FIBA-Monde : Hamane Niang, tout peinard

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Hamane Niang peut retourner s’affaler tout peinard dans son fauteuil de président de Fiba-Monde. Après s’être retiré, le temps d’une enquête sur des allégations de harcèlement sexuel au sein du basket-ball malien, l’ancien président de la Fédération malienne de basket-ball a été blanchi par le rapport du responsable indépendant de l’intégrité. C’est la fin de 3 mois de suspicion qui pesait sur l’ancien ministre des Sports.

 

La nouvelle de la non-culpabilité de Hamane Niang a été officialisée par la Fiba le mardi 14 septembre. Soit 3 mois jour pour jour après le déclenchement de l’affaire en juin dernier. Dans sa déclaration, l’instance dirigeante du basket-ball mondial a confirmé  que le rapport indépendant ne fournit aucune preuve à l’appui des allégations selon lesquelles le président de la Fiba, Hamane Niang, était au courant ou aurait dû être au courant des abus sexuels commis au sein de la Fédération malienne de basket-ball. Ce qui blanchit le Malien comme l’eau de roche dans cette affaire rocambolesque qui a déjà emporté quelques acteurs et dirigeants sportifs du milieu du basket car la Fiba a indiqué qu’en plus de la suspension le 14 juin de l’entraîneur Amadou Bamba, de l’entraîneur Oumar Sissoko, de l’officiel Hario Maïga et le 23 juillet du président de la Fédération  Harouna Maïga, d’autres suspensions supplémentaires seraient prononcées contre trois autres membres de la FMBB, en attendant l’ouverture d’une procédure disciplinaire. Cela, à la suite de l’examen du document et de la recommandation du responsable de l’intégrité.

Ainsi, sur la base de la conclusion du rapport, Hamane Niang a publié que : « Cette enquête est d’une importance primordiale et je tiens à exprimer mon soutien personnel et inconditionnel aux victimes. Ces infractions doivent être dûment poursuivies par la Fiba dans le cadre de procédures indépendantes. L’officier d’intégrité a confirmé mon innocence, je vais maintenant reprendre mes fonctions officielles avec la Fiba».  

 

Alassane CISSOUMA

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