C’est la volonté ferme clairement affichée par le 1er Questeur de l’Assemblée nationale, Mamadou Diarrassouba. La finale de la Coupe de football qui portait son nom s’est jouée le dimanche 25 septembre dernier à Fana. En effet, le député élu dans le Banico veut ramener le Baoulé Club de Dioïla dans le championnat national Ligue 1 de notre pays.
C’était le principal objectif de la compétition de football, dont la finale a opposé le FC Zan Coulibaly de Marakacoungo et le FC Kalamani de Fana. Cette première édition a été remportée par l’équipe de Marakacoungo, qui a battu l’équipe locale par le score de 2 à 0. Cette coupe était parrainée par Mamadou Sow, membre de la sous-section RPM de Fana.
L’atmosphère était festive dimanche dernier à Fana. Toute la ville s’était mobilisée autour de cette finale, en reconnaissance des efforts de l’Honorable Mamadou Diarrassouba pour l’avancée et le développement de tout le cercle de Dioïla. En effet, le député, surnommé Kénékaraba, fait partie des rares responsables politiques profondément attachés à leur territoire. C’est pourquoi certains le présentent comme «le bâtisseur du Banico», cela en raison de son engagement pour l’aboutissement de tous les projets de développement concernant son cercle.
Dès 14 heures, les populations de Fana avaient pris d’assaut le Stade municipal local. Jeunes et vieux, ils étaient sortis en masse pour manifester leur soutien à la cause de l’Honorable Diarrassouba. S’y ajoutait la très forte délégation de membres du Gouvernement, de parlementaires et du Bureau Politique National du RPM, qui avait quitté Bamako pour assister à cette fête.
Parmi les invités, on peut citer l’ancien ministre Dr. Bocari Tréta, les ministres Ousmane Koné, Nango Dembélé, Mahamane Baby, Mohamed Ag Erlaf et Amadou Koita et les députés Yacouba Traoré, Moussa Timbiné et Abdoul Kassoum Touré. L’évènement a également été agrémenté par des prestations d’artistes comme Mamadou Dembélé dit Dabara et Dj Mix.
Après le coup d’envoi, les deux équipes ont observé une longue période d’observation. Ensuite, le FC Kalamani de Fana réussira à prendre de l’ascendant sur son rival, sans être décisif. Ce qui nous a conduits à la mi-temps sans qu’elles ne puissent se départager. A la reprise, l’équipe de Marakacoungo prit confiance et, petit à petit, commença à entrer dans le jeu. Ce qui l’amena à marquer le premier but de la rencontre.
Cette ouverture du score révolta le FC Kalamani, mais en vain. Le FC Zan Coulibaly, par la suite, doubla la mise d’un somptueux coup franc. Ce fut une douche froide pour les joueurs de l’équipe locale, qui ne réussirent plus à se défaire de la rigueur tactique mise en place par l’équipe de Marakacoungo. Au coup de sifflet final, c’est le FC Zan Coulibaly qui s’adjugea la 1ère édition de la Coupe de l’Honorable Mamadou Diarrassouba, au grand bonheur de ses supporteurs qui avaient fait le déplacement.
Pour le député du Banico, deux raisons fondamentales ont motivé l’organisation de cette compétition. Il s’agit, a-t-il noté, de renforcer le niveau de l’équipe du cercle, le Baoulé Club de Dioila, et de fédérer les populations à travers le sport, cela conformément à la vision du Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta.
Selon Diarrassouba, «ces deux dernières années, notre équipe, le Baoulé Club de Dioila, a frôlé l’accession à la 1ère division du championnat national. Pour aider l’encadrement technique, nous avons jugé nécessaire d’organiser une compétition de football dans le cercle de Dioila, pour lui permettre de dénicher les jeunes talents afin de renforcer les capacités de l’équipe du cercle». La seconde raison vise à soutenir la vision du Président de la République dont le maître-mot est la cohésion sociale.
«Le sport est un facteur de cohésion sociale. Vous-mêmes vous avez vu toute cette mobilisation. C’est vous dire que nous sommes heureux de voir que la compétition a suscité un grand engouement chez les jeunes, qui se sont massivement mobilisés», a-t-il déclaré. «Cette compétition n’a aucun rapport avec les préparatifs des élections communales, annoncées pour le 20 novembre prochain. Ce n’est pas comme cela que je les prépare».
Pour sa part, c’est un Parrain comblé par la forte mobilisation que cette finale a suscité qui a évoqué les raisons du choix du nom que porte la coupe. Mamadou Sow a déclaré que c’est pour soutenir les efforts de l’Honorable Diarrassouba pour tout ce qu’il fait pour son terroir. Vivement donc la prochaine édition.
Youssouf Diallo