La ligue de l’hippisme de Bamako a repris ses activités, le dimanche 17 novembre 2013, après une trêve liée à la mésentente. Cette occasion a été mise à profit par les parties prenantes notamment le bureau fédéral et les propriétaires de chevaux. Chacun en ce qui le concerne a, encore, décidé de mettre l’intérêt de la discipline équestre au dessus de toute considération personnelle ou partisane. Enfin les démons se taisent-ils? Lire notre reportage.
Les amateurs de chevaux tout comme la presse qui s’intéresse à ce sport peuvent désormais pousser un grand ouf de soulagement. Puisque la nouvelle saison hippique, peut-on se permettre de dire ainsi, s’est ouverte le dimanche 17 novembre 2013, avec un grand optimisme. Cette reprise comme d’habitude a connue trois catégories de courses et le spectacle était au point.
Cependant, la seule fausse note fut l’absence des propriétaires de chevaux. Ceux-ci n’auraient pas reçu les cartes qui leur permettent de participer conformément aux statuts et au règlement intérieur de la fédération. Ce n’est que partie remise, car les responsables de la ligue de Bamako et de la fédération auraient pris l’engagement de les imprimer le plus rapidement possible.
De leur côté, les propriétaires de chevaux se disent prêts à jouer leur partition dès que cette exigence sera satisfaite. Apparemment, les deux parties sont en train d’enterrer la hache de guerre pour la marche de l’hippisme. Pour y parvenir, chacun a fait des concessions qui méritent d’être saluées.
Les démons se taisent enfin?
À preuve, c’est dans le cadre d’une politique de ‘’main tendue’’ que les responsables de la fédération et de la ligue ont annulé les sanctions qui frappaient certains membres de l’Association malienne des propriétaires de chevaux (AMPC). Les protagonistes sont aussi d’accord de corriger certaines insuffisances décelées durant les travaux qui mettent à mal la vie de leur discipline sportive.
Notamment la mise à la portée de chaque responsable des informations relatives aux modalités pratiques et aux dates d’organisation des compétitions. Cela permettra aux propriétaires des écuries de mieux se préparer. En outre, la ligue doit aussi remplir et entretenir la piste. Les propriétaires de chevaux se sont également engagés ‘’au nom de la normalisation’’ à participer à toutes les activités. Bravo !
À retenir que la fin de la guéguerre a été obtenue grâce au concours de Amadou Diatigui Diarra, une figure emblématique du champ hippique de Bamako. Ainsi Mamadou Tiéoulé Konaté, Mamadou Baba Sylla, Ousmane Sylla, Oumar Noumanzana, Boubacar Diarra dit Tobor, Tidiani Téréra et El Hadj Mamadou N’Diaye dit Madoufing se sont pardonnés.
Le dialogue a pris le dessus sur les procès à n’en pas finir. Cette page sombre se tourne pour le bonheur de la discipline équestre au Mali. Notre rédaction aussi apportera son coup d’éventail à ce vent du renouveau qui commence à souffler au champ hippique de Bamako. Déjà la saison s’annonce prometteuse. Vivement chaque Dimanche !
Issa santara