parler de ce spectacle désolant qui nous a été servi en termes d’arrêt de match pendant quinze bonnes minutes, avant que n’intervienne la fin du match.
Au finish, l’équipe du Djoliba-AC écope d’un carton rouge sur une faute à l’endroit d’Abdel Kader Coulibaly vers la fin du match. Score final 2-0, en faveur de l’AS Réal de Bamako. Cette coupe INPS a permis de renforcer d’avantage le partenariat entre l’INPS et la ligue de Bamako. Pour Aboubacar Sidiki N’Diaye, directeur Adjoint de l’INPS se réjouit de cette finale, tout en déplorant l’incident qui s’est produit à la fin de cette finale.
Selon toujours M. N’Diaye, «le Réal de Bamako a gagné, mais pour moi, c’est la fête du foot ball».
Quant au président de la ligue de Bamako, M. Aboubacar Monzon Traoré, il indiquera qu’il «remercie l’INPS qui n’a de cesse d’appuyer chaque année la ligue, et ce, depuis 28ans. Je souhaite de bons augures».
C’est fort regrettable ce genre d’incident provoqué involontairement par les arbitres choisis d’officier un match.
Ce dont les décideurs du foot malien doivent beaucoup se préoccuper, et ce, à plus d’un titre : car nous avons tous souci du devenir de notre Foot Ball, un secteur de jeu où il y a urgence de prendre des mesures salvatrices pour l’obtention de l’efficacité recherchée pendant toutes ces années pour notre sport roi : le football.
Alpha C. SOW
5ème CHAMPIONNAT ET COUPE DU MALI DE YOSEIKAN BUDO
Le centre BCEAO rempile
Les rideaux sont tombés le dimanche 27 novembre dernier sur la 5ème édition du championnat combiné coupe du Mali de Yoseikan Budo, dans le pavillon des sports du Stade Omnisport Modibo Keita. Un art martial pas très connu du grand public mais pratiqué au Mali depuis quelques années avec une fédération implantée sur toute l’étendue du territoire malien. Un championnat bien animé avec 200 athlètes venus des 8 régions du Mali plus ceux de Bamako.
La cérémonie s’est déroulée en présence du président de la fédération malienne de Yoseikan Budo Abdoul Wahab Traoré et des présidents des fédérations partenaires comme la FEMAKADA (fédération malienne de Karaté et disciplines associées), représentée par son vice président, Adama Mariko et un représentant du Comité Olympique du Mali.
Durant trois jours, les 200 athlètes se sont affrontés en combat individuel et en équipe, jusqu’au dimanche pour les finales.
Au classement général c’est le centre BCEAO de Bamako, qui se taille la première place avec 15 médailles d’or, 6 bronzes et 9 argents ; suivie de la région de Kayes, avec 6 médailles d’or ; la troisième place est revenue à la région de Sikasso, avec 3 médailles d’or et 9 bronzes.
Le trophée du fair-play est revenu à la région de Koulikoro et des diplômes de reconnaissance ont été donnés à certaines personnes qui se sont distinguées dans la réussite de ce sport : parmi lesquelles, le président de la fédération malienne de Yoseikan Budo, Abdoul Wahab Traoré et deux athlètes sourds-muets, qui ont participé à cette 5ème édition.
On retiendra que les régions de Kayes, de Sikasso, de Mopti, et le centre BCEAO ont participé à ce championnat combiné coupe du Mali de Yoseikan Budo, avec 24 athlètes chacune. Les délégations numériquement inférieures en compétiteurs sont la région de Ségou (13), la cité mystérieuse, Tombouctou (6), la cité des Askias, Gao (8), la région de Kidal (7), le district de Bamako (18) et le lycée Ben Oumar Sy du centre d’élite de Kabala (18).
A la fin de la cérémonie, nous avons discuté avec le président de la fédération qui nous expliqua que le Yoseikan Budo est un sport d’origine Iranien que notre pays à découvert dans les années 97. Et il ajoutera que ce sport peut se pratiquer à tous les âges : de 5 ans à 100 ans, et c’est pourquoi nous avons en vue une compétition toutes Catégories.
Pour terminer, Abdoul Wahab Traoré a lancé un appel aux parents pour qu’ils amènent leurs enfants dans ce sport qui «n’est pas un sport violent selon ces dits, et qui reste très accessible à tous les âges». Vivement la 6e édition avec plus de délégations participantes.
Issa Kaba SIDIBE